Mélanges offerts à M. Émile Picot, membre de l'Institut, Volume 2

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É. Rahir, 1913 - Romance philology
 

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Popular passages

Page 149 - Dolorida n'a plus que ce voile incertain, Le premier que revêt le pudique matin Et le dernier rempart que, dans sa nuit folâtre, L'Amour ose enlever d'une main idolâtre. Ses bras nus à sa tête offrent un mol appui, Mais ses yeux sont ouverts, et bien du temps a fui Depuis que sur l'émail, dans ses douze demeures, Ils suivent ce compas qui tourne avec les heures.
Page 269 - Per me si va nella città dolente; per me si va nell' eterno dolore; per me si va tra la perduta gente.
Page 295 - L'hymne mélodieux de la sainte Beauté! Elle seule survit, immuable, éternelle. La mort peut disperser les univers tremblants, Mais la Beauté flamboie, et tout renaît en elle, Et les mondes encor roulent sous ses pieds blancs!
Page 392 - L'Aveugle et le Paralytique. Aidons-nous mutuellement , La charge des malheurs en sera plus légère; Le bien que l'on fait à son frère Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Page 392 - Confucius l'a dit; suivons tous sa doctrine : Pour la persuader aux peuples de la Chine, II leur contait le trait suivant : Dans une ville de l'Asie II existait deux malheureux, L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux* Ils demandaient au ciel de terminer leur vie;.
Page 116 - Ni yo tengo mal de amores, — ni estoy loca sandía, mas llevásesme estas cartas — a Francia la bien guarnida; diéseslas a Montesinos, — la cosa que yo más quería; dile que me venga a ver — para la Pascua Florida; darle he yo este mi cuerpo, — el más lindo que hay en Castilla...
Page 292 - Nature ! Immensité si tranquille et si belle, Majestueux abîme où dort l'oubli sacré, Que ne me plongeais-tu dans ta paix immortelle, Quand je n'avais encor ni souffert ni pleuré ? Laissant ce corps d'une heure errer à l'aventure...
Page 297 - ... soit. La solitude d'une jeunesse privée de sympathies intellectuelles, l'immensité et la plainte incessante de la mer, le calme splendide de nos nuits, les rêves d'un cœur gonflé •de tendresses, forcément silencieuses, ont fait croire longtemps que j'étais indifférent...
Page 308 - Iles, séjour des Dieux! Hellas, mère sacrée! Oh! que ne suis-je né dans le saint Archipel, Aux .siècles glorieux où la Terre inspirée Voyait le Ciel descendre à son premier appel!
Page 286 - Eden épanoui sur les vertes hauteurs ! Salut, ô douce paix, et vous, pures haleines, Et vous qui descendiez du ciel et des rameaux, Repos du cœur, oubli de la joie et des peines ! Salut ! ô sanctuaire interdit à nos maux...

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