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Ces trésors arrondis, ces perles que l'aurore
De l'onde orientale autrefois vit éclore.
Il veut, etc.

PAGE 71, VERS 17.

Des plafonds élevés trente lustres descendent;
Ils s'allument; la nuit cède aux feux qu'ils répandent.
Didon alors demande un riche vase d'or, etc.

VARIANTES.

DU LIVRE DEUXIÈME.

PAGE 113, VERS 1.

On se presse, on attend dans un profond silence; De sa couche élevée Énée ainsi commence:

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Reine, il faut donc rouvrir cette source de pleurs,

Il faut donc d'Ilion retracer les malheurs,

Vous rappeler l'horreur de ce jour lamentable,
Qui vit d'un grand état la chute épouvantable!
J'ai vu, j'ai partagé ces désastres affreux.
Hélas! en écoutant, etc.

IBID., VERS 15.

La nuit tombe; et montant sur l'horizon vermeil,
Déja l'aube naissante invite au doux sommeil :
Mais, si de nos malheurs, etc.

Vous

PAGE 117, VERS 10.

croyez en effet l'ennemi loin de nous:
Ses présents, je le crains, cachent quelque artifice.
Ignorez-vous les Grecs? ignorez-vous Ulysse?
Ou les Grecs sont cachés, etc.

IBID., VERS 19.

A ces mots, saisissant sa javeline immense,

De son bras vigoureux avec force il la lance.
Le trait part, siffle, vole, et s'arrête en tremblant;

La masse est ébranlée, et dans son vaste flanc

De ses concavités les profondeurs gémirent.
Les Troyens aveuglés vainement l'entendirent.
Sans cet aveuglement, sans le courroux des dieux,
Dans les flancs entr'ouverts du colosse odieux,
Nous aurions étouffé les fléaux près d'éclore;
Et toi, chère Ilion, etc.

PAGE 117, VERS 29.

Cependant, vers le roi quelques bergers troyens Trainoient un inconnu tout chargé de liens, Qui, pour servir des Grecs, etc.

PAGE 119, VERS 3.

Jeune, hardi, tout prêt à l'un ou l'autre sort,
Résolu de tromper, ou de souffrir la mort.

IBID., VERS 23.

« Le sort a pu, sur moi déployant sa rigueur, Me rendre malheureux, mais non pas imposteur.

PAGE 121, VERS 8.

«Mais lorsque Ulysse enfin eut à sa lâche envie, Vous ne l'ignorez pas.....

PAGE 125, VERS 9.

« Jamais mes tristes yeux

Ne reverront ces champs qu'habitoient nos aïeux.

IBID., VERS 13.

« Ils expieront ma fuite, et leur malheureux sang

Teindra ce fer cruel qui dut

percer mon flanc.

IBID., VERS 20.

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Captif, on te pardonne,

Sois libre, lui dit-il d'un ton plein de douceur;

Oublie ici les Grecs et leur vaine fureur:

Nous t'adoptons, etc.

PAGE 129, VERS 9.

« De Pallas à vos murs ne rendît la faveur :

Car, si quelqu'un de vous, d'un bras profanateur,
Attentoit sur ce don, etc.

PAGE 131, VERS 5.

Ils abordent ensemble, ils s'élancent des mers;
Leurs yeux, rouges de sang, lancent d'affreux éclairs:
Et les rapides dards de leurs langues brûlantes
S'agitent en sifflant dans leurs gueules béantes.

IBID., VERS 15.

L'enveloppe, l'étouffe, arrache de son flanc

D'affreux lambeaux, suivis de longs ruisseaux de sang. Le père accourt; tous deux à l'instant le saisissent, D'épouvantables noeuds tous les deux l'investissent.

IBID., VERS 21.

Ils redoublent encore, et leur tête effrayante
Élève encore en l'air sa crête triomphante.
Ils redoublent leurs nœuds, et leur tête hideuse
Dépasse encor son front de sa crête orgueilleuse.

IBID., VERS 27.

Il exhale sa rage en hurlements horribles.

Tel, d'un coup incertain par la hache frappé.....
Tel, secouant encor le fer qui l'a frappé,
Mugit un fier taureau, de l'autel échappé.
Enfin, dans les liens du couple sanguinaire
Il meurt.... et de Pallas gagnant le sanctuaire,
Aux pieds de la déesse, et sous son bouclier,
Ses superbes vengeurs vont se réfugier.

PAGE 133, VERS II.

Lancer un fer impie, et d'un bras sacrilege,
D'un présent fait aux dieux souiller le privilège.
Il faut fléchir Pallas, il faut offrir des voeux,
Et conduire en nos murs ce colosse pompeux. »
Recelant dans son sein l'appareil des batailles,

La masse énorme arrive, et franchit nos murailles;
Un choeur nombreux d'enfants en chantant la conduit,
Et se plait à toucher les câbles qu'elle suit.

Elle entre enfin, elle entre en menaçant la ville.

O Troie! ô ma patrie ! ô vénérable asile!

Murs peuplés de héros! murs bâtis par les dieux!
Quatre fois, etc.

PAGE 135, VERS II.

Et cependant le ciel, dans son immense tour,

A ramené la nuit triomphante du jour;

Déja, du haut des cieux jetant ses crêpes sombres,

Avec ses noirs habits et ses muettes ombres,

Sur le vaste Océan elle tombe, et ses mains

D'un grand voile ont couvert, etc.

Cependant, sur les mers la nuit tombe, et ses mains
D'un long voile ont couvert, etc.

PAGE 137, VERS 21.

Sa barbe hérissée et ses sourcils hideux,

Le

sang noir et glacé, etc.

L'arène ensanglantée.

Dieux ! qu'il m'attendrissoit! qu'Hector ressembloit peu
A ce terrible Hector, qui, fier et l'œil en feu,
Lançoit aux vaisseaux grecs les flammes dévorantes,
Et d'Achille emportoit les dépouilles fumantes!
Meurtri, défiguré, percé des mêmes coups

Que sous nos murs cent fois il affronta pour nous,

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