Théorie de l'homme intellectuel et moralMallet-Bachelier, 1857 - 234 pages |
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... raison comme inséparable du bonheur de la société dont il est membre . L'amour du bien social devient ensuite assez fort chez l'homme vertueux , pour qu'il fasse à ce bien social le sacrifice volontaire de ses intérêts particuliers , ce ...
... raison comme inséparable du bonheur de la société dont il est membre . L'amour du bien social devient ensuite assez fort chez l'homme vertueux , pour qu'il fasse à ce bien social le sacrifice volontaire de ses intérêts particuliers , ce ...
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... raison . Ils les accep- tent néanmoins comme tous les préjugés reçus ; et ils les aiment et les défendent avec une per- suasion qui les leur fait enfin considérer comme innées , parce qu'ils ont perdu les traces de leur origine . C'est ...
... raison . Ils les accep- tent néanmoins comme tous les préjugés reçus ; et ils les aiment et les défendent avec une per- suasion qui les leur fait enfin considérer comme innées , parce qu'ils ont perdu les traces de leur origine . C'est ...
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... raison , à détester ceux qui la troublent . Les mœurs et les lois instituées pour cimenter et fortifier cette grande association , dérivent donc évidemment du besoin de chacun de ses membres et des facultés que ce besoin détermine ...
... raison , à détester ceux qui la troublent . Les mœurs et les lois instituées pour cimenter et fortifier cette grande association , dérivent donc évidemment du besoin de chacun de ses membres et des facultés que ce besoin détermine ...
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... raison des services qu'il rend à la patrie . La justice du souverain , qui n'est que son propre intérêt confondu , comme on le voit , avec l'intérêt général , l'oblige encore à n'affran- chir personne de l'obéissance aux lois , et à ne ...
... raison des services qu'il rend à la patrie . La justice du souverain , qui n'est que son propre intérêt confondu , comme on le voit , avec l'intérêt général , l'oblige encore à n'affran- chir personne de l'obéissance aux lois , et à ne ...
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... raison quand il brise ses fers . Son in- térêt ne se rattache pas à l'existence de l'ordre politique et social au milieu duquel il est malgré lui forcé de vivre . Tout au contraire , l'état de servitude n'étant que le résultat et la ...
... raison quand il brise ses fers . Son in- térêt ne se rattache pas à l'existence de l'ordre politique et social au milieu duquel il est malgré lui forcé de vivre . Tout au contraire , l'état de servitude n'étant que le résultat et la ...
Common terms and phrases
absolument abstraite et générale aimer Aristote attributs axiomes besoin d'en connaître besoins bonheur c'est-à-dire certitude CHAP Condillac connaissances conscience conséquent corps d'idées démontrer Descartes désinence détermine Dieu dire doctrine donner éclectiques effet elle-même enfin engendre esprit essence exégèse existe exprime facultés force frères Montgolfier genre hommes idées sensibles individuelle intel intellectuel intuitif j'ai jamais Jean Hus Kant l'âme l'amour l'analyse l'attribut l'entendement l'homme l'idée l'intérêt l'ordre langage lois lui-même Malebranche manière matériel Matière ment Messieurs métaphysique méthode modifications mœurs monde Montesquieu morale mots moyen nature nécessaires nombre nomme notions objet Panthéisme passer pensée perceptions personnalité peuple phénomènes philosophes physique politique précédé d'une préposition précisément premier primitive principes abstraits proposition propre qu'une question quod raison rapport rationalisme rien rigoureusement science scolastique sensations sentiment serait seul signes social sorte Spinosa Substance succession sujet syllogisme synthèse Théisme Théodore Jouffroy tion tristitia universelle verbe étre vérité vertu Voilà Voltaire vrai
Popular passages
Page 157 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 186 - L'âme des grands travaux, l'objet des nobles vœux, Que tout mortel embrasse, ou désire, ou rappelle, Qui vit dans tous les cœurs, et dont le nom sacré Dans les cours des tyrans est tout bas adoré : La Liberté.
Page 220 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit. C'est là le comble de ses difficultés, et cependant c'est son propre être : Modus quo corporibus adh&ret spiritus comprehendi ab hominibus non potest; et hoc tamen homo est1.
Page 151 - Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité. La quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l'immortalité; si les ouvrages qui les contiennent ne...
Page 186 - Que tout mortel embrasse, ou désire, ou rappelle, Qui vit dans tous les cœurs, et dont le nom sacré Dans les cours des tyrans est tout bas adoré, La Liberté. J'ai vu cette déesse altière, Avec égalité répandant tous les biens, Descendre de Morat en habit de guerrière, ' Les mains teintes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles le Téméraire.
Page 172 - Veneris nurus; sed me magna deum genetrix his detinet oris. iamque vale et nati serva communis amorem.' haec ubi dicta dedit, lacrimantem et multa volentem 790 dicere deseruit, tenuisque recessit in auras. ter conatus ibi collo dare bracchia circum ; ter frustra comprensa manus effugit imago, par levibus ventis volucrique simillima somno.
Page 27 - Il peut y en avoir d'arbitraires; il n'y en a même que trop : mais celles qui déterminent si nos actions sont bonnes ou mauvaises ne le sont pas et ne peuvent pas l'être. Elles sont notre ouvrage, parce que ce sont des conventions que nous avons faites : cependant nous ne les avons pas faites seuls...
Page 42 - Adieu, les palmes immortelles, Vrai songe d'une âme de feu ! L'air manquait : j'ai fermé mes ailes. Adieu!
Page 158 - D'être Napoléon, l'empereur radieux; D'être Dante, à son nom rendant les voix muettes. Sans doute ils sont heureux les héros, les poètes, Ceux que le bras fait rois, ceux que l'esprit fait dieux!
Page 158 - Sont-ils d'une autre espèce, ont-ils d'autres ressorts ? C'est du même limon que tous ont pris naissance : Dans la même faiblesse ils traînent leur enfance ; Et le riche et le pauvre, et le faible et le fort, Vont tous également des douleurs à la mort. " Eh quoi ! " me dira-t-on, "quelle erreur est la vôtre...