La littérature française au dix-huitième siècle |
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... S'il y a un écrivain qu'on ne lit plus , c'est bien l'abbé de Saint - Pierre il a cela de commun avec bien d'autres ; seulement , s'il revenait au monde , l'indifférence du public pour ses ouvrages ne lui causerait aucun étonnement ; il ...
... S'il y a un écrivain qu'on ne lit plus , c'est bien l'abbé de Saint - Pierre il a cela de commun avec bien d'autres ; seulement , s'il revenait au monde , l'indifférence du public pour ses ouvrages ne lui causerait aucun étonnement ; il ...
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... s'il n'en avait été expulsé . Il y entra sans aucun titre littéraire , il en sortit violem- ment le jour où il en eut acquis . Ce ne fut pas le Projet de paix perpétuelle dont les deux premiers volumes pa- rurent en 1713 et le dernier ...
... s'il n'en avait été expulsé . Il y entra sans aucun titre littéraire , il en sortit violem- ment le jour où il en eut acquis . Ce ne fut pas le Projet de paix perpétuelle dont les deux premiers volumes pa- rurent en 1713 et le dernier ...
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... s'il remarqua en 1742 , un an avant sa mort , un jeune Genevois qui fit son en- trée chez Mme Dupin , et qui s'appelait Jean - Jacques Rousseau . Celui - ci à coup sûr le remarqua , et vingt ans plus tard essaya d'introduire un peu de ...
... s'il remarqua en 1742 , un an avant sa mort , un jeune Genevois qui fit son en- trée chez Mme Dupin , et qui s'appelait Jean - Jacques Rousseau . Celui - ci à coup sûr le remarqua , et vingt ans plus tard essaya d'introduire un peu de ...
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... S'il avait vécu vingt ans de plus , peut - être eût - il compris que dans tous les pays , surtout en France , il ne suffit pas d'avoir des idées , il faut savoir les rendre . C'est ce qu'exprimait si bien Buffon dix ans plus tard , dans ...
... S'il avait vécu vingt ans de plus , peut - être eût - il compris que dans tous les pays , surtout en France , il ne suffit pas d'avoir des idées , il faut savoir les rendre . C'est ce qu'exprimait si bien Buffon dix ans plus tard , dans ...
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... public des pouvoirs les plus étendus . En ré- sumé , les sujets étaient condamnés à être heureux , heureux à la façon de l'abbé de Saint - Pierre . Sur ce point , on sait s'il a fait école . Il 32 L'ABBÉ DE SAINT - PIERRE.
... public des pouvoirs les plus étendus . En ré- sumé , les sujets étaient condamnés à être heureux , heureux à la façon de l'abbé de Saint - Pierre . Sur ce point , on sait s'il a fait école . Il 32 L'ABBÉ DE SAINT - PIERRE.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 216 - ... j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même, Etre éternel! Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables : qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité, et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose : « Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 272 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 272 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 101 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 351 - Quand verra-t-on naître des poètes? Ce sera après les temps de désastres et de grands malheurs ; lorsque les peuples harassés commenceront à respirer. Alors les imaginations, ébranlées par des spectacles terribles, peindront des choses inconnues à ceux qui n'en ont pas été les témoins. N'avons-nous pas éprouvé, dans quelques circonstances, une sorte de terreur qui nous était étrangère? Pourquoi n'at-elle rien produit? N'avons-nous plus de génie?
Page 113 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 102 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 247 - ... ont bâtis dans leur imagination. Du reste, renversant, détruisant, foulant aux pieds tout ce que les hommes respectent, ils ôtent aux affligés la dernière consolation de leur misère, aux puissants et aux riches le seul frein de leurs passions; ils arrachent du fond des cœurs le remords du crime, l'espoir de la vertu , et se vantent encore d'être les bienfaiteurs du genre humain.
Page 270 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 402 - De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles...