De l'esprit des lois, Volume 2P. Didot et Firmin Didot, an xii, 1803 - Political science |
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ame libre Arcadius Aristote auroit avoient avoit c'étoit CHAP CHAPITRE VII Chine choses Cicéron citoyens climat conquérant conquête conquis corps crime de lese-majesté cultivent cultiver Denys d'Halicarnasse doit douze tables empereurs enfants esclavage esclaves ESPR établi états despotiques étoient étoit Europe faisoient faisoit falloit femmes foibles force François Pyrard gens Germains gouvernement d'un seul Grecs Grégoire de Tours guerre hommes Ibid Indes l'Asie l'esclavage l'esclave l'état Lacédémone liberté loi des douze loi salique lois civiles magistrats maître Maldives mammelons maniere ment midi modéré mœurs monarchie monnoie n'avoit n'étoient nation nature naturel nement paie parcequ'ils parceque paroît particulieres peine Perse peuples du nord peuvent Plutarque politique polygamie pourroit pouvoient pouvoir prince puissance de juger puissance exécutrice puissance législative punir raison regle république répudiation rois Romains Rome sénat seroient seroit servitude Servius Tullius stérilité sujets sûreté Tacite Tartares terres tion Tite-Live toyen tributs Voyez Wisigoths XVII
Popular passages
Page 180 - Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'idée que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une...
Page 45 - Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs : celui de faire des lois, celui d'exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers.
Page 45 - ... il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement. Il n'ya point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice.
Page 45 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 6 - Cette forme de gouvernement est une convention, par laquelle plusieurs corps politiques consentent à devenir citoyens d'un État plus grand qu'ils veulent former. C'est une société de sociétés qui en -font une nouvelle qui peut s'agrandir par de nouveaux associés , jusqu'à ce que sa puissance suffise à la sûreté de ceux qui se sont unis.
Page 55 - Si la puissance exécutrice n'a pas le droit d'arrêter les entreprises du corps législatif, " celui-ci sera despotique ; car , comme il pourra se donner tout le pouvoir qu'il peut imaginer , il anéantira toutes les autres puissances. Mais il ne faut pas que la puissance législative ait réciproquement la faculté d'arrêter la puissance exécutrice.
Page 181 - Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.
Page 131 - Il n'ya rien que la sagesse et la prudence doivent plus régler que cette portion qu'on ôte et cette portion qu'on laisse aux sujets. Ce n'est point à ce que le peuple peut donner qu'il faut mesurer les revenus publics, mais à ce qu'il doit donner; et si on les mesure à ce qu'il peut donner, il faut que ce soit du moins à ce qu'il peut toujours donner.
Page 17 - Le droit de la guerre dérive donc de la nécessité et du juste rigide. Si ceux qui dirigent la conscience ou les conseils des princes ne se tiennent pas là , tout est perdu ; et , lorsqu'on se fondera sur des principes arbitraires de gloire , de bienséance, d'utilité, des flots de sang inonderont la terre.
Page 34 - C'est ainsi qu'il fit ses conquêtes : voyons comment il les conserva. 11 résista à ceux qui voulaient qu'il traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il ne songea qu'à unir les deux nations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du peuple vaincu : il abandonna après la conquête tous les préjugés qui lui avaient servi à la faire: il prit les mœurs des Perses, pour ne pas...