Les métamorphoses, Volume 3Crapelet, 1808 |
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... pleurs mouillent ses yeux ; et ses mains paternelles , Ses mains tombent deux fois , sans attacher les ailes . Il embrasse son fils : une secrète voix Lui dit qu'il l'embrassait pour la dernière fois . Il s'élève dans l'air , l'appelle ...
... pleurs mouillent ses yeux ; et ses mains paternelles , Ses mains tombent deux fois , sans attacher les ailes . Il embrasse son fils : une secrète voix Lui dit qu'il l'embrassait pour la dernière fois . Il s'élève dans l'air , l'appelle ...
Page 47
... pleurs , A ses gémissemens succède le silence , Le sombre désespoir , la soif de la vengeance . Elle garde un tison qu'au jour qu'elle eut un fils , Sur un autel ardent les Parques avaient mis ; Et sur un noir fuseau filant sa destinée ...
... pleurs , A ses gémissemens succède le silence , Le sombre désespoir , la soif de la vengeance . Elle garde un tison qu'au jour qu'elle eut un fils , Sur un autel ardent les Parques avaient mis ; Et sur un noir fuseau filant sa destinée ...
Page 49
... pleurs ; Et leur source aussi - tôt se rouvre à ses douleurs . Telle que par deux vents la nacelle poussée , Cède au flux et reflux de l'onde courroucée ; Telle entre deux partis , ou violens ou doux , Elle flotte , et résiste , ou cède ...
... pleurs ; Et leur source aussi - tôt se rouvre à ses douleurs . Telle que par deux vents la nacelle poussée , Cède au flux et reflux de l'onde courroucée ; Telle entre deux partis , ou violens ou doux , Elle flotte , et résiste , ou cède ...
Page 55
... pleurs . Diane est trop vengée , et son courroux se lasse . Elle a du triste Enée assez puni la race . Exsatiata domûs , præter Gorgenque , nurumque Nobilis Alcmenæ , LIVRE VIII . 55 Les sœurs de Méléagre changées en Oiseaux.
... pleurs . Diane est trop vengée , et son courroux se lasse . Elle a du triste Enée assez puni la race . Exsatiata domûs , præter Gorgenque , nurumque Nobilis Alcmenæ , LIVRE VIII . 55 Les sœurs de Méléagre changées en Oiseaux.
Page 98
... pleurs mouillent ses yeux ; et ses mains paternelles , Ses mains tombent deux fois , sans attacher les ailes . Le P. Colonia cite la fable de Dédale et d'Icare comme un modèle de narration , où l'on trouve cette élégance , cet intérêt ...
... pleurs mouillent ses yeux ; et ses mains paternelles , Ses mains tombent deux fois , sans attacher les ailes . Le P. Colonia cite la fable de Dédale et d'Icare comme un modèle de narration , où l'on trouve cette élégance , cet intérêt ...
Contents
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Popular passages
Page 380 - Phoebus adire potest: nebulae caligine mixtae exhalantur humo dubiaeque crepuscula lucis. non vigil ales ibi cristati cantibus oris evocat Auroram, nee voce silentia rumpunt sollicitive canes canibusve sagacior anser: non fera, non pecudes, non moti flamine rami humanaeve sonum reddunt convicia linguae.
Page 410 - Comme roi des auteurs, qu'on l'élève à l'empire, Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire ; Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : ' Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 380 - Est prope Cimmerios longo spelunca recessu, mons cavus, ignavi domus et penetralia Somni, quo numquam radiis oriens mediusve cadensve Phoebus adire potest : nebulae caligine mixtae 595 exhalantur humo dubiaeque crepuscula lucis.
Page 419 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ; Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau. Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 312 - Je le vois trop ; les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
Page 102 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner...
Page 197 - On le craint; tout est examiné. A d'illustres parents s'il doit son origine , La splendeur de son sort doit hâter sa ruine : Dans le vulgaire obscur si le sort l'a placé, Qu'importé qu'au hasard un sang vil soit versé? Est-ce aux rois à garder cette lente justice ? Leur sûreté souvent dépend d'un prompt supplice. N'allons point les gêner d'un soin embarrassant : Dès qu'on leur est suspect , on n'est plus innocent.
Page 319 - Je m'étais toute ma vie exercé en ce genre de poésie que nous nommons héroïque : c'est assurément le plus beau de tous, le plus fleuri, le plus susceptible d'ornements et de ces figures nobles et hardies qui font une langue à part, une langue assez charmante pour mériter qu'on l'appelle la langue des dieux.
Page 24 - Calymne, cum puer audaci coepit gaudere volatu deseruitque ducem caelique cupidine tractus altius egit iter. rapidi vicinia solis mollit odoratas, pennarum vincula, ceras; tabuerant cerae : nudos quatit ille lacertos, remigioque carens non ullas percipit auras, oraque caerulea patrium clamantia nomen excipiuntur aqua, quae nomen traxit ab illo. at pater infelix, nee iam pater, "Icare", dixit, "Icare", dixit "ubi es?
Page 300 - Prît à filer leur trame une peine éternelle; Bien loin que mon pouvoir l'empêchât de finir, Je demande un moment, et ne puis l'obtenir. Noires divinités du ténébreux empire, Dont le pouvoir s'étend sur tout ce qui respire, Rois des peuples légers, souffrez que mon amant De son triste départ me console un moment. Vous ne le perdrez point : le trésor que je pleure Ornera tôt ou tard votre sombre demeure.