Essais de Michel de Montaignechez Firmin Didot frères, 1854 - 648 pages |
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Page 17
... nature , s'amusant à preoccuper les choses futu- comme si elle n'avoit pas assez à faire à di- gerer les presentes , On recite de Severus Cassius , qu'il disoit mieulx sans y avoir pensé ; qu'il debvoit plus à la fortune qu'à sa ...
... nature , s'amusant à preoccuper les choses futu- comme si elle n'avoit pas assez à faire à di- gerer les presentes , On recite de Severus Cassius , qu'il disoit mieulx sans y avoir pensé ; qu'il debvoit plus à la fortune qu'à sa ...
Page 22
... nature a empreintes en nous ; et en celles là , il semble que nous puissions appeller à guarant cette mesme nature , pour nous avoir lais- sez en telle imperfection et defaillance . De ma- niere que prou de gents ont pensé qu'on ne se ...
... nature a empreintes en nous ; et en celles là , il semble que nous puissions appeller à guarant cette mesme nature , pour nous avoir lais- sez en telle imperfection et defaillance . De ma- niere que prou de gents ont pensé qu'on ne se ...
Page 32
... nature mesme nous preste la main , et nous donne courage : si c'est une mort courte et vio- lente , nous n'avons pas loisir de la craindre ; si elle est aultre , ie m'apperceoy qu'à mesure que ie m'engage dans la maladie , i'entre ...
... nature mesme nous preste la main , et nous donne courage : si c'est une mort courte et vio- lente , nous n'avons pas loisir de la craindre ; si elle est aultre , ie m'apperceoy qu'à mesure que ie m'engage dans la maladie , i'entre ...
Page 33
... nature , eulx , respondit il 3 . Quelle sottise de nous peiner , sur le poinct du passage à l'exemption de toute peine ! Comme nostre naissance nous apporta la naissance de toutes choses ; aussi fera la mort de toutes choses , nos- tre ...
... nature , eulx , respondit il 3 . Quelle sottise de nous peiner , sur le poinct du passage à l'exemption de toute peine ! Comme nostre naissance nous apporta la naissance de toutes choses ; aussi fera la mort de toutes choses , nos- tre ...
Page 35
... nature est imité de LUCRÈCE , III , 915 , jusqu'à la fin du livre . Ces dernières paroles sont tradui- nature . Or i'ay pensé souvent d'où venoit cela , qu'aux guerres le visage de la mort , soit que nous la veoyions en nous ou en ...
... nature est imité de LUCRÈCE , III , 915 , jusqu'à la fin du livre . Ces dernières paroles sont tradui- nature . Or i'ay pensé souvent d'où venoit cela , qu'aux guerres le visage de la mort , soit que nous la veoyions en nous ou en ...
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Common terms and phrases
aprez aulcune aultre aureilles avecques avoient avoit aysé ayseement beaulté besoing bransle c'estoit celuy Cesar cettuy cy ceulx chascun cognoissance creance d'aultruy d'estre debvoir dequoy dict Dieu dieux DIODORE DE SICILE DIOGÈNE LAERCE disoit doibt doubte droict Énéide Epist estant esté estoient estoit estre eulx eust faict fantasie fault feit femmes feust feut fortune gents hault HÉRODOTE homme i'ay i'en iamais ie ne sçay iecte ieune iour iugement iusques iuste iustice l'adventure l'ame l'aultre l'ay loing loix LUCRÈCE maistre matiere medecine ment mesme mieulx Montaigne mort oultre OVIDE parmy peult philosophie plaisir Platon plustost PLUTARQUE poinct pourquoy premiere present prins publicque quæ quoy raison reigle reng sainct sçavoir SÉNÈQUE seroit seulement soing soubs subiect SUÉTONE suyvant tantost tion TITE-LIVE tousiours toutesfois traicts tres VALÈRE MAXIME veoid veoir veoy veoyons verité vertu veult veulx vifve VIRG voylà voysins vray yeulx
Popular passages
Page 45 - , aussi souvent que par maladie, des femmes s'arrachent le poil, rongent leurs ongles, mangent des charbons et de la terre ; et, plus par coustume que par nature, les masles se meslent aux masles. Les loix de la conscience, que nous disons naistre de nature, naissent de la coustume...
Page 419 - Regardez un peu comment s'en porte nostre expérience : il n'est personne, s'il s'escoute, qui ne descouvre en soy une forme sienne, une forme maistresse, qui luicte contre l'institution, et contre la tempeste des passions qui luy sont contraires.
Page 80 - ... les bornes et limites de la volonté de Dieu et de la puissance de nostre mère nature...
Page 76 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 210 - II me semble que la vertu est chose aultre, et plus noble, que les inclinations à la bonté qui naissent en nous. Les âmes réglées d'elles mesmes et bien nées...
Page 41 - ... pratique des ministres de la religion se tire de nostre mort et de nos vices. Nul médecin ne prend plaisir à la santé de ses amis mesmes, dit l'ancien Comique Grec; ny soldat à la paix de sa ville; ainsi du reste.
Page 109 - Dès ma première enfance, la poésie a eu cela, de me transpercer et transporter. Mais ce ressentiment « bien vif qui est naturellement en moy, a esté diversement manié par diversité de formes, non tant plus...
Page 33 - Le long temps vivre, et le peu de temps vivre, est rendu tout un par la mort : car le long et le court n'est point aux choses qui ne sont plus.
Page 500 - ... souvent à corriger et y mettre un nouveau sens, pour avoir perdu le premier, qui valloit mieux.
Page 33 - Lectos, argentum : tollas licet. In manicis et Compedibus saevo te sub custode tenebo. Ipse deus, simul atque volam, me solvet.