Les vertus qu'on nous y montre sont toujours moins ce que l'on doit aux autres, que ce que l'on se doit à soi-même : elles ne sont pas tant ce qui nous appelle vers nos concitoyens, que ce qui nous en distingue. De l'esprit des lois - Page 27by Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1803Full view - About this book
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - French literature - 1838 - 826 pages
...une cer« taine franchise : dans les manières , une certaine « politesse. » Les vertus qu'on nous s se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales...physiques, qui agissent dans chaque monarchie, relèvent, bonnes, mais comme belles; comme justes, mais comme grandes ; comme raisonnables, mais comme extraordinaires.... | |
| Paul Janet - Political ethics - 1858 - 618 pages
...dit « que c'est moins ce qu'où doit aux autres que ce que l'on se doit à soimême; » et « non pas tant ce qui nous appelle vers nos concitoyens que ce qui nous en distingue... C'est la noblesse dans les vertus , la franchise dans les mœurs, la politesse dans les manières.... | |
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1859 - 676 pages
...mœurs, une certaine franchise; dans les manières, une certaine politesse. » Les vertus qu'on nous y montre sont toujours moins ce que l'on doit aux...distingue. On n'y juge pas les actions des hommes comme bonnes, mais comme belles; comme justes, mais comme grandes ; comme raisonnables, mais comme extraordinaires.... | |
| comte Pierre Louis Roederer - 1859 - 698 pages
...doivent l'existence? Les vertus qu'il exige dans les monarchies ne sont pas tant, dit Montesquieu, ce qui nous appelle vers nos concitoyens que ce qui nous en distingue ; sous le règne de l'honneur, on ne juge pas les actions comme bonnes, mais comme belles; comme justes,... | |
| Charles-Louis de Secondat de Montesquieu - 1865 - 420 pages
...mœurs, une certaine franchise; dans les manières, une certaine politesse. » Les vertus qu'on nous y montre sont toujours moins ce que l'on doit aux...nous appelle vers nos concitoyens que ce qui nous en dislingue. On n'y juge pas les actions des .hommes comme bonnes , mais comme belles; comme justes,... | |
| Philippe-Joseph-Benjamin Buchez - Political science - 1866 - 550 pages
...renoncement à soi-même, en un mot ce qu'aujourd'hui nous appelons le dévouement. Quant à l'honneur, c'est moins ce que l'on doit aux autres, que ce que l'on se doit à soi-même ; ce n'est pas tant ce qui nous rapproche de nos concitoyens, que ce qui nous en distingue ; c'est... | |
| Paul Janet - Ciències polítiques - 1872 - 780 pages
...dit « que c'est moins ce qu'on doit aux autres que ce que l'on se doit à soi-même ; » et « non pas tant ce qui nous appelle vers nos concitoyens que ce qui nous en distingue... C'est la noblesse dans les vertus, la franchise dans les mœurs, la politesse dans les manières.»... | |
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - Jurisprudence - 1876 - 480 pages
...mœurs une certaine franchise, dans les manières une certaine politesse. » Les vertus qu'on nous y montre sont toujours moins ce que l'on doit aux...nous appelle vers nos concitoyens, que ce qui nous en dislingue'. 1. Conf., Lettres persanes, LXXXIX et XC. 2. Dans tout ce que l'auteur dit de la monarchie,... | |
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1876 - 560 pages
...mœurs une certaine franchise, dans les manières une certaine politesse. » Les vertus qu'on nous y montre sont toujours moins ce que l'on doit aux...nous appelle vers nos concitoyens, que ce qui nous en distingue3. 1. Conf., Lettres persanes, LXXXIXet XC. 2. Dans tout ce que l'auteur dit de la monarchie,... | |
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