De l'esprit des lois, Volume 2Lebigre Frères, 1834 |
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... enfans d'Ancus Martius , accusé d'avoir assassiné le roi son beau - père ( a ) . Sous les premiers rois des Francs , Clotaire fit une loi ( b ) pour qu'un accusé ne pût être condamné sans être ouï ; ce qui prouve une pratique contraire ...
... enfans d'Ancus Martius , accusé d'avoir assassiné le roi son beau - père ( a ) . Sous les premiers rois des Francs , Clotaire fit une loi ( b ) pour qu'un accusé ne pût être condamné sans être ouï ; ce qui prouve une pratique contraire ...
Page 112
... comblant de délices , elle nous prépare , par des enfans qui nous font , pour ainsi dire , renaître , à des satisfactions plus grandes que ces délices mêmes . CHAPITRE VII . Du crime de lèse - majesté . 112 ESPRIT DES LOIS ,
... comblant de délices , elle nous prépare , par des enfans qui nous font , pour ainsi dire , renaître , à des satisfactions plus grandes que ces délices mêmes . CHAPITRE VII . Du crime de lèse - majesté . 112 ESPRIT DES LOIS ,
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... enfans dans le conseil , étrangers aux armées , qui ne conservè → rent l'empire que parce qu'ils le donnèrent tous . ( a ) Gratien , Valentinien et Théodose . C'est la seconde au code DE CRIM . SACRIL . ( b ) SACRILEGII INSTAR EST ...
... enfans dans le conseil , étrangers aux armées , qui ne conservè → rent l'empire que parce qu'ils le donnèrent tous . ( a ) Gratien , Valentinien et Théodose . C'est la seconde au code DE CRIM . SACRIL . ( b ) SACRILEGII INSTAR EST ...
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... enfans de Brutus . Il était juste de donner la li- berté à celui qui avait rendu un si grand service à sa patrie ; mais on ne la lui douna pas , afin qu'il rendît ce service à sa patrie . Aussi l'empereur Tacite ordonna - t - il que les ...
... enfans de Brutus . Il était juste de donner la li- berté à celui qui avait rendu un si grand service à sa patrie ; mais on ne la lui douna pas , afin qu'il rendît ce service à sa patrie . Aussi l'empereur Tacite ordonna - t - il que les ...
Page 128
... enfans ils ne furent condaninés à aucune peine . « Ceux qui ont voulu , dit Denys d'Halicar- nasse ( a ) , changer cette loi à la fin de la guerre des Marses et de la guerre civile , et exclure des charges les enfans des proscrits par ...
... enfans ils ne furent condaninés à aucune peine . « Ceux qui ont voulu , dit Denys d'Halicar- nasse ( a ) , changer cette loi à la fin de la guerre des Marses et de la guerre civile , et exclure des charges les enfans des proscrits par ...
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Common terms and phrases
abus accusé affaires Arcadius Aristote avaient chap CHAPITRE VIII Chine choses citoyen claves climat conquête constitution consuls corps crime de lèse-majesté d'affranchis débiteurs décemvirs démocratie Denys d'Halicarnasse doit donner empereurs enfans esclavage esclaves ESPRIT DES LOIS établi états despotiques eunuques famille force François Pyrard gens gouvernement d'un seul gouvernement despotique Grecs guerre hommes libres Ibid Indes jugemens l'empereur l'es l'esclavage civil l'esclave l'état liberté loi b lois civiles magistrats magistratures maître Maldives ment modéré mœurs monarchie nation nature naturelle paie particulier patriciens pays chauds peine Perse peuple plébéiens pluralité des femmes Plutarque politique polygamie pouvoir préteurs prince provinces puissance de juger puissance exécutrice puissance législative punir qu'un quelquefois questeur raison rapport Recueil des voyages religion république répudiation rien rois Romains s'il sance sénat sénatus-consulte sent serait servitude Servius Tullius sujets sûreté tion Tite-Live toyens tributs trouve Voyages de François Voyez la loi Wisigoths
Popular passages
Page 47 - États modérés; elle n'y eSt que lorsqu'on n'abuse pas du pouvoir; mais c'eSt une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir eSt porté à en abuser; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites. Qui le diroit ! la vertu même a besoin de limites. Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.
Page 60 - Mais les juges de la nation ne sont, comme nous avons dit, que la bouche qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés qui n'en peuvent modérer ni la force ni la rigueur.
Page 235 - Bantam , sitôt qu'une fille a treize ou quatorze ans , iI faut la marier, si l'on ne veut qu'elle mène une vie débordée. Recueil des voyages qui ont servi à l'établissement de la compagnie des Indes , page 348.
Page 20 - Un état qui en a conquis un autre le traite d'une des quatre manières suivantes : il continue à le gouverner selon ses lois, et ne prend pour lui que l'exercice du gouvernement politique et civil ; ou il lui donne un nouveau gouvernement politique et civil ; ou il détruit la société et la disperse dans d'autres ; ou enfin il extermine tous les citoyens. La première manière est conforme au droit des gens que nous suivons aujourd'hui ; la quatrième est plus conforme au droit des gens des Romains...
Page 53 - L'on connaît beaucoup mieux les besoins de sa ville que ceux des autres villes ; et on juge mieux de la capacité de ses voisins que de celle de ses autres compatriotes. Il ne faut donc pas que les membres du corps législatif soient tirés en général du corps de la nation; mais il convient que, dans chaque lieu principal, les habitants se choisissent un représentant.
Page 49 - Lorsque, dans la même personne ou dans le même corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 53 - Comme, dans un État libre, tout homme qui est censé avoir une âme libre doit être gouverné par lui-même, il faudrait que le peuple en corps eût la puissance législative; mais comme cela est impossible dans les grands États, et est sujet à beaucoup d'inconvénients dans les petits, il faut que le peuple fasse par ses représentants tout ce qu'il ne peut faire par lui-même.
Page 195 - I. cessité ; mais dès qu'un homme en a fait un autre esclave, on ne peut pas dire qu'il ait été dans la nécessité de le tuer , puisqu'il ne l'a pas fait. Tout le droit que la guerre peut donner sur les captifs est de s'assurer tellement de leur personne, qu'ils ne puissent plus nuire.
Page 49 - ... il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le -même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement. Il n'ya point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de- la puissance législative et de l'exécutrice.
Page 66 - Il me suffit de dire qu'elle est établie par leurs lois, et je n'en cherche pas davantage. Je ne prétends point par là ravaler les autres gouvernements , ni dire que cette liberté politique extrême doive mortifier ceux qui n'en ont qu'une modérée. Comment dirais-je cela, moi qui crois que l'excès même de la raison n'est pas toujours désirable, et que les hommes s'accommodent presque toujours mieux des milieux que des extrémités?