Bibliothèque universelle de Genéve, Volumes 17-18

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A. Cherbuliez, 1838 - Agriculture
 

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Popular passages

Page 270 - On dirait qu'un petit nombre d'hommes, après s'être partagé la terre, ont fait des lois d'union et de garantie contre la multitude, comme ils auraient mis des abris dans les bois pour se défendre des bêtes sauvages.
Page 270 - ... bêtes sauvages. Cependant, on ose le dire, après avoir établi les lois de propriété, de justice et de liberté, on n'a presque rien fait encore pour la classe la plus nombreuse des citoyens. Que nous importent vos lois de propriété, pourraientils dire? nous ne possédons rien. Vos lois de justice? nous n'avons rien à défendre. Vos lois de liberté? si nous ne travaillons pas demain, nous mourrons.
Page 67 - Ensuite: ceux-là gouverneront toujours le monde qui sont d'unt nature meilleure. Mais si les peuples restent long-temps livrés à l'anarchie. s'ils ne s'accordent pas à prendre un des leurs pour monarque, s'ils ne sont point conquis par une nation meilleure qui les sauve en les soumettant; alors au dernier des maux, la Providence applique un remède extrême.
Page 315 - C'est par moi que l'on va dans la cité des pleurs, « C'est par moi que l'on va dans le champ des douleurs. « C'est par moi que l'on va chez la race damnée ! « La justice a conduit la main dont je suis née ; « Or le Père et le Fils, et l'Esprit souverain « Font, depuis le chaos, tourner mes gonds d'airain: * Rien n'existe avant moi , que choses sans naissance. ••• Vous qui passez mon seuil, laissez là l'espérance.
Page 247 - Un quart-d'heure après, Brissac replace les gardes. Le Roi, en arrivant, est étonné d'une solitude si extraordinaire. Brissac lui en dit la raison : le Roi en rit, et peut-être excusa-t-il l'indifférence qu'on marquoit pour le salut par le respect et la crainte qu'on témoignoit pour sa personne.
Page 272 - ... dépenses urgentes ; tous les effets du gouvernement étaient dépréciés; le crédit était nul. Les embarras, déjà si grands, furent bientôt compliqués par des besoins extraordinaires ; la disette rendit la misère générale ; les achats de grains et les secours pécuniaires s'élevèrent à 70 millions.
Page 315 - Maître, dis-je en tremblant, ces paroles sont dures! » Et lui : « Mon fils, il faut qu'en ton cœur tu t'assures; Nous sommes arrivés aux lieux où je t'ai dit Que tu devrais bientôt voir le peuple maudit Qui ne pourra jouir de la béatitude.
Page 274 - ... et si particulière pour le gouvernement d'Angleterre; car si, de bonne heure, mes réflexions et mes discours durent se ressentir de l'opinion dont j'étais pénétré, de bonne heure aussi je vis l'éloignement du roi pour tout ce qui pouvait ressembler aux usages et aux institutions politiques de l'Angleterre (i).
Page 186 - Ce qui précède fait voir que le bitume d'Arbagnoux diffère de l'asphalte de Seyssel par son infusibilité à la température de l'ébullition de l'eau, et par son insolubilité dans l'éther et dans l'essence de térébenthine. Il est douteux, par conséquent, qu'il puisse servir aux mêmes usages. 4° On trouve auprès de Belley un minerai de bitume tout à fait semblable au précédent. Il y existe en quantité très-considérable , puisqu'on le rencontre presque partout, près de la surface...
Page 67 - Guéris par un si terrible remède, les peuples deviennent comme engourdis et stupides, ne connaissent plus les rafinemens, les plaisirs ni le faste, mais seulement les choses les plus nécessaires à la vie. Le petit nombre d'hommes qui restent à la fin , se trouvant dans l'abondance des choses nécessaires, redeviennent naturellement sociables; l'antique simplicité des premiers âges...

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