Les métamorphoses, Volume 3Crapelet, 1808 |
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Page 27
Ovid. VI . Perdix changé en perdrix . TÉMOIN sur un rameau de sa douleur mortelle , La perdrix , en chantant , triomphe et bat de l'aîle . Dédale ! cet oiseau , nouvel hôte des airs , De ton crime à jamais instruira l'univers : mère d'un ...
Ovid. VI . Perdix changé en perdrix . TÉMOIN sur un rameau de sa douleur mortelle , La perdrix , en chantant , triomphe et bat de l'aîle . Dédale ! cet oiseau , nouvel hôte des airs , De ton crime à jamais instruira l'univers : mère d'un ...
Page 47
... douleur abandonnée en proie , Elle change en cyprès ses guirlandes de fleurs . Au nom du meurtrier , immobile et sans pleurs , A ses gémissemens succède le silence , Le sombre désespoir , la soif de la vengeance . Elle garde un tison qu ...
... douleur abandonnée en proie , Elle change en cyprès ses guirlandes de fleurs . Au nom du meurtrier , immobile et sans pleurs , A ses gémissemens succède le silence , Le sombre désespoir , la soif de la vengeance . Elle garde un tison qu ...
Page 49
... douleurs . Telle que par deux vents la nacelle poussée , Cède au flux et reflux de l'onde courroucée ; Telle entre deux partis , ou violens ou doux , Elle flotte , et résiste , ou cède à son courroux . La vengeance l'emporte : elle est ...
... douleurs . Telle que par deux vents la nacelle poussée , Cède au flux et reflux de l'onde courroucée ; Telle entre deux partis , ou violens ou doux , Elle flotte , et résiste , ou cède à son courroux . La vengeance l'emporte : elle est ...
Page 53
... douleurs . Sa voix mourante appelle et son frère et ses sœurs , Et son malheureux père , et sa mère elle - même , Et toi , jeune beauté , qu'il va perdre et qu'il aime .. Cum gemitu , sociamque tori vocat ore supremo ; Forsitan LIVRE ...
... douleurs . Sa voix mourante appelle et son frère et ses sœurs , Et son malheureux père , et sa mère elle - même , Et toi , jeune beauté , qu'il va perdre et qu'il aime .. Cum gemitu , sociamque tori vocat ore supremo ; Forsitan LIVRE ...
Page 55
... douleurs . On les voit outrager leurs cheveux et leurs charmes , Se pencher sur son corps , l'arroser de leurs larmes , Couvrir de leurs baisers son front pâle et glacé , Et le bûcher funèbre où leur frère est placé . Quand il n'est ...
... douleurs . On les voit outrager leurs cheveux et leurs charmes , Se pencher sur son corps , l'arroser de leurs larmes , Couvrir de leurs baisers son front pâle et glacé , Et le bûcher funèbre où leur frère est placé . Quand il n'est ...
Contents
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Popular passages
Page 380 - Phoebus adire potest: nebulae caligine mixtae exhalantur humo dubiaeque crepuscula lucis. non vigil ales ibi cristati cantibus oris evocat Auroram, nee voce silentia rumpunt sollicitive canes canibusve sagacior anser: non fera, non pecudes, non moti flamine rami humanaeve sonum reddunt convicia linguae.
Page 410 - Comme roi des auteurs, qu'on l'élève à l'empire, Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire ; Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : ' Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 380 - Est prope Cimmerios longo spelunca recessu, mons cavus, ignavi domus et penetralia Somni, quo numquam radiis oriens mediusve cadensve Phoebus adire potest : nebulae caligine mixtae 595 exhalantur humo dubiaeque crepuscula lucis.
Page 419 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ; Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau. Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 312 - Je le vois trop ; les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
Page 102 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner...
Page 197 - On le craint; tout est examiné. A d'illustres parents s'il doit son origine , La splendeur de son sort doit hâter sa ruine : Dans le vulgaire obscur si le sort l'a placé, Qu'importé qu'au hasard un sang vil soit versé? Est-ce aux rois à garder cette lente justice ? Leur sûreté souvent dépend d'un prompt supplice. N'allons point les gêner d'un soin embarrassant : Dès qu'on leur est suspect , on n'est plus innocent.
Page 319 - Je m'étais toute ma vie exercé en ce genre de poésie que nous nommons héroïque : c'est assurément le plus beau de tous, le plus fleuri, le plus susceptible d'ornements et de ces figures nobles et hardies qui font une langue à part, une langue assez charmante pour mériter qu'on l'appelle la langue des dieux.
Page 24 - Calymne, cum puer audaci coepit gaudere volatu deseruitque ducem caelique cupidine tractus altius egit iter. rapidi vicinia solis mollit odoratas, pennarum vincula, ceras; tabuerant cerae : nudos quatit ille lacertos, remigioque carens non ullas percipit auras, oraque caerulea patrium clamantia nomen excipiuntur aqua, quae nomen traxit ab illo. at pater infelix, nee iam pater, "Icare", dixit, "Icare", dixit "ubi es?
Page 300 - Prît à filer leur trame une peine éternelle; Bien loin que mon pouvoir l'empêchât de finir, Je demande un moment, et ne puis l'obtenir. Noires divinités du ténébreux empire, Dont le pouvoir s'étend sur tout ce qui respire, Rois des peuples légers, souffrez que mon amant De son triste départ me console un moment. Vous ne le perdrez point : le trésor que je pleure Ornera tôt ou tard votre sombre demeure.