Études de la nature: Paul et Virginie. L'ArcadieDe l'Imprimerie de Monsieur, 1788 - Nature |
From inside the book
Results 1-5 of 67
Page lxvi
... famille , pour la prier de demander au juge de l'amirauté d'Arro- manches , quelques éclaircissemens dont j'avois besoin , en Angleterre . J'ai différé même en attendant sa réponse , l'impres- sion de cette derniere feuille pendant près ...
... famille , pour la prier de demander au juge de l'amirauté d'Arro- manches , quelques éclaircissemens dont j'avois besoin , en Angleterre . J'ai différé même en attendant sa réponse , l'impres- sion de cette derniere feuille pendant près ...
Page lxxxii
... familles heureuses . Je puis assurer que celles dont je vais parler ont vraiment existé , et que leur histoire est vraie dans leurs principaux événemens .. Ils m'ont été certifiés par plusieurs ha- bitans que jai connus à l'île de ...
... familles heureuses . Je puis assurer que celles dont je vais parler ont vraiment existé , et que leur histoire est vraie dans leurs principaux événemens .. Ils m'ont été certifiés par plusieurs ha- bitans que jai connus à l'île de ...
Page 87
... familles qui y " avoient trouvé le bonheur . Leur his- " toire est touchante ; mais dans cette « île , située sur la route des Indes , quel « Européen peut s'intéresser au sort de " quelques particuliers obscurs ? Qui vou- " droit même ...
... familles qui y " avoient trouvé le bonheur . Leur his- " toire est touchante ; mais dans cette « île , située sur la route des Indes , quel « Européen peut s'intéresser au sort de " quelques particuliers obscurs ? Qui vou- " droit même ...
Page 88
... famille > se détermina à venir dans cette île , pour y chercher fortune . Il avoit avec lui une jeune femme qu'il aimoit beaucoup , et dont il étoit également aimé . Elle étoit d'une ancienne et riche maison de sa pro- vince , mais il l ...
... famille > se détermina à venir dans cette île , pour y chercher fortune . Il avoit avec lui une jeune femme qu'il aimoit beaucoup , et dont il étoit également aimé . Elle étoit d'une ancienne et riche maison de sa pro- vince , mais il l ...
Page 90
... famille de pay- sans , dont elle étoit chérie , et qui l'au- roit rendue heureuse , si elle n'avoit eu la foiblesse d'ajouter foi à l'amour d'un gentilhomme de son voisinage qui lui avoit promis de l'épouser . Mais celui- ci , ayant ...
... famille de pay- sans , dont elle étoit chérie , et qui l'au- roit rendue heureuse , si elle n'avoit eu la foiblesse d'ajouter foi à l'amour d'un gentilhomme de son voisinage qui lui avoit promis de l'épouser . Mais celui- ci , ayant ...
Common terms and phrases
alloit arbres Arcadiens Argos austral avoient avoit Bardus bles bois bonheur bords Bourdonaye bruit C'étoit çà Carnut Céphas Cérès cher ciel cœur connoître Cook courans Cyclopes déja Dieu Dieux Domingue Druides Enée ENEID enfans étoient étoit Evandre faisoit famille fille fils fleurs fleuve flots foibles forêt fortune fruits Gaules Gaulois glaces grace habitans heures hommes Iarles île j'ai j'avois j'étois jeta jeune joie jour Jupiter l'autre l'avoit l'Egypte l'île l'océan larmes latitude lieu lumieres lune madame main malheureux maniere marées Marguerite maux Memnon ment milieu montagne n'avoient nations nature noirs nuit oiseaux Pallas Pamplemousses parens particuliere passer Paul Paul et Virginie pays pere peuple pieds plantes ples pôle nord pôle sud Port-Louis porte pouvoit premiere Priam qu'un raison rien rivages riviere rocher rochers Saint-Gérand seul soleil sort sur-tout systême tems terre Thebes tion Tirtée Tour trouve vaisseau venoient venoit vent vertu VIEILLAR Virginie Vulcain
Popular passages
Page 115 - Virginie, et se mit à courir ça et là, tout hors de lui, pour chercher un chemin hors de ce fourré épais ; mais il se fatigua en vain. Il monta au haut d'un grand arbre pour découvrir au moins la...
Page 101 - Ils ne savaient pas qu'il ne faut pas dérober, tout chez eux étant commun ; ni être intempérant, ayant à discrétion des mets simples ; ni menteur, n'ayant aucune vérité à dissimuler. On ne les avait jamais effrayés en leur disant que Dieu réserve des punitions terribles aux enfants ingrats; chez eux l'amitié filiale était née de l'amitié maternelle. On ne leur avait appris de la religion que ce qui la fait aimer ; et s'ils...
Page 249 - La mort, mon fils, est un bien pour tous les hommes; elle est la nuit de ce jour inquiet qu'on appelle la vie. C'est dans le sommeil de la mort que reposent pour jamais les maladies, les douleurs, les chagrins, les craintes, qui agitent sans cesse les malheureux vivants.
Page 168 - L'un et l'autre gardèrent quelque temps un profond silence. Il faisait une de ces nuits délicieuses, si communes entre les tropiques, et dont le plus habile pinceau ne rendrait pas la beauté. La lune paraissait au milieu du firmament, entourée d'un rideau de nuages que ses rayons dissipaient par degrés. Sa lumière se répandait insensiblement sur les montagnes de l'île et sur leurs pitons, qui brillaient d'un vert argenté. Les vents retenaient leurs haleines.
Page 112 - Notre case est vers le soleil du milieu du jour; il faut que nous passions, comme ce matin, par-dessus cette montagne que tu vois là-bas avec ses trois pitons. Allons, marchons, mon amie.
Page 262 - Nul, depuis vous, n'a osé cultiver cette terre désolée, ni relever ces humbles cabanes. Vos chèvres sont devenues sauvages ; vos vergers sont détruits ; vos oiseaux sont enfuis, et on n'entend plus que les cris des éperviers qui volent en rond au haut de ce bassin de rochers.
Page 119 - Alors il fit un signe, et quatre noirs marrons des plus robustes firent aussitôt un brancard avec des branches d'arbres et des lianes, y placèrent Paul et Virginie, les mirent sur leurs épaules, et Domingue marchant devant eux, avec son flambeau, ils se mirent en route, aux cris de joie de toute la troupe, qui les comblait de bénédictions. Virginie attendrie disait à Paul : " O mon ami ! jamais Dieu ne laisse un bienfait sans récompense.
Page 143 - Mon frère, disait-elle, est de l'âge du grand cocotier de la fontaine, et moi de celui du plus petit. Les manguiers ont donné douze fois leurs fruits, et les orangers vingt-quatre fois leurs fleurs depuis que je suis au monde.
Page 111 - L'idée lui vint de mettre le feu au pied de ce palmiste. Autre embarras : il n'avait point de briquet, et d'ailleurs, dans cette île si couverte de rochers, je ne crois pas qu'on puisse trouver une seule pierre à fusil. La nécessité donne de l'industrie, et souvent les inventions les plus utiles ont été dues aux hommes les plus misérables.
Page 227 - Vers les neuf heures du matin on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrents d'eau, mêlés à des tonnerres, eussent roulé du haut des montagnes. Tout le monde s'écria : Voilà l'ouragan ! et dans l'instant un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvrait l'île d'Ambre et son canal.