Éthique et Culture Religieuse à L'écoleL'éducation en matière d'éthique et de religion connaît à l'heure actuelle un virage historique au Québec par la mise en place d'un cours spécifique en la matière à partir de l'automne 2008. Dans cette optique, ce livre traite de la formation dans les domaines de l'éthique et de la culture religieuse dans l'espace socioscolaire. Il propose une visée éthique et une démarche empruntant à la philosophie morale contemporaine de même qu'à des approches issues des sciences des religions, de l'éducation morale et de la philosophie de l'éducation. |
Contents
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Une démarche de reconnaissance réciproque
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Lécole lieu de léthique
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Annexe | 79 |
Références | 81 |
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Common terms and phrases
approche argumentatif autrui Bouchard c’est c’est-à-dire cadre Canada citoyen citoyenneté coexistence cognitiviste compréhension conflit contexte critique culture religieuse d’autrui d’être d’une éducation d’une éthique démarche reconstructive démocratique devenir éthique dialogue différentes éducation éthique éduquer éthique et culture Ferry formation en culture Freire Habermas histoire ibid identités interpersonnelles interprétatif justice l'approche de l'éthique l'argumentation l'interprétation l’art l’autre l’éducation l’égard l’élève l’enseignement l’espace l’estime l’État l’être humain l’expérience l’histoire l’identité l’on l’un Leleux Maesschalck mythe n’est narration narrativo-interprétatives nécessaire néolibéral Noddings norme Paulo Freire Pédagogie permet perspective philosophie politique Presses de l'Université pris en compte prise de conscience procédurale processus propre qu’à qu’elle qu’il qu’une Québec québécois question raison rapport réciproque des personnes récit récits reconnaissance réciproque référence réflexion réflexive registres de discours religieuse à l’école religion responsabilité Ricoeur s’agit sciences des religions scolaire sens sociale sollicitude sujet éthique sujet/élève Télécopieur téléologique théocentriques tion traditions religieuses vécu visée éthique visions du monde
Popular passages
Page 44 - Toute norme valable doit donc satisfaire la condition selon laquelle les conséquences et les effets secondaires qui (de manière prévisible) proviennent du fait que la norme a été universellement observée dans l'intention de satisfaire les intérêts de tout un chacun peuvent être acceptés par toutes les personnes concernées (et préférés aux répercussions des autres possibilités connues de règlement).
Page 50 - selon lequel seules peuvent prétendre à la validité les normes qui pourraient trouver l'accord de tous les concernés en tant qu'ils participent à une discussion pratique 20".
Page 50 - U», qui dans les discussions pratiques assume le rôle d'une règle d'argumentation: dans le cas de normes valides, les conséquences et les effets secondaires qui d'une manière prévisible découlent d'une observation universelle de la norme dans l'intention de satisfaire les intérêts de tout un chacun doivent pouvoir être acceptés sans contrainte par tous (Habermas, 1992, p.
Page 29 - Seuil, 1990, pp. 137, 167. 72 s'avèrent plus paradoxaux244 ; dès lors, la littérature devient «un vaste laboratoire où sont essayés des estimations, des évaluations, des jugements d'approbation et de condamnation par quoi la narrativité sert de propédeutique à l'éthique »245.
Page 50 - Chacun de nous doit pouvoir se mettre à la place de tous ceux qui seraient concernés par la mise en œuvre d'une action problématique, ou par l'entrée en vigueur d'une norme litigieuse » 3. Pour Th. Mac Carthy, ce potentiel d'inconditionnalité contenu dans «l'échange idéal de rôle...
Page 44 - Chaque norme valide devrait pouvoir trouver l'assentiment de tous les concernés, pour peu que ceux-ci participent à une discussion pratique.
Page 29 - Elle [la narration] apparaît comme la performance par laquelle un discours rapporte des événements dans la forme d'expériences vécues signifiantes pour soi-même et pour autrui. Ainsi rendues communicables, les expériences «racontées» cessent d'être simplement «vécues».
Page 45 - Au lieu d'imposer à tous les autres une maxime dont je veux qu'elle soit une loi universelle, je dois soumettre ma maxime à tous les autres afin d'examiner par la discussion sa prétention à l'universalité. Ainsi, s'opère un glissement : le centre de gravité ne réside plus dans ce que chacun peut souhaiter faire valoir, sans être contredit, comme étant une loi universelle, mais dans ce que tous peuvent unanimement reconnaître comme loi universelle.
Page 18 - D1455N [e]n tant que quoi pouvons-nous nous estimer ou nous respecter? En tant d'abord que capables de nous désigner comme les locuteurs de nos énonciations, les agents de nos actions, les héros et les narrateurs des histoires que nous racontons sur nous-mêmes. À ces capacités s'ajoutent celles qui consistent à évaluer nos actions en termes de «bon» et d'