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(Answer both a and b.)

a) Paraphrase the following lines from Matthew Arnold, restating each idea in

simple prose:

Quiet Work

One lesson, Nature, let me learn of thee,
One lesson which in every wind is blown,

One lesson of two duties kept at one

Though the loud world proclaim their enmity-
Of toil unsever'd from tranquillity!

Of labor, that in lasting fruit outgrows
Far noisier schemes, accomplish'd in repose,
Too great for haste, too high for rivalry!
Yes, while on earth a thousand discords ring,
Man's fitful uproar mingling with his toil,
Still do thy sleepless ministers move on,
Their glorious tasks in silence perfecting;
Still working, blaming still our vain turmoil,
Laborers that shall not fail, when man is gone.

b) What is the lesson which Arnold finds in nature?

PART IV

(Answer either 1 or 2.)

1. Define four of the following terms, and illustrate each by at least one example or title:

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2. Define five of the following words, and write sentences illustrating their

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Alors la grand'mère sortit et tira le verrou. Presque aussitôt cinq ou six officiers russes, avec leurs shakos relevés devant, entrèrent en se penchant sous la porte, et regardant à droite et à gauche . . . La grand'mère les suivait, et le premier d'entre eux, un vieux tout gris, grand, sec, la figure longue, dit en bon français:

—Du feu! ma bonne femme, du feu! . . . Dépêchons-nous!

Jamais je n'ai vu ma grand'mère aussi troublée; elle se dépêchait d'obéir, de tirer les braises1 de la cendre et de mettre dessus un bon fagot, en soufflant de toutes ses forces .. Elle avait eu terriblement peur: elle avait cru qu'on venait nous piller.

Au bout de quelques instants, les Russes se mirent à regarder de tous les côtés notre chambre, les poutres2 du plafond, les images de sainte Madeleine et saint Nicholas, le petit escalier au fond, la huche à pain,3 etc. Ils causaient entre eux en russe ... Cela durait depuis environ un quart d'heure, lorsqu'on entendit dehors leur régiment se remettre en marche Aussitôt le vieux demanda si l'on voyait notre maison de la ville, et la grand'mère lui répondit que non, parce qu'elle était au-dessous de la côte . . . Les autres étaient déjà sortis, et le vieux finit par dire:

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-C'est bon! . . . Vous laisserez la porte ouverte Les soldats sont fatigués, ils peuvent avoir besoin de boire, de se réchauffer un instant. Soyez tranquille, on ne veut pas vous faire de mal . . . Au contraire nous sommes vos amis nous n'avons affaire qu'à votre empereur.—ERCKMANNCHATRIAN

...

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Translate into French (write all numbers in full):

1. As we entered the room, grandmother raised her head.

2. It is always she who opens the door when I arrive home.

3. In that little parlor one sees many old pictures.

4. When you come to see us in our little house she will show them to you.

5. No, it was not he, but the uncle of a friend of hers.

6. Although he was afraid, he did not hesitate to open the door.

(SEE NEXT PAGE)

8. If it were not so cold outside, he would go out with them.

9. She gave the soldiers bread and water, but she did not give him any, did she? 10. It was half-past eleven when that regiment passed through our village.

PART III

1. Write the five principal parts of: croire, voir, venir, se rappeler.

2. Conjugate the present indicative of faire; past definite (preterite) of écrire and se venger; conditional of courir.

3. Change the following sentences to the negative interrogative form: (1) Nous nous étions dépêchés de sortir. (2) Le vieux parlait français. (3) Les soldats se sont remis en marche. (4) Mon ami le leur dira.

4. Write French sentences to show how the pronouns cela, dont, personne, and celle are used. Translate these sentences.

5. Copy the following passage and cross out the silent letters: "Presque aussitôt six officiers russes entrèrent en se penchant sous la porte, et regardant à droite et à gauche."

PART IV

Answer (in complete French sentences) the following questions:

1. Pourquoi la grand'mère avait-elle peur? 2. Comment les officiers sont-ils entrés? 3. Que demandèrent-ils? 4. Depuis quand étaient-ils là ?

5. Quand ces hommes partirent-ils ? 6. De quoi pouvaient-ils avoir besoin ?

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1. Quand le printemps fut venu:-Si nous allions à l'entrée des champs? disait presque tous les soirs Germinie à Jupillon.

Jupillon mettait sa chemise de flanelle à carreaux rouges et noirs, sa casquette en velours noir; et ils partaient pour ce que les gens du quartier appellent "l'entrée des champs."

Ils montaient la chaussée Clignancourt, et avec le flot des Parisiens de faubourg se pressant à aller boire un peu d'air, ils marchaient vers ce grand morceau de ciel se levant tout droit des pavés, au haut de la montée entre les deux lignes des maisons, et tout vide quand un omnibus n'en débouchait pas. La chaleur tombait, les maisons n'avaient plus de soleil qu'à leur faîte1 et à leurs cheminées. Comme d'une grande porte ouverte sur la campagne, il venait du bout de la rue, du ciel, un souffle d'espace et de liberté -DE GONCOURT

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2. La connaissance que j'avais du caractère de M. Ortègue faillit me lancer sur une bien fausse piste, lors de cette visite faite par "ce petit Le Gallic,' comme l'appelait son compatriote. J'étais là, quand l'officier entra dans le bureau d'Ortègue. Nous rendions compte au Professeur d'un détail de service insignifiant, à l'occasion duquel il s'était irrité avec une violence presque morbide. Il y avait encore de cette irritation, dans le geste presque contrarié par lequel il releva la tête, à l'arrivée du nouveau venu, et comme Ironie d'un sarcasme dans sa première phrase:

66 "C'est vous, Ernest? . . . Ça vous réussit de faire la guerre, dites donc. Vous avez une mine de prospérité! . . .

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Ce compliment équivoque ne répondait guère à l'aspect du jeune lieutenant. S'il respirait la force et même la joie, par tous les traits de son visage martial, par toutes les attitudes de son corps entraîné, le principe de cette force et de cette joie résidait ailleurs que dans la santé. Avec son uniforme déjà fatigué, avec son teint hâlé par ce début de campagne, et ce je ne sais quoi de tendu et de souple à la fois dans ses moindres mouvements, il donnait vraiment l'impression d'un ouvrier de guerre, qui vient du danger et qui va au danger. Ses claires prunelles brûlaient d'une flamme. Mais ce n'était pas la fièvre heureuse de la vie. C'était l'ardeur d'une volonté résolue. Le masque incertain, inachevé, du saint-cyrien2 de jadis, s'était virilisé tout ensemble et apaisé.-BOURGET

1 ridge pole. 2 cadet.

(SEE NEXT PAGE)

Translate into French:

1. Germinie liked walking in the evening with Jupillon. We are told how the latter dressed, and it is a pity that Germinie's costume is not also described. Instead of going to the boulevards, they used to start for what people called the entrance to the country. Going down the deserted street, they would finally reach the point where it became a road, and there in front of them was nothing but fields, space, and sky.

2. Evidently war suited the young lieutenant; for although the professor's remark when he entered the room was polite enough and there was really nothing for one to be irritated at, nevertheless I am afraid that he was somewhat jealous. At any rate, his compliment just missed being an insult. Perhaps it was the healthy look, the soldierly appearance, or the indefinable resoluteness and virility of this former cadet now become an officer, that irritated him.

PART III

1. Translate the following into French:

a) I am doing my best from day to day.

b) I am to write a week from today.

c) I ought to have done it a fortnight ago.

d) I have had to work every day.

e) I was to go there every other day.

2. Copy the following passage, substituting for the bracketed infinitives the correct verb-forms in the past tense:

"Pascal (concevoir) le dessein de cet ouvrage plusieurs années avant sa mort, et il se (rencontrer) une occasion en laquelle un de ses amis l'(obliger) d'en dire quelque chose. Ils (avouer) qu'ils ne (avoir) rien (entendre) de plus beau, de plus touchant, et que ce qu'ils (voir) de ce projet leur (faire) juger ce que ce (pouvoir) être un jour s'il (être) jamais exécuté et (conduire) à sa perfection par quelqu'un dont ils (connaître) la capacité. Ensuite il (entreprendre) de montrer que la religion avait autant de certitude que les choses qui sont (recevoir) pour les plus indubitables."

PART IV

Write in French not less than one hundred words on the subject: Mon professeur de français.

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