Traité des études, Volume 1

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F. Didot frères, 1845 - Education - 427 pages

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Popular passages

Page 444 - Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois.
Page 498 - La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée, Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, Soupire, étend les bras, ferme l'œil, et s'endort.
Page 483 - L'argent , l'argent , dit-on ; sans lui tout est stérile : La vertu sans l'argent n'est qu'un meuble inutile. L'argent en honnête homme érige un scélérat ; L'argent seul au Palais peut faire un magistrat.
Page 374 - C'est moi qui me suis fait moimême! Mais aussi la religion et l'humilité paraissent-elles jamais plus majestueuses que lorsque, dans ce .point de gloire et de grandeur, elles retiennent le cœur de l'homme dans la soumission et la dépendance où la créature doit être à l'égard de son Dieu?
Page 483 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 383 - Les citoyens d'une ville bien policée jouissent de l'ordre qui y est établi, sans songer combien il en coûte de peines à ceux qui l'établissent ou le conservent, à peu près comme tous les hommes jouissent de la régularité des mouvements célestes sans en avoir aucune connaissance; et même plus l'ordre d'une police ressemble par son uniformité à celui des corps célestes, plus il est insensible, et par conséquent il est toujours d'autant plus ignoré qu'il est plus parfait.
Page 408 - Que peuvent contre lui tous les rois de la terre ? En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre : Pour dissiper leur ligue , il n'a qu'à se montrer ; II parle , et dans la poudre il les fait tous rentrer.
Page 311 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie: II a peur que ce dieu dans cet affreux séjour D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour , Et par le centre ouvert de la terre ébranlée Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dienx.
Page 411 - N'attendez pas, Messieurs, que j'ouvre ici une scène tragique; que je représente ce grand homme étendu sur ses propres trophées; que je découvre ce corps pâle et sanglant, auprès duquel fume encore la foudre qui l'a frappé...
Page 422 - Ainsi, lorsque, dans les âges suivants, on parlera avec étonnement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l'admiration de tous les siècles à venir. Corneille, n'en doutons point. Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France...

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