Lettres intimes |
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Page ix
... n'en pouvait croire ses oreilles . L'œuvre total de Berlioz est considérable . Déjà , grâce à l'initiative de deux vaillants . chefs d'orchestre ( MM . Jules Pasdeloup et Édouard Colonne ) , le public d'aujourd'hui a pu connaître ...
... n'en pouvait croire ses oreilles . L'œuvre total de Berlioz est considérable . Déjà , grâce à l'initiative de deux vaillants . chefs d'orchestre ( MM . Jules Pasdeloup et Édouard Colonne ) , le public d'aujourd'hui a pu connaître ...
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... n'en plus finir . Ceux qui ont été les plus contents sont : Habeneck , Dérivis , Adolphe Nourrit , Dabadie , Prévost , mademoiselle Mori , Alexis Dupont , Schneit- zoeffer , Hérold , Rigel , etc. Il n'a rien manqué à mon succès , pas ...
... n'en plus finir . Ceux qui ont été les plus contents sont : Habeneck , Dérivis , Adolphe Nourrit , Dabadie , Prévost , mademoiselle Mori , Alexis Dupont , Schneit- zoeffer , Hérold , Rigel , etc. Il n'a rien manqué à mon succès , pas ...
Page 20
... n'en suis pas mort ... La preuve , c'est que je vous l'écris ... Que je suis seul ! ... Tous mes mus- cles tremblent comme ceux d'un mourant ! ... O mon ami , envoyez - moi un ouvrage ; jetez - moi un os à ronger ... Que la campagne est ...
... n'en suis pas mort ... La preuve , c'est que je vous l'écris ... Que je suis seul ! ... Tous mes mus- cles tremblent comme ceux d'un mourant ! ... O mon ami , envoyez - moi un ouvrage ; jetez - moi un os à ronger ... Que la campagne est ...
Page 30
... n'en pouvoir douter , que je deviendrais un colosse en musique ; j'ai dans la tête dẹpuis longtemps une symphonie descriptive de Faust qui fermente ; quand je lui donnerai la liberté , je veux qu'elle épouvante le monde musical . L ...
... n'en pouvoir douter , que je deviendrais un colosse en musique ; j'ai dans la tête dẹpuis longtemps une symphonie descriptive de Faust qui fermente ; quand je lui donnerai la liberté , je veux qu'elle épouvante le monde musical . L ...
Page 31
... n'en ont pas été surpris ; et , lorsque j'en viendrai à leur demander leur consentement , j'espère que la commotion sera très légère . Je vais lui envoyer ma partition à Amsterdam . Je n'ai mis que les initiales de son nom . Comment ...
... n'en ont pas été surpris ; et , lorsque j'en viendrai à leur demander leur consentement , j'espère que la commotion sera très légère . Je vais lui envoyer ma partition à Amsterdam . Je n'ai mis que les initiales de son nom . Comment ...
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Common terms and phrases
acte Adieu Adolphe Nourrit aller artistes avez Bade Béatrice beau Beethoven Belley Berlioz cent chanter chef d'orchestre cher ami cher Ferrand cher Humbert chestre choeur chose cœur concert Conservatoire Côte-Saint-André crois dernier Didon Dies iræ dire directeur donner écrire écris écrit écrivez-moi Émile Deschamps entendu envoyé êtes exécuté Faust femme Gazette musicale Glück Gounet Harold Henriette heures horrible immense J'ai reçu j'aurai j'avais j'en j'espère j'étais jamais joie journaux jours Juges l'ai l'Enfance du Christ l'Opéra l'orchestre laisser Léon de Wailly lettre Liszt Lyon m'avez m'en Madame Charton madame Ferrand matin Mélodies ment Meyerbeer Mille amitiés mois monde morceau musiciens musique n'ai opéra orchestre ouvrage parlé partition passer pense piano pleurer poème pourtant prochain remercie répétitions rien Rome Roméo et Juliette sais scène semaine septuor sera seulement Shakspeare soir souffre Spontini sublime succès Symphonie fantastique théâtre Théâtre-Italien tion trouver Troyens vais venir Vestale viens vient voilà Weber
Popular passages
Page 117 - Non, non : je l'ai conduite au fond des solitudes, Comme un amant jaloux d'une chaste beauté ; J'ai gardé ses beaux pieds des atteintes trop rudes Dont la terre eût blessé leur tendre nudité ; J'ai couronné son front d'étoiles immortelles, J'ai parfumé mon cœur pour lui faire un séjour, Et je n'ai rien laissé s'abriter sous ses ailes Que la prière et que l'amour...
Page 64 - Chaque muscle de mon corps frémit de douleur... Inutile!... Affreux!... Oh ! malheureuse ! si elle pouvait un instant concevoir toute la poésie, tout l'infini d'un pareil amour , elle volerait dans mes bras , dût-elle mourir de mon embrassement. J'étais sur le point de commencer ma grande symphonie (Épisode de la vie d'un artiste), où le développement de mon infernale passion doit être peint ; je l'ai toute dans la tête, mais je ne puis rien écrire... Attendons. Vous recevrez, en même...
Page 181 - Eh bien, oui, nous avons eu tort de croire qu'un livret d'opéra, roulant sur un intérêt d'art, sur une passion artiste, pourrait plaire à un public parisien.
Page 54 - Marinoni venait d'entrer en scène pour chanter une pasquinade italienne ; profitant de ce moment de calme, j'ai voulu me glisser entre les pupitres pour prendre une liasse de musique sur une banquette; le public m'a aperçu; alors les cris, les bravos ont recommencé, les artistes s'y sont mis, la grêle d'archets est tombée sur les violons, les basses, les pupitres; j'ai failli me trouver mal. Et des embrassades à n'en plus finir; mais vous n'étiez pas là!... En sortant, après que la foule...
Page 176 - J'en ai été enivré d'abord; puis j'ai pris le dessus, j'ai dominé mon sujet, et je crois à présent que ma partition sera passablement grande. Vous comprenez tout ce que ce mot ambitieux exige pour que j'en justifie l'usage; pourtant, si vous veniez m'entendre au mois de juillet, j'ai la prétention de croire que vous me le pardonneriez.
Page 134 - ... elle meurt de peur de retomber entre les mains de ce monstre et déclare qu'elle se jettera à l'eau plutôt que de redevenir sa propriété. On m'a parlé de cela avant-hier; elle veut absolument quitter la France; une idée m'est venue de l'emmener; on lui a parlé de moi, elle a voulu me voir, je l'ai vue, je l'ai un peu rassurée et consolée ; je lui ai proposé de m'accompagner à Berlin et de la placer quelque part dans les chœurs, par l'entremise de Spontini; elle y consent. Elle est...
Page 132 - ... part; il ya eu un reproche de ne pas l'aimer: là-dessus, je lui ai répondu, de guerre lasse, en m'empoisonnant à ses yeux. Cris affreux d'Henriette!... désespoir sublime!... rires atroces de ma part!... désir de revivre en voyant ses terribles protestations d'amour... émétique... ipécacuana! vomissements de deux heures.... Il n'est resté que deux grains d'opium; j'ai été malade trois jours, et j'ai survécu. Henriette, désespérée, a voulu réparer tout le mal qu'elle venait de me...
Page 20 - L'argent... toujours l'argent!... Oui, l'argent rend heureux. Si j'en avais beaucoup, je pourrais l'être, et la mort n'est pas le bonheur, il s'en faut de beaucoup. « Ni pendant... ni après... « Ni avant la vie? « Quand donc? « Jamais. « Inflexible nécessité ! ... « Et cependant le sang circule ; mon cœur bat comme s'il bondissait de joie.
Page 29 - Turner sait beaucoup d'autres choses sans doute, mais il s'obstine à me jurer qu'il ne sait rien; je n'aurais pas même su cela, si je n'avais pas arraché une partie de mon secret à sa femme. Je m'apercevais seulement, depuis quelque temps, qu'il me parlait de mes affaires avec plus de confiance et avec un air riant; un jour, il n'a pu s'empêcher de sortir de son flegme britannique en me disant : « Je réussirai, je vous dis, j'en suis sûr; si je pars avec elle pour « la Hollande, je suis...
Page 75 - que Dieu vous ait donné une telle organisation musicale sans » dessein? Vous ne devez pas abandonner la tâche qui vous est « confiée; je vous défends de me suivre si je meurs. » Mais elle ne mourra pas. Non, ces yeux si pleins de génie, cette taille élancée, tout cet être délicieux paraît plutôt prêt à prendre son vol vers les cieux qu'à tomber flétri sous la terre humide.