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Impr. et Fonderie stéréotypes de Pierre Didot l'aßné et de Firmin Didot, 1816
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 71 - Le droit des gens est naturellement fondĂ© sur ce principe, que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible , sans nuire Ă  leurs vĂ©ritables intĂ©rĂȘts.‎
Page 65 - Les lois, dans la signification la plus Ă©tendue, sont les rapports nĂ©cessaires qui dĂ©rivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les ĂȘtres ont leurs lois : la divinitĂ© a ses lois, le monde matĂ©riel a ses lois, les intelligences supĂ©rieures Ă  l'homme ont leurs lois, les bĂȘtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.‎
Page 67 - Avant qu'il y eĂ»t des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou dĂ©fendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eĂ»t tracĂ© de cercle, tous les rayons n'Ă©taient pas Ă©gaux. Il faut donc avouer des rapports d'Ă©quitĂ© antĂ©rieurs Ă  la loi positive qui les Ă©tablit...‎
Page 63 - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eĂ»t de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pĂ»t mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste oĂč l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.‎
Page 164 - Pour former un gouvernement modĂ©rĂ©, il faut combiner les puissances, les rĂ©gler, les tempĂ©rer, les faire agir; donner, pour ainsi dire, un lest Ă  l'une pour la mettre en Ă©tat de rĂ©sister Ă  une autre : c'est un chef-d'Ɠuvre de lĂ©gislation , que le hasard fait rarement, et que rarement on laisse faire Ă  la prudence.‎
Page 102 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique; il les lie par son action mĂȘme ; et il se trouve que chacun va au bien commun , croyant aller Ă  ses intĂ©rĂȘts particuliers.‎
Page 104 - COMME il faut de la vertu dans une rĂ©publique , et dans une monarchie de l'honneur , il faut de la CRAINTE dans un gouvernement despotique : pour la vertu , elle n'y est point nĂ©cessaire , et l'honneur y serait dangereux.‎
Page 87 - E s pouvoirs intermĂ©diaires , subordonnĂ©s et dĂ©pendants, constituent la nature du gouvernement monarchique, c'est-Ă -dire de celui oĂč un seul gouverne par des lois fondamentales.‎
Page 72 - ... elles doivent se rapporter au degrĂ© de libertĂ© que la constitution peut souffrir, Ă  la religion des habitants, Ă  leurs inclinations, Ă  leurs richesses, Ă  leur nombre, Ă  leur commerce, Ă  leurs mƓurs , Ă  leurs maniĂšres. Enfin elles ont des rapports entre elles ; elles en ont avec leur origine , avec l'objet -du lĂ©gislateur, avec l'ordre des choses sur lesquelles elles sont Ă©tablies. C'est dans toutes ces vues qu'il faut les considĂ©rer. C'est ce que j'entreprends de faire dans cet...‎
Page 62 - Ici, bien des vĂ©ritĂ©s ne se feront sentir qu'aprĂšs qu'on aura vu la chaĂźne qui les lie Ă  d'autres.‎

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