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CHASTEL (Jacques du), évêque de Soissons. Sa mort volontaire, 180.

CHASTILLON (l'amiral de). Voy. COLIGNY.

Châtiments. Pourquoi ne devraient pas être infligés par des gens en colère, 368.

CHELONIS, fille et femme de rois de Sparte. Sa tendresse et sa générosité, 577.

Cheval. Chevaux destriers; pourquoi ainsi nommés, 145. Chevaux à changer au milieu de la course, ibid. Chevaux des Mamelucks fort adroits, 146. Du cheval d'Alexandre et de celui de César, ib. Aller à cheval, exercice très-salutaire, ibid. Gens de cheval; à quelle occasion les généraux romains leur ordonnaient de mettre pied à terre dans un combat, ibid. Combats à cheval; quels en étaient les inconvénients, ibid. et 147. Les Massyliens se servaient de leurs chevaux sans selle et sans bride, 148. Chevaux farouches des Assyriens, ibid. Le sang et l'urine des chevaux dont on s'est abreuvé dans un cas de nécessité, ibid. Chevaux autant estimés et respectés des Américains que les Espagnols, 149. Chevaux éventrés pour se garantir du froid, ibid. Chevaux tondus pour être menés en triomphe, ibid. Adresse surprenante d'un homme à cheval, 150. Autres exemples du même genre,

ibid.

Chèvres. S'affectionnent pour les enfants qu'elles nourrissent de leur lait, 199.

Chien. Animal capable de raison, 231. Chien qui contrefait le mort, 232. Chien qui trouve le moyen de tirer de l'huile du fond d'une cruche, 233. Chiens dressés à combattre dans les armées, 234. Chiens de chasse connaissent quel est le meilleur de leurs petits, 236. Chiens plus fidèles que les hommes, 239. Chien des Indes, d'une magnanimité extraordinaire, 241.

CHILON. Précepte de lui, qui ne s'applique qu'aux amitiés communes, 85.

CHINE (la). Il y a dans ce royaume des officiers établis pour récompenser les bonnes actions, aussi bien que pour punir les mauvaises, 561.

CHIRON. Pourquoi refusa l'immortalité, 35.

CHRÉTIENS. Pourquoi ne doivent point autoriser leur religion par les événements, 102. Leur zèle plein d'injustice et de fureur, 221. Sur quoi est fondée la profession qu'ils font de leur religion, 222.

Christianisme. Quelle est la marque du vrai christia-
nisme, 220.

CHRYSIPPE. Combien il aimait à charger ses livres de ci-
tations, 46, 62. Comment il vint à connaître que les
chiens raisonnent, 231. Jusqu'où il a multiplié les dieux,
261. Raison ridicule dont il se sert pour prouver que
l'âme réside autour du cœur, 277.
CICERON. Conseillait la solitude, 115. Le peu de solidité
de ce conseil, ibid. et 116. Dans quelle vue il a publié
des lettres qu'il avait écrites à ses amis, 117. Pourquoi
il donna la liberté à un de ses esclaves, 119. Quel juge-
ment Montaigne faisait des ouvrages philosophiques de
Cicéron, 206. Éloge de ses lettres à Atticus, 207. Ca-
ractère de cet orateur, ibid. Sa poésie méprisée par
Montaigne, ibid. Son éloquence incomparable a trouvé
des censeurs, ibid. S'il a méprisé les lettres dans sa
vieillesse, 253. Quelle manière de philosopher était le
plus à son goût, 257.

CIMBER, un des conspirateurs contre César : ce qu'il dit
en s'engageant dans cette entreprise, 170.
Cimetières. Pourquoi ont été placés dans l'intérieur des
villes, 32.

CINEAS, conseiller de Pyrrhus. Comment il réprime la vaine ambition de ce prince, 136.

CINNA. Sa conjuration contre Auguste, et clémence de celui-ci, 50 et suiv.

CIPPUS. Comment il lui vint des cornes au front, 36.
Civilité. Trop d'exactitude y est blåmable, 21. Avantages
d'une civilité bien entendue, ibid.

CLEANTHES. Opinion peu déterminée qu'il avait sur la na-
ture de Dieu, 261. Sa résolution à mourir, 314. Combien
il gagnait par le travail de ses mains, 527.
CLÉOMÈNES, fils d'Anaxandrides, roi de Sparte. Croyait
tout permis contre un ennemi, 11. Ce qu'il répondit à
des ambassadeurs de Samos, 75. Sa réponse à ses amis,
qui le voyant pendant sa maladie sujet à des fantaisies
particulières, lui en faisaient des reproches, 289. Com-
ment il se moqua d'un rhétoricien qui haranguait sur
la vaillance, 368.

CLÉOMÈNES III. Attend la dernière extrémité pour se dep-
ner la mort, 176.

CLIMACIDES, femmes de Syrie. Quel était leur office, 230. CLODOMIRE, roi d'Aquitaine. Par son opiniâtreté à poursuivre son ennemi vaincu, il perd la vie, 143.

CLOVIS. Quel salaire obtinrent de lui trois esclaves qui
avaient trahi leur maître, 412.

Coches. De quel usage ils ont été dans la guerre, 468.
Leur usage pour le luxe, ibid. et suiv.
Cocuage. Maintes gens s'en effraient, mais beaucoup en
tirent profit, 127. Braves gens qui le surent sans exciter
de tumulte, 448. Mal qu'on est obligé de tenir secret,
451.

COELIUS, l'orateur. S'emporte contre un homme qui,
pour ne pas l'irriter, évitait de le contredire, 369.
Colère. Des châtiments infligés dans la colère, 367. Modé-
ration de quelques grands hommes, dans des accès de
colère, 368 et suiv. La colère, passion sujette à s'ap-
plaudir, 369. Il vaut mieux la laisser éclater que de la
tenir renfermée, ibid. Règles à observer en faisant éclater
sa colère, 370. Si la colère peut servir d'aiguillon à la
Vaillance et à la vertu, 371.

COLIGNY (Gaspard de), seigneur de Chastillon-sur-
Loing, amiral de France, 382.

Colléges, sévèrement jugés par Montaigne, 72. Cruautés
qu'on y exerce contre l'enfance, 73.

Combattre à l'épée et à la cape, usage pratiqué par les
anciens Romains, 150.

Comédiens, qui pleuraient encore au sortir du théâtre, où
ils avaient été attendris par leur rôle, 434.
Comédies françaises. Du temps de Montaigne, manquaient
d'invention, 205.

COMINES (Philippe de). Jugement qu'en fait Montaigne,
210. Mot de cet historien critiqué, 490 et suiv.
Commander. S'il est plus doux de commander que d'o-
béir, 134. A qui il appartient de commander, ibid.
Commentateurs. Pourquoi il y en a un fort grand nombre,
558 et suiv.

Conférence. Son utilité, 480. Exercice plus avantageux
que celui des livres, ibid. Pourquoi l'on y doit admettre
les reparties vives et hardies, 487 et suiv.
Confiance. Elle doit être ou paraître exempte de crainte,
53. Confiance envers des troupes suspectes, qui eut un
heureux succès, 54.

Conjurations. S'il est dangereux de les prévenir par des
exécutions sanglantes, 52 et suiv. Conseil donné à un
tyran pour l'en mettre à couvert, 54.
Connaissance des choses. A quel usage doit être employée,
123. A quoi se réduit notre connaissance des choses na

turelles, 273. Jusqu'où peut atteindre l'humaine connais-
sance, 287.

CONRAD, marquis de Montferrat, 366.

CONRAD III. Comment il fut réconcilié avec Guelphe, son
grand ennemi, 1.

Conscience. Sa force, 182. Ne laisse pas le crime long-
temps secret, ibid. Fruit de la bonne conscience, 183.
Satisfaction qui y est attachée, 416.

Conseils. Ils sont indépendants des événements, 421.
Constance. Comment définie, et en quoi elle consiste, 19
et suiv. Constance au milieu des malheurs, 113. Cons-
tance dans la douleur : exemples sur ce sujet qui tien-
nent de la fureur, 173 et suiv.

Converser. Combien il est utile de savoir converser fami-
lièrement avec toute sorte de gens, 424. Il faut se mettre
au niveau de ceux avec qui l'on converse, ibid. et 425.
Comment on peut juger de la capacité d'un homme dans
la conversation, 487 et suiv. Utilité dans la conversa-
tion des reparties vives et hardies, 489.
CORNELIUS GALLUS. Sa mort, 29.
Corps. Les exercices du corps et la bienséance extérieure,
considérable partie de l'éducation des enfants, 72. Di-
versité d'opinions sur la matière qui produit le corps
de l'homme, 284, 285. Avantages de la beauté du corps,
329, 330. La santé, la vigueur du corps, est cause des
élancements extraordinaires de l'esprit, 436.
CORRAS, conseiller au parlement de Toulouse. Son opi-
nion dans l'affaire du faux Martin Guerre, 538.
CORTEZ (Fernand). Compliment singulier que lui adres-
sent des peuples d'Amérique, 95. Quelle idée les am-
bassadeurs du roi de Mexique lui donnèrent de la gran-
deur de leur maître, 94.

COSSITIUS (Lucius). De femme, changé en homme, 36.
Corys, roi de Thrace. Pourquoi il casse de beaux vases
après les avoir payés libéralement, 530.

Couardise. Voyez Poltronnerie.
Courtisan (le), livre italien cité, 148.
Courtisans. Avec quelle bassesse ils cachent aux princes
leurs défauts, 479.

Coutume. Sa force, 41 et suiv. Étranges impressions
qu'elle fait sur nos âmes, 43. Coutumes bizarres de di-
vers peuples, ibid. Combien est impérieux le joug de la
coutume, 45. C'est l'unique fondement de quantité de
choses très-autorisées dans le monde, 46, 47. Des cou-
tumes anciennes, 150 et suiv. Coutumes établies dans
un pays, directement contraires à celles de quelque autre
pays, 566.

CRASSUS (Publius). Pourquoi fait donner le fouet à un
ingénieur, 24.

CRATES. Sa réponse à celui qui lui demandait jusques à
quel temps il fallait philosopher, 56. Sa recette contre l'a-
mour, 250. Ce qu'il pensait de notre âme, 276. Singu-
lières dispositions qu'il fit à sa mort, 494.
Crédulité. Marque de faiblesse, 79.
CRÉMUTIUS CORDUS voyant qu'on brûlait ses livres, se fait
mourir lui-même, 200.

CRÉTOIS. Imprécations qu'ils faisaient contre ceux qu'ils
haïssaient beaucoup, 45. Crétois réduits à boire l'urine
de leurs chevaux, 148.

Crime. La peine naît avec lui, 182.

Criminels. Livrés aux médecins pour être anatomisés en
vie, 352.

Croyants. Si la multitude des croyants est une bonne preuve
de la vérité, 537.

Cruauté extrême, 216. Conséquences de la cruauté qu'on
exerce sur les bêtes, 217. La cruauté est l'effet de la pol-
tronnerie, 356 et suiv. Un premier acte de cruauté en
produit d'autres nécessairement, 359. Exemple remar-
quable sur ce sujet, 360.

Cuisines portatives en usage chez les Romains, 151.
Curiosité. Celle qui doit être inspirée aux jeunes gens, 67.

Curiosité, passion avide et gourmande de nouvelles,
181. Funestes effets de la curiosité, 251. Est vicieuse
partout, mais où pernicieuse, 451.

Cyniques. Appelaient vice, de n'oser faire à découvert ce
que nous faisons en secret, 300. Jusqu'où allait leur im-
pudence, 301.

CYRUS. Défense qu'il fit à ses enfants de voir et de toucher
son corps après sa mort, 7. Pourquoi fut battu à l'école,
60. Établit le premier des chevaux de poste, 351. Exemple
de sa libéralité après qu'il fut roi, d'où les princes pen-
vent apprendre à bien placer leurs dons, 470. Comment
il se mit à couvert des attraits de la belle Panthée sa
captive, 531.

CYRUS le jeune. Pourquoi il se préférait à son frère Ar-
taxerxes, 170.

D.

DAMINDAS, Lacédémonien. Sa généreuse réponse à quel
qu'un qui menaçait les Lacédémoniens de la puissance
de Philippe, 174.

DANDAMIS, sage Indien. Ce qu'il blåmait dans Socrate,
Pythagore, Diogène, 410.

DARIUS. Proposition qu'il fait à des Indiens qui mangeaient
leurs pères trépassés, et aux Grecs qui les brûlaient, 46
DAVID. Comment et par qui ses psaumes doivent être
chantés, 161.

Défauts. Raisons que nous avons tous de supporter les
défauts d'autrui, 483 et suiv.

Délibération. Doit précéder nos engagements dans les af-
faires, et surtout dans des querelles, 532.
Déluges. Ont causé de grands changements sur la terre
95 et suiv.

Démades, Athénien. Jugement qu'il prononce contre ur
homme qui vendait les choses nécessaires aux enterre
ments, 41.

DÉMOCRITE. Comparé avec Héraclite; pourquoi lui est prés
féré, 153. Un jour qu'on lui avait servi des figues qui
sentaient le miel, il se mit d'abord à rechercher la cause
physique de ce goût, 258. Comment sa servante mit fin
à cette recherche, ibid. Opinion vague qu'il avait de la
nature de Dieu, 261.

DENISOT (Nicolas), poëte moins connu par ce nom que
par celui de comte d'Alsinois, anagramme de son
nom, 141.

DENYS. Voyez DIONYSIUS.

Désir. S'accroit par la difficulté d'obtenir une chose, 315.
Deuil. Comment les femmes le portaient anciennement,
et devraient le porter encore, selon Montaigne, 152.
Devins (faux). Comment traités par les Scythes, 98.
Dévotion supercéleste. Ce qu'en jugeait Montaigne, 586.
DIAGORAS. Sa réponse à ceux qui lui montraient des ta-
bleaux de gens échappés du naufrage, 19. Niait ouverte-
ment l'existence de Dieu, 261.

Crocodile. Quel secours il reçoit du roitelet, et quels égards DICEARCHUS. Ce qu'il pensait de notre âme, 276.

il a pour lui, 241.

CROESUS. Acte barbare de ce prince, 361.

DIEU. Les hommes ne doivent pas l'invoquer indifférem-
ment à toute occasion, 160. Il faut avoir l'âme nette

quand on le prie, 160. Prier Dieu seulement par coutume, en quoi blàmable, ibid. Le nom de Dieu ne doit pas entrer dans nos discours ordinaires, 162, 163. Dieu doit être prié rarement, et pourquoi, 163. Dieu se fait connaître par ses ouvrages visibles; ce qui devrait nous y attacher solidement, 223. Sa nature ne doit point être recherchée trop curieusement par l'homme, 252. A quoi se réduisent nos notions de la Divinité, ibid. et suiv. Idées que les histoires païennes nous donnent de Dieu, 260. Diverses opinions des philosophes sur la nature de Dieu, 261 et suiv. Des hommes en faire des dieux, c'est la dernière des extravagances, 262. Il est ridicule de raisonner de Dieu par comparaison à l'homme, 264; et de juger du pouvoir et des perfections de Dieu par rapport à nos conceptions et par rapport à nous, 265. Arguments que la philosophie a imaginés pour et contre une Divinité, également frivoles, 267 et suiv. Dieu seul a une substance réelle et constante, 310. Comment son nom peut être accru, 318.

Dieux qui épousent les querelles des hommes, 271. Dieux étrangers bannis par les Cauniens, ibid. Puissance des dieux bornée à certaines choses, ibid. Dieux chétifs et populaires, 272.

DIOCLÉTIEN. Pourquoi il ne voulut point reprendre le gou

vernement de l'empire, auquel il avait renoncé, 136. DIODORUS, le dialecticien. Sa mort soudaine causée par la honte, 5.

DIOGENE le cynique. Comment il se moquait des grammairiens, des musiciens et des orateurs, 58. Pourquoi s'appliquait à la philosophie, 74. Comment il en usait avec ses amis quand il avait besoin d'argent, 85. Diogène plus mordant que Timon, 153, 154. Sa réponse à ses parents qui voulaient le racheter de l'esclavage, 231. Impudence de ce philosophe, 301. Raillé sur ce qu'en plein hiver il embrassait tout nu une statue de neige,

530.

DIOGÈNE LAERCE. Ce qu'en jugeait Montaigne, 208. DIOMEDON, capitaine athénien. Condamné injustement à la mort, prie pour ses juges, 8. DIONYSIUS le père, tyran de Syracuse. Sa cruauté au siége de Rhége, 2. Grand chef de guerre, voulut encore s'illustrer par la poésie, 23. Conseil qu'il reçut pour se mettre à l'abri des conjurations, 54. Comment il traita un Syracusain qui tenait ses richesses cachées dans la terre, 129. Sa poésie méprisée aux jeux olympiques, 327. Quelle fut la cause de sa mort, ibid. et suiv. Pourquoi il condamna Philoxène aux carrières, et Platon à être vendu esclave, 479.

DIOSCORIDE, île de la mer Rouge. Habitée par des chrétiens d'un genre tout particulier, 162. Disputes mal conduites. Mauvais effets qu'elles produi sent, 482. C'est l'ordre et la conduite qui donnent du prix à la dispute, 483. Les disputes sont infinies parmi les hommes, et ne roulent la plupart que sur des mots,

559.

Dissimulation. Inconvénients dont ce vice est accompagné, 333,334.

Diversion. Consoler par diversion, de quelle utilité, 429. Cette voie utilement employée dans la guerre et les négociations, 430. Est une recette utile aux maladies de l'âme, ibid. et en particulier contre l'amour, 432. Divination. Son étrange origine, 18. Quelles sont les voies naturelles qui y conduisent, 291.

Divorce. Si, par l'interdiction du divorce, on a resserré les nœuds du mariage, 317.

MONTAIGNE.

Doctrine nouvelle. Pourquoi on doit s'en défier, selon Montaigne, 292.

Dogmatistes. A quoi se réduit leur profession, 256. Dormir. Sommeil profond de grands personnages dans leurs plus importantes affaires, 138. Nations où les hommes dorment et veillent par demi-années, 139. Douaire. Gros douaire est la ruine des familles, 198. Douleur. Le pire accident de notre être; comment peut être adoucie, 123. Plusieurs exemples de fermeté dans la douleur, 124 et suiv. Opinion de la douleur, sur quoi fondée, 130. N'est pas toujours à fuir, 249. Tient à la volupté par un bout, 347. Plaisant moyen de la divertir, 434.

DREUX (bataille de). Ses accidents les plus remarquables, 139.

Drogues médicinales. Forfanterie employée dans leur choix et leurs doses, 398.

Drogues odoriférantes. Mêlées avec les viandes, 159. DRUSUS (Livius). Ce qu'il dit d'un architecte qui lui offrait de disposer sa maison de telle sorte que ses voisins n'y auraient aucune vue, 417.

Duels. C'est par lâcheté qu'on y a introduit des seconds, des tiers, etc. 357. Histoire d'un duel entre des Français à Rome, 358.

DURAS (madame de). Fin de chapitre adressée à cette dame, 405 et suiv.

E.

Échecs. Quel jugement Montaigne faisait du jeu des échecs, 153. Ce jeu peut nous aider à nous connaitre nousmêmes, ibid.

Écrits obscurs. Trouvent des interprètes qui leur font honneur, 301.

Écriture sainte. S'il faut la mettre entre les mains du petit peuple, 161; et la traduire en toutes sortes d'idiomes, ibid.

Écrivains. Pourquoi les écrivains ineptes devraient être réprimés par les lois, 492.

ÉDOUARD Ier, roi d'Angleterre. Pourquoi il veut que ses os soient portés dans l'armée de son fils, lorsqu'il marchera contre les Écossais, 6.

ÉDOUARD III, roi d'Angleterre. Pourquoi, à la bataille de Crécy, il ne veut pas envoyer du secours au prince de Galles, 131. Ce qu'il disait de Charles V, roi de France, 349. Pourquoi, en faisant une paix générale avec la France, il ne voulut pas terminer le différend du duché de Bretagne, 352.

ÉDOUARD, prince de Galles, fils du précédent. Comment sa colère fut apaisée en Guienne par la valeur de trois gentilshommes français, 1.

Education des enfants. Ouvrage tout plein de difficultés, 63 et suiv. Éducation des enfants doit être conduite sans violence, 72. Effets d'une bonne éducation, 341. L'éducation fortifie les inclinations naturelles, loin de les changer, 418.

Effets. Un même effet produit par deux causes directement contraires, 157. Raisons opposées d'un même effet, 541.

ÉGINARD, chancelier de Charlemagne, 210. EGMONT (Lamoral, comte d'), 12. Équillettes ou aiguillettes. D'où procède ce qu'on a nommé nouement d'équillettes, 37. Mal d'imagination, guéri par un moyen fondé sur le même principe, ibid. ÉGYPTE. Serment des juges d'Égypte, 411. Pourquoi l'on y

40

ordon.a, par une loi expresse, que les corps des belles | Enfant monstrueux. Sa description, 366, 367.

et jeunes femmes seraient gardés trois jours, avant que d'être mis entre les mains de ceux qui devaient les embaumer, 458. ÉGYPTIENS. Comment, au milieu de leurs festins, rappelaient aux conviés Fidée de la mort, 32. Pourquoi ils avaient le crâne plus dur que les Perses, 107. Les Egyptiens offraient à leurs dieux des pourceaux en figure, 216. Adoraient dans les animaux quelque image des facultés divines, 217; et portaient le deuil à leur trépas, 218. Leur prudence impudente au sujet de leurs dieux, 262.

Éléphants. Dressés à danser au son de la voix, 233. Subtilité et pénétration de ces animaux, ibid. Si les éléphants ont quelque sentiment de religion, 234. Éléphant rival d'Aristophane le grammairien, 237. Éléphant touché de repentir, 241.

Eloquence. Elle a plus contribué que les armes à l'avancement des grands personnages de Rome, 154. En quel temps elle y a le plus fleuri, ibid. Ce qui constitue la véritable éloquence, 453.

EMMANUEL, roi de Portugal. Edit cruel qu'il fit publier contre les Juifs, 128. Effet horrible qui en résulte, ibid. EMPEDOCLES. Pourquoi refuse la royauté que lui offraient

les Agrigentins, 56. Son opinion touchant la nature de Dieu, 261; et sur celle de notre âme, 277. Empereurs romains: Pourquoi les dépenses qu'ils faisaient pour les spectacles publics étaient injustes, 471 et 472. Encens. Son usage dans les églises, sur quoi fondé, 159. Énéide. Si ce poëme et l'Orlando furioso peuvent être comparés ensemble, 206.

Enfants. Le mensonge et l'opiniâtreté doivent être d'abord réprimés en eux, 15. Combien il importe de les corriger de bonne heure, 42. Il n'est pas aisé de prévoir, par leurs premières actions, ce qu'ils seront un jour, 63. Le succès de l'éducation d'un enfant dépend du choix que l'on fera de son gouverneur, 64. Utilité des voyages pour les enfants, 65. Pourquoi ils ne devraient point être élevés auprès de leurs parents, ibid. Doivent être dressés à avoir en compagnie les yeux ouverts sur tout ce qui s'y passe, 67. Il faut leur inspirer la sincérité et une honnête curiosité, ibid. En quel temps doivent être instruits dans les sciences, 69. A quoi on peut connaître qu'un enfant est bien ou mal né, 71. Un enfant est capable de recevoir les leçons de philosophie, ibid. Les enfants ne doivent pas être engagés à l'étude par sévérité, 72. Doivent être corrigés de toute humeur étrange et particulière, 73; et formés à toute sorte de coutumes, et même à pouvoir souffrir quelques excès, ibid. C'est par leurs actions qu'on doit juger des progrès qu'ils font, 74. Doivent être plus soigneusement instruits dans la connaissance des choses que dans celle des mots, ibid. Ne doivent pas s'embarrasser de débrouiller des subtilités sophistiques, 75. Socrate veut qu'on leur donne un beau nom, 140. D'où vient que leur affection envers leurs pères est moins grande que celle de leurs pères envers eux, 192. Violence dans leur éducation, condamnée, 193. Vrai moyen de se faire aimer de ses enfants, 194. L'appellation paternelle ne doit pas leur être interdite, 196. Ils doivent être admis à vivre familièrement avec leurs pères, lorsqu'ils sont d'âge pour cela, ibid. On a raison de les empêcher de contrefaire les défauts naturels, 355. Ne devraient pas être abandonnés indiscrètement au gouvernement de leurs parents, 367. Patience merveilleuse d'un enfant lacédémonien, 372.

Enfantement. Douleurs qui l'accompagnent, supportées

sans peine, 125. Exemple remarquable sur cela d'une dame romaine, ibid.

ENGHIEN (le duc d'). Fut sur le point de se tuer, croyant avoir perdu la bataille de Serisolles, qu'il gagna, 177. Ennemi vaincu. S'il faut le poursuivre a outrance, 142 et suiv.

Enthousiasme. Élève l'homme au-dessus de lui-même, 173. ÉPAMINONDAS. Sa fermeté dans une accusation qui lui fut intentée devant le peuple thébain, 2. Mot excellent de lui, 27. Comment il qualifiait les deux fameuses victoires qu'il avait remportées contre les Lacédemoniens, 201. Pourquoi il refusa des richesses légitimes, 211. Fut, selon Montaigne, le plus excellent homme dont on sit connaissance, 390. Caractères de sa valeur, de son cou rage et de son habileté dans la guerre, ibid. Son savoir, ses mœurs, sa vertu pleine partout et uniforme, ibid. Sa résolution à demeurer constamment attaché à la panvreté ce qu'en jugeait Montaigne, ibid. Preuves palpables de sa bonté, de son équité et de son humanite, ibid. Sa douceur et sa courtoisie dans le fort du combat, 391. Jusqu'où il portait la délicatesse sur l'article de la justice, 414.

Épée. L'arme la plus sûre et la plus utile dans un combat,

147.

:

ÉPICIARIS. Accusée d'avoir trempé dans une conspiration contre Néron sa fermeté dans les tourments, 372,373. ÉPICURE. Dispense son sage de la prévoyance et du souci de l'avenir, 5. Ne mettait aucune citation dans ses écrits, 62. Mis en opposition avec Cicéron et Pline, 118, 119. Ce qu'il pensait des richesses, 127. S'il n'aurait pas préféré ses ouvrages à des enfants nés de lui, 201. Ses doganes irréligieux et délicats, sa vie dévotieuse et laborieuse, 214. Comment Épicure représentait les dieux, 261. Coa seillait de fuir la gloire, 319; et n'y était pas insensii (+ lui-même, ibid.

ÉPICURIENS. Extravagance de leurs principes de physique 278. Pourquoi ils déchargeaient la Divinité de toute sorte de soins, 291.

ÉPIMÉNIDE. Son sommeil durant cinquante-sept ans, 139.
Épingle. Femme guérie de l'imagination d'avoir avale une
épingle, 39.

Eponge. Usage qu'en faisaient les anciens Romains, 151.
ÉQUICOLA, théologien, 454.

ESCALIN (Antoine). Moins connu par ce nom, qui était son
vrai nom, que par celui de capitaine Poulin et cu
baron de la Garde, 141. D'abord simple goujat, il
parvint à des postes très-considérables, 142.
Escares, poissons. Comment s'assistent les uns les autres,
240.

Esclave, récompensé et puni pour avoir trahi son maître,

412.

Escrime. Exercice qui n'a rien de noble, 358. Est inutile
et dommageable dans les combats, 359. Il est malseant,
et pourquoi, ibid.

ESCUT (le seigneur de l'), au siége de Reggio, 10.
ÉSOPE. Quel cas Montaigne faisait de ses fables, 205. A

quelle occasion il lui donne le titre de grand homme, 586. ESPAGNOL. Fermeté d'un paysan espagnol mis à la torture la plus violente, 372.

ESPAGNOLS. Avec quelle barbarie ils traitèrent les Américains, 474. Cruautés qu'ils exercèrent contre le dernier roi du Pérou, ibid. et contre celui de Mexico, 475. Boucherie qu'ils firent de leurs prisonniers de guerre, ibid.

Espérance. Jusqu'où doit nous accompagner, 176.
Esprit. Les hommes ne sont pas moins attachés aux pro-
ductions de leur esprit qu'à leurs enfants, 200. Pourquoi
il est dangereux de commencer tard à faire imprimer
les productions de son esprit, 553.

Esprit humain. Comment défini, 286. Pourquoi est inca-
pable d'arriver à la connaissance évidente des choses,
287. Jugements de l'esprit dépendant des altérations
du corps, 289. Son infirmité malaisée à découvrir, ibid.
Est grand ouvrier de miracles, 294. Comment se dé-
termine à choisir entre deux choses indifférentes, 315.
Sa principale habileté, 423. Il est occupé ou détourné
par très-peu de chose, 433; et déterminé par de pures.
imaginations, par des objets chimériques, 434. Il est
trop étroitement uni au corps, 436. Vanité de ses re-
cherches, qui paraît en ce qu'il s'attache souvent à dé-
couvrir les causes d'un fait avant que d'être assuré de
ce fait, 536. Il se forge des raisons des choses les plus
vaines, 541.

Esprits simples. Propres à devenir bons chrétiens, 158. Esprits médiocres, sujets à s'égarer, ibid. Grands esprits, chrétiens les plus accomplis, ibid. Quels esprits sont les mieux disposés à se soumettre à la religion et aux lois politiques, 256. Esprits communs, plus propres aux affaires que les subtils, 348.

ESSENIENS. Comment ils se maintenaient sans l'usage des femmes, 456.

ESTAMPES (madame d'), 210.

ESTISSAC, (madame d'). Citée comme un éxemple d'affection maternelle,

191.

ESTRÉE (le sieur d'), 104.

État. Rien n'est plus dangereux pour un État qu'un grand changement, 498 et suiv. Exemple remarquable de la difficulté qui accompagne la réformation générale d'un État, 499.

États politiques. Sujets aux mêmes accidents que le corps humain, 351 et suiv. Ne laissent pas de se soutenir, quoique fort déréglés, 499. Une vertu naïve et sincère ne peut être employée à la conduite des États corrompus,

519.

Étre à soi. Combien il importe de savoir être à soi, 114.
Etude. Quel en doit être le fruit, 65.

EUDAMIDAS de Corinthe. Son testament singulier, 85, 86.
EUDAMIDAS de Lacédémone. Ce qu'il dit d'un philosophe
qui discourait de la guerre, 368.

EUDÉMONIDAS, ou plutôt Eudamidas, fils d'Archida-
mus et frère d'Agis. Mot de ce Lacédémonien sur Xé-
nocrate, 361.

EUDOXUS, philosophe pythagoricien. A quel prix il sou-
haitait de voir le soleil de fort près, 259.
EUMÈNES. Sa belle réponse à Antigone, lors du siége de
Nora. 10. Livré à ce prince par ses soldats, 412.
Expérience. Si elle peut terminer l'incertitude philoso-
phique, 276. Ce n'est pas assez de compter les expérien-
ces, il faut les peser et les assortir, 485. Pourquoi l'ex-
périence n'est pas un sûr moyen pour nous instruire de
la vérité des choses, 557.

EYQUEM, 323. Voy. MONTAIGNE.

F.

Fatalisme. Quel usage on a fait de cette doctrine, 364 et
suiv.

FAVORINUS. Pourquoi il se laisse vaincre dans une dispute
de grammaire par l'empereur Adrien, 479.
Femmes. Action généreuse des femmes de Weinsberg,

1. Femmes jugées incapables d'une parfaite amitié, 83.
Qui s'ensevelissent ou qui se brûlent avec le corps de
leurs maris, 121. Qui méprisent la douleur pour l'inté
rêt de leur beauté, 125. Comment les femmes portaient
à
le deuil anciennement, et devraient le porter encore,
l'avis de Montaigne, 152. Qui ont préféré la conserva-
tion de leur honneur à la vie, 177 et suiv. Qui se don-
nent la mort pour encourager leurs maris à les imiter,
178. Pourquoi les femmes ont du penchant à contrarier
leurs maris, 196, 197. Leur gros donaire est la ruine
des familles, 198. Il est dangereux de laisser aux femmes
la liberté de partager à leurs enfants le bien de leurs pères,
199. Le temps de leur grossesse est indéterminé, 285.
Pourquoi elles se masquent, et prennent des airs sévè
res et pleins de pudeur, 316. Différence qu'il y a entre
l'honneur des femmes et leur devoir, 325. Exemple re-
marquable d'une femme qui se noie pour avoir été bat-
tue par son mari, 363. Femmes indiennes qui se brù-
lent ou s'enterrent volontairement avec le corps mort de
leurs maris, 364. Femmes emportées, comment devien-
nent furieuses, 369. Femmes de Gascogne très-obstinées,
373. Ce que Montaigne jugeait des femmes qui n'étalent
leur affection pour leurs maris qu'après qu'ils sont morts,
383. Exemple d'une femme sans nom et de basse nais-
sance qui, par pure affection pour son mari, attaqué d'un
mal incurable, l'encourage à la mort, et meurt avec lui,
384. Si les femmes doivent être savantes, 425. Quelles
connaissances leur conviennent, ibid. Du commerce avec
les femmes : sincérité qui doit l'accompagner, 426.
Lois sévères imposées aux femmes par les hommes,
avant qu'elles y aient donné leur consentement, 442 et
suiv. Si ces lois ont rendu les femmes plus retenues, 446.
Combien il leur est difficile de garder leur chasteté, 447.
Ce qui doit les y engager, ibid. Combien les femmes
sont tourmentées par la jalousie, et combien elles sont
odieuses lorsqu'elles s'y abandonnent, 448 et suiv.
Femmes scythes crevant les yeux à leurs esclaves pour
s'en servir plus secrètement, 449. A quel prix une
femme faisait gloire, dans les Indes orientales, d'aban-
donner son honneur, 450, 451. Jalousie d'une femme est
très-funeste à son mari, 452. Pourquoi, en amour, les
hommes ont tort de blâmer la légèreté et l'inconstance
des femmes, 460. A quel âge les femmes doivent changer
le titre de belles en celui de bonnes, 466.

FÉRAULEZ. Bel exemple qu'il donne du mépris des richesses,

129.

FICIN (Marsile), interprète de Platon, 454.

Fille. Changée en homme, 36. Fille d'une vertu fort équivoque, qui se précipita de peur d'être violée par un

soldat, 166 et suiv.

Filles. L'éducation qu'on leur donne ne tend qu'à leur inspirer de l'amour, 444; et c'est à cette passion qu'elles sont portées naturellement, ibid.

Finesse contre un ennemi. Blàmée, et avec raison, 9 et suiv.

FIORAVANTI, médecin de Bologne, 399.

FLORA. Quelle était l'humeur de cette fameuse courtisane, 427.

220.

FLORENTINS. Dénonçaient la guerre au son d'une cloche, 10.
Foi. Le seul principe qui attache le chrétien à sa religion,
219. Description d'une vraie et vive foi,
Foix (Diane de). Voy. GURSON.
Foix (François de), duc de Candale, 63.
Foix (Gaston de), à la bataille de Ravenne, 143.
Forx (Paul de). Regrets de sa mort, 498.
Fortune. A beaucoup de part aux ouvrages de poésie, de

40.

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