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PERSES. Enseignaient la vertu à leurs enfants, au lieu des lettres, 60. Traitaient de leurs principales affaires après boire, 170.

PERSÉCS, auditeur de Zénon. A quoi il dit qu'on a attaché le nom de Dieu, 261.

PERSEUS, roi de Macédoine. Prisonnier à Rome, mourut par la privation du sommeil, 139. Son caractère, qui est à peu près celui de tous les hommes, 564. Pertes. Plus glorieuses que les plus fameuses victoires, 100. PESCAIRE (le marquis de ), 12.

Peste. Description d'une peste qui survint dans le pays où était Montaigne, 548. Fermeté du peuple dans ce désastre général, ibid.

PETRARQUE, plusieurs fois cité, 4, 110. PETRONIUS (Granius), questeur dans l'armée de César. Sa réponse à Scipion qui, l'ayant fait prisonnier, lui offrait la vie, 383.

PÉTRONIUS, favori de Néron. Avec quelle mollesse il mourut, 514.

Pets. Qu'un homme avait à commandement; histoire sur ce sujet, rapportée par saint Augustin, 39. Pets organisés, selon Vivès, ibid.

Peuples. Qui n'attaquent jamais leurs ennemis, qu'ils ne leur aient déclaré la guerre, 10. Chaque peuple content du gouvernement auquel il est accoutumé, 46. Peuples chez qui les enfants mangent leurs pères trépassés; autres qui les brûlent, ibid. Qu'il faut au peuple une religion palpable, 260. Qu'il est besoin qu'il ignore beaucoup de choses vraies, et qu'il en croie beaucoup de fausses, 272. Peuples chez qui le fils mangeait son père; et pourquoi, 298. Si le peuple a raison d'être choqué des dépenses extravagantes des princes, 469. Comment les politiques l'amusent dans le temps qu'ils le maltraitent le plus, 492. Avec quelle indiscrétion les peuples se laissent mener par les chefs de parti, 529. Peur. Étranges effets de cette passion, 24. Effets opposés qu'elle produit, 25. Pousse quelquefois à des actions valeureuses, 26. Suspend toute autre passion, ibid. Même effet produit par la peur et par une extrême ardeur de courage, 157.

Phalarica. Espèce d'arme; sa description et son usage, 147.

PHARAX. Empêche d'autorité un roi de Lacédémone de

poursuivre un corps de troupes qui venaient d'échapper à une déroute, 143.

PHILIPPE. Sa lettre à Alexandre, où il le reprend de ce

qu'il tachait de gagner les Macédoniens par des présents, 471. Comment Philippe satisfit à l'équité et aux formes judiciaires, après avoir prononcé un jugement dont il reconnut l'injustice, 560.

PHILIPPIDES. Sage réponse qu'il fit au roi Lysimachus, 409.

PHILISTUS, chef de l'armée de mer du jeune Denys. Com

ment se trouva réduit dans un combat à se donner luimême la mort, 350.

PHILOPOEMEN. De quoi loué par Plutarque, 50. Sa conduite dans une bataille contre les Lacédémoniens, 139. Philosopher. Ce que c'est, 27 et suiv.

Philosophes. S'il convient à un philosophe d'écrire l'histoire, 40. Philosophes; pourquoi méprisés, 55 et suiv. Extrême différence qu'il y a entre eux et nos pédants, 56. Ils renoncent malaisément au désir de la gloire, 130. Sectes entières de philosophes qui ont méprisé les disciplines libérales, 256. Leur conduite à l'égard de la religion et des lois, 260 et suiv. S'ils ont parlé sérieusement de la hiérarchie de leurs dieux, et de la condition

des hommes dans une autre vie, 262 et suir. S'ils ont traité la science sérieusement, 278. Opinions licencieuses qu'ils ont débitées, concernant le vice et la vertu, et les lois communément établies, 300 et suiv. Philosophes qui ont prêché le mépris de la gloire, 318, 319. Philosophie. En quoi consiste la vraie, au jugement de Platon, 65. Pourquoi la philosophie est méprisée par les gens sensés, 69. La philosophie, formatrice des mœurs, s'ingère partout, 72 et suiv. La philosophie et la théolo gie se mêlent de régler toutes les actions des hommes, 92 et suiv. Philosophie, nous renvoie à l'ignorance pour nous mettre à couvert des maux qui nous pressent, 249. Elle nous conseille ridiculement d'oublier nos maux passés, ibid. et suiv. Recette qu'elle ordonne à toutes sortes de nécessités, qui est de mettre fin à la vie que nous ne pouvons endurer, 250 et suiv. Toute la philosophie, divisée en trois genres, 254 et suiv. Philosophie, est une poésie sophistiquée, 273. Reproche qu'on peut faire à quiconque se mêle de philosophie, ibid. Vanité des recherches philosophiques, 276. Philosophie, pleine d'incertitudes et d'extravagances, 278, 279. Plan d'un ouvrage de philosophie beau et utile, selon Montaigne, 297. Comment les faibles, au dire de Socrate, corrompent la dignité de la philosophie, 485.

PHILOXENUS. Comment il témoigna son dépit contre celui qui lisait mal ses ouvrages, 305.

PHRYNÉ, fameuse courtisane. Comment elle gagna ses juges, 554.

Physionomie avantageuse. N'est pas fondée directement sur les beaux traits du visage, 554. Si l'on peut faire quelque fond sur la physionomie, ibid.

PHYTON, gouverneur de Rhége. Avec quelle constance il souffre les traitements barbares de Denys le Tyran, 2. PIBRAC. Son éloge, 498.

Pie. Comment elle vint à imiter le son de la trompette, 233.

Pieds. Façonnés au service que rendent les mains, 43.
Pigeons. Dressés à porter des lettres, 351.

Pisos, général romain. A quel excès d'injustice il fut entrainé par colère et par la dureté de son tempérament, 369.

Pitié. Comment dissipe l'inimitié, 2. En quoi parait vicieuse aux stoïques, ibid.

PITTACUS. Quel était le plus grand mal qu'il eût à souffrir dans la vie, 452.

Place assiégée. Si le gouverneur doit en sortir pour parlementer, 10 et suiv. Places surprises dans le temps qu'on parlementait, 11 et suiv. Défense trop opiniâtre d'une place, pourquoi punie, 21 et suiv. Gouverneurs de place, comment punis de leur lâcheté, 22. Place consulaire. A table était plus accessible, et pourquoi, 182.

Plaisir. C'est le but et le fruit de la vertu des hommes, 27. L'esprit et le corps doivent s'aider mutuellement dans son usage, 464 et suiv.

PLATON. Beau précepte qu'il allègue souvent dans ses écrits, 5. Comment tança un enfant qui jouait aux noix, 42. Éloge de ses lois sur l'éducation de la jeunesse, 72. Comment il rangeait les biens corporels, 129. Combien de serviteurs il avait, 156. Ordonne une sépulture ignominieuse pour les suicides, 176. Dialogues de Platon; ce qu'en jugeait Montaigne, 207. Impression que fit sur plusieurs de ses disciples son discours sur l'immortalité de l'âme, 222. Ne voulait pas qu'on parlât aux hommes d'enfer et de Tartare, ibid. Quels ont été ses véritables sentiments, 257. A combien de sectes il a donné nais

sance, 258. Pourquoi il a choisi de philosopher par dialogues, ibid. Opinion peu déterminée qu'il avait sur la nature de Dieu, 261. Sur les plaisirs qu'il promet à l'homme en l'autre vie, 262 et suiv. Conte qu'on a fait sur sa naissance, 270. Si Platon a dit que la nature est une poésie énigmatique, 273. Comment Timon l'appelait par injure, ibid. et 304. Ce qu'il disait de la nature de notre âme, 276. Définition ridicule de l'homme, faite par Platon, 278 et suiv. Pourquoi ce philosophe refusa une robe parfumée, 299. Sa retenue dans un accès de colère, 369. Par qui surnommé l'Homère des philosophes, 388. Beau mot de lui au sujet de ceux qui en médisaient, 447. Sa loi pour décider de l'opportunité de tout mariage, 460. Quelles qualités il exige d'un homme qui prétend examiner l'âme d'un autre homme, 564. Ce qu'il exige de celui qui veut entreprendre de guérir les maladies des hommes, 565.

PLAUTE. Mauvais goût de ceux qui l'égalent à Térence, 205. PLINE le Jeune. Dans quelle vue il conseillait la solitude,

115. Le peu de solidité de ce conseil, ibid. et 116. A quelle fin a publié des lettres qu'il avait écrites à ses amis, 117.

PLUTARQUE. Éloge qu'en fait Montaigne, 67 et suiv. Ce qu'il juge de Brutus et de Torquatus qui condamnèrent leurs enfants à la mort, 173. Plutarque et Sénèque comparés ensemble, 206. Plutarque croit qu'après la mort les gens vertueux deviennent enfin de vrais dieux, 284. Sa douceur, son équité, 368 et suiv. Il est justifié par Montaigne du reproche que lui fait Jean Bodin d'avoir écrit des choses incroyables, 371 et suiv. Si Plutarque a manqué d'équité dans le choix qu'il a fait des Romains pour les mettre en parallèle avec les Grecs, 374. Il est moins tendu, et par conséquent plus persuasif que Sénèque, 543.

Poésie. Celle qui est excellente est au-dessus des règles, 109. Poésies d'un goût bizarre, 157. Poésie populaire, comparable à la plus parfaite, 158. Poésie médiocre, insupportable, ibid.

Poëte. Ses saillies dépendent beaucoup de la fortune, 52. Est de tous ouvriers le plus amoureux de son ouvrage, 201. Poëtes latins et français du temps de Montaigne, 341. Poison. Gardé et préparé aux dépens du public, pour ceux qui voudraient s'en servir, 180.

Poisson. On le faisait voir nageant dans les salles basses des anciens, 151. Petit poisson qui arrête les navires en pleine mer, 235. Assistance que se prêtent entre eux les poissons, 240 et suiv.

POITIERS. Fondation de Notre-Dame la Grande dans cette ville; son origine, 140.

POL (Pierre), docteur en théologie. Comment se promenait dans Paris sur sa mule, 148.

POLEMON, philosophe. Pourquoi appelé en justice par sa femme, 443.

Police humaine. Pleine d'imperfections, a besoin du vice pour se soutenir, 407.

Politiques. Comment ils amusent le peuple dans le temps qu'ils le maltraitent le plus, 492. POLLIO. Voyez ASINIUS POLLIO.

Polonais. Se blessent pour autoriser leur parole, 126. Poltronnerie. Si elle doit être punie de mort, 22. Comment on la punit ordinairement, ibid. et suiv. Est mère de la cruauté, 356.

POMPÉE. Pardonne à toute une ville, en considération de la générosité d'un citoyen, 2. Était bon homme de cheval, 146. Blåmé de n'avoir pas bien su profiter de l'avantage qu'il eut une fois sur César, 142, et d'avoir

ordonné à ses troupes d'attendre l'ennemi, au lieu d'aller fondre sur lui, 144. Déclarait ses ennemis tous ceux qui ne l'accompagnaient pas à la guerre, 377. POUPÉE, danseur du temps de Montaigne, 65. POMPEIA PAULINA, femme de Sénèque. Résolue de mourir avec son mari, se fait ouvrir les veines des bras, 386. Néron empêcha l'exécution de ce dessein, ibid. Portugais. Chassés par des mouches à miel de devant une ville qu'ils assiégeaient, 239.

POSIDONIUS, philosophe stoicien. De quelle manière il triomphe de la douleur, 123.

Poste. Chevaux de poste, établis par Cyrus, 351. La même chose pratiquée par les Romains, ibid. Comment on courait la poste au Pérou, ibid.

POSTUMIUS, dictateur. Pourquoi fit mourir son fils, 92. Pouces. Coutume de contracter alliance en se blessant, et s'entre-suçant les pouces, 355. Etymologie du mot pouce, ibid. Comment nommés en langue grecque, ibid. Pouces baissés, marque de faveur, et hausses, marque du contraire, ibid. Comment étaient punis autrefois chez les Romains ceux qui se coupaient les pouces, 356. Pouces coupés à des ennemis vaincus, ibid.

Poulpe. Sorte de poisson qui change de couleur quand il veut, 235.

POYET ( le chevalier), 16.

PRAXITELES. Lffet que produisit sa statue de Vénus sur un jeune homme, 458.

Prédicateurs. Comparés aux avocats, 16. Sont persuadés par leur propre passion, 290.

Prédictions. Qui se tiraient du vol des oiseaux; de quel poids, 235.

Présomption. Maladie naturelle à l'homme, 226. Son unique partage, 246 et suiv. Ce que c'est que la présomption, 325. La crainte d'y tomber ne doit pas nous empêcher de nous connaître tels que nous sommes, ibid. Prière à Dieu. Celle que les chrétiens devraient constamment employer, 159. C'est la seule dont se servait Montaigne, ibid. Ce qu'on doit juger des prières de ceux qui persistent de dessein délibéré dans de mauvaises habitudes, 160. Abus qu'on fait des prières, 163 et suiv. Prince. Loi qui ordonne d'examiner la conduite des princes après leur mort, 5. Cérémonie ordinaire à leur entrevue, 20. Triste état d'un prince trop défiant, 32. Si un prince fait mieux d'attendre son ennemi sur ses propres terres, que d'aller l'attaquer chez lui, 144. Exemples qui établissent sur cela le pour et le contre, 145. Combien il importe aux princes de fuir la fourberie, 334. Un prince doit mourir debout, 348; et commander ses armées en personne, 449. Quelle devrait être l'activité et la sobriété des princes, ibid. Leur secret est une importune garde à qui n'en a que faire, 409. En quel cas un prince est excusable de manquer à sa parole, 413. Excellent caractère d'un prince qui était supérieur aux accidents de la fortune, 526.

Principes. Diversité d'opinions sur le sujet des principes naturels, 274. En recevant des principes sans examen, on s'expose à toute sorte d'égarements, 275. Procès. Il n'en est point de si clair, auquel les avis ne se trouvent divers, 299.

Profit. Divers exemples qui montrent que le profit de l'un est le dommage de l'autre, 41.

Promesse. Le seul cas où un particulier est autorisé à manquer à sa promesse, 414.

Pronostications de différents genres. Quand ont été abolies, 17 et suiv.

Prophètes des sauvages de l'Amérique. Leur morale;

comment ils sont traités si leurs prophéties se trouvent fausses, 98.

PROTAGORAS. N'avait aucune opinion sur l'existence, la non-existence et la nature de Dieu, 261.

PROTOGÈNES. Comment il acheva par hasard une peinture qu'il allait effacer, 104.

PSAMMENITUS, roi d'Égypte. Pris par Cambyses; comment il souffre ce malheur, et ses suites funestes, 3. Psaumes de David. Comment et par qui doivent être chantés, 161.

Punitions. A quelles fins elles doivent être infligées, 479. Purgation. Si l'utilité des purgations procurées par la médecine est bien avérée, 396.

PYRRHON. Comment dépeint, 255 et suiv. Essaya vainement - de faire répondre sa vie à sa doctrine, 363.

Pyrrhoniens. Ce qu'ils professaient, 254. Ce qu'ils gagnaient par là, ibid. et suiv. Langage qui leur est ordinaire, 255. Leur conduite dans la vie commune, ibid. Ils sont embarrassés à trouver des expressions qui puissent représenter leur opinion, 268. Ce que c'est que leur ataraxie, 297.

PYRRHUS. Ce qu'il dit des Romains en voyant leur armée en ordre de bataille, 136. Sa vaine ambition, 95. Il pensa perdre une bataille pour s'être déguisé dans le combat, 144.

PYTHAGORE. Ce qu'il répondit à un prince qui lui demanda de quelle science il faisait profession, 74. Pythagore calme l'emportement d'une troupe de jeunes gens par la musique, 140. Achetait des bêtes en vie pour leur redonner la liberté, 216. Quelle idée il croyait que l'homme peut avoir de Dieu, 260. Ce que c'est que Dieu, selon ce philosophe, 261.

Q.

Qualités. Celles qui ne conviennent point au rang qu'un homme tient dans le monde ne sauraient lui faire honneur, 118.

QUARTILLA. N'avait point mémoire de son fillage, 569. Querelles. Délibération qui doit les précéder, 531. Combien sont honteuses la plupart des réconciliations qui les suivent, 533.

QUINTILIEN. Pourquoi n'approuve point qu'aux écoles on fouette les jeunes gens, 73.

QUITO. Chemin magnifique de Quito à Cusco, 476.

R.

RADELAIS. Mis par Montaigne au rang des livres simplement plaisants, 204.

RAISCIAC, seigneur allemand. Sa mort subite causée par la tristesse, 4.

Raison humaine. Si elle peut juger de ce qui la regarde
immédiatement, 276. Glaive double et dangereux, 338.
Rang. Combien le rang nous impose, 487.
RANGON (le comte de Guy), 10.
RAVENNE (victoire de), 143.

RAZIAS, surnommé le père aux Juifs. Sa mort généreuse, accompagnée d'une fermeté extraordinaire, 177. Récompenses. Dans une autre vie; sur quoi fondées, 263. Régents de collége. Plaisamment caractérisés, 74. RÉGULUS. Sa parcimonie, 156. A montré plus de fermeté que Caton, 175.

Religion. N'a point de fondement humain plus assuré que le mépris de la vie, 33. Les hommes ne s'en servent communément que comme d'un moyen pour satisfaire leurs plus injustes passions, 221. Quelle est la plus vrai

semblable des opinions humaines touchant la religion, 260. Il faut une religion palpable pour le peuple, ibid. et suiv. Zèle de religion souvent excessif, par conséquent injuste, 345. A porté les chrétiens à détruire les livres des païens, et à diffamer l'empereur Julien, ibid. Remora. Petit poisson que les Latins prétendaient avoir la propriété d'arrêter les navires, 235. Renard. Raisonne très-sensiblement, 230.

RENÉ (le roi). Son portrait présenté à François II, 337. RENSE (le capitaine), 104.

Repentance des hommes. Pleine de corruption pour l'ordinaire, 419. Quel doit être l'effet d'une vraie repentance, 420. On ne peut se repentir de sa forme universelle, selon Montaigne, ibid. Du repentir causé uniquement par l'âge, 421.

Repos et gloire. Choses incompatibles, 116.
Réputation. Est mise à trop haut prix, 322.
Résolution. De quel usage, 1. Résolution extraordinaire,
54.

Ressemblance. Passe des pères, des aïeuls et des bisaïeuls, aux enfants, 393 et suiv.

Retraite. Quels tempéraments y sont les plus propres, 114. Dans quelle vue Pline et Cicéron la conseillaient, 115. Peu de solidité qu'il y a dans ce conseil, ibid. Voyez Solitude.

REU (le comte du), 25.

Révélation. C'est d'elle que nous vient l'assurance de l'immortalité de l'âme, 282 et suiv.

Rhétorique. Art trompeur, pire que le fard des femmes, 154. Quel est son véritable usage, ibid.

Richesses. Moyens d'éviter les embarras qui les accompa gnent, 129 et suiv.

ROBERT, roi de France, 104.
ROBERT Ier, roi d'Écosse, 6.

ROCHEFOUCAULT (le comte de la), 74.

Rois. Nous leur devons l'obéissance; mais l'estime et l'affection ne sont dues qu'à leurs vertus, 5. Vanité impertinente d'un roi, 9. De quoi ils doivent se glorifier, 118. Ils sont sujets aux mêmes passions et aux mêmes accidents que les autres hommes, 133. Sont moins en état de goûter les plaisirs que de simples particuliers, 134. Sont prisonniers dans les limites de leur pays, 135. Comment un roi peut inspirer à ses sujets le mépris de l'or, de la soie et des vaines dépenses, 136 et suiv. L'âme d'un roi et celle d'un savetier sont jetées au même moule, 239. Les rois doivent mourir debout, 348; et commander leurs armées en personne, 349. Si la libéralité sied bien à un roi, et jusqu'à quel point, 469. Quelle est la vertu qui convient proprement aux rois, 470. Il n'est pas en leur pouvoir de contenter l'avidité de leurs sujets, ibid. Les rois sont excusables, parce que leur métier est un des plus difficiles, 477. Pourquoi ils sont exclus de l'honneur qui vient des exercices du corps et de l'esprit, 478 et suiv. La seule chose que les enfants des rois apprennent comme il faut, ibid. Défauts des rois, comment cachés à leurs yeux, ibid. Les rois donnent les plus grandes charges au hasard, 485. Quel respect leur est dù, 487. Les rois auraient besoin d'un officier chargé de leur parler librement, et de leur apprendre à se connaître, 564. ROMAINS. Pourquoi ôtaient aux peuples nouvellement conquis leurs armes et leurs chevaux, 146. Combattaient à l'épée et à la cape, 150. Prenaient des bains tous les jours avant le repas, ibid. Se parfumaient tout le corps, et se faisaient pinceter tout le poil, 151. Aimaient à se coucher mollement, et mangeaient sur des lits, ibid.

Comment ils témoignaient leurs respects aux grands, | 151. A quel usage ils mettaient l'éponge, ibid. Comment rafraichissaient leur vin, 151. Avaient des cuisines portatives, ibid. Avaient des poissons dans leurs salles basses, ibid. Quelle était chez eux la place d'honneur à table, 152. S'ils se nommaient avant ou après ceux à qui ils parlaient ou écrivaient, ibid. Leurs femmes se baignaient avec les hommes, ibid. Ils payaient le batelier en entrant dans le bateau, ibid. De quelle couleur étaient les habits de deuil des dames romaines, ibid. Les Romains portaient même accoutrement les jours de deuil et les jours de fête, 157. Armes d'un piéton romain, 202. Pour quelle raison les Romains se maintenaient continuellement en guerre, 352. De la grandeur romaine, 353. Pourquoi ils rendaient aux rois leurs royaumes après les avoir conquis, 354. Sénat romain inexcusable d'avoir violé un traité qu'il avait fait lui-même, 413. Pourquoi les Romains ont refusé le triomphe à des généraux qui avaient remporté de grandes victoires, 486. ROME. Etait plus vaillante avant qu'elle fût savante, 61 et 245. Inclination particulière que Montaigne avait pour cette ville, 520 et suiv. Considérée comme la métropole de toutes les nations chrétiennes, 521. ROMMERO (Julien), gouverneur d'Yvoy, 12.

RONSARD. Excellent poëte français au jugement de Montaigne, 341.

Rossignols. Instruisent leurs petits à chanter, 232, 233. Ruses de guerre. Condamnées chez les anciens, 10. Autorisées chez nous, ibid.

RUSTICUS. Pourquoi loué par Plutarque et par Montaigne, 181.

RUTILIUS (Publius), 359.

S.

Sacrifices humains. En usage dans presque toutes les religions, 94. Comment pratiqués dans le nouveau monde, ibid. Constance de ceux qu'on y sacrifiait, ibid. Combien cet usage était farouche et insensé, 264. Sage. En quoi il diffère du fou par rapport aux passions, 20. Dans la conduite de la vie, le sage est déterminé par les apparences, 255, 256.

Sagesse. Quelles en sont les marques, 70. Quel est son but, ibid. Comment définie par Sénèque, 166. Son caractère, selon Montaigne, 437.

18.

Sagesse et ignorance. Parviennent aux mêmes fins, 157.
SALLUSSES (François, marquis de),
SALONE. Succès étonnant que ses habitants, réduits à l'ex-
trémité, eurent sur ceux qui les tenaient assiégés, 383.
SALSBERI (Guillaume, comte de), 131.

SANCHO, douzième roi de Navarre, surnommé le Tremblant, 157.

Satisfaction. Après la mort, de nul poids, 13. SATURNINUS. Ce qu'il dit aux soldats qui l'avaient élu général, 518 et 519.

Savants. Méprisables, parce qu'ils sont mal appris, 55. Ne s'appliquent qu'à remplir la mémoire, 57. Ne songent qu'à faire une vaine montre de leur science, ibid. Sottise d'un Romain qui se croyait savant, parce qu'il avait des savants à ses gages, ibid. Caractère des faux savants, 58. Surnommés lettres-ferits en Périgord; signification de ce mot, ibid. Savants qui recherchent la vérité, comparés aux épis de blé, 253. S'ils peuvent prétendre à quelque recommandation par leurs écrits, 339. Le principal savoir de notre siècle est de savoir entendre les savants, 559. D'un savant homme qui aimait à étudier au milieu d'un grand bruit, 566 et suiv.

MONTAIGNE.

Sauvages de l'Amérique. Leur constance lorsqu'ils sont faits prisonniers, 100. Chanson guerrière d'un prisonnier sauvage, ibid. Chanson amoureuse d'un sauvage d'Amérique, 101. Du langage de ces sauvages, ibid. Sauvages venus en France: ce qu'ils jugèrent de nos mœurs, ibid. Réponse qu'un de ces sauvages fit à Montaigne, ibid. Voyez AMÉRIQUE.

SCEVA, centurion de l'armée de César. Combien de coups il reçut sur son bouclier en soutenant une attaque,

383.

SCANDERBECH. Comment il fut apaisé par un soldat qui l'avait irrité, 1. Ce qui suffisait, selon lui, à un chef de guerre pour garantir sa réputation militaire, 382. Science. N'est utile qu'autant qu'elle nous devient propre, 57. Doit être accompagnée de jugement, 59. Est dangereuse pour qui n'en sait pas faire usage, 60 et suiv. Quelle est la plus difficile et la plus importante, 63. De quelle utilité est la science, ibid. Si elle exempte l'homme des incommodités humaines, 245. Les sciences traitent les choses avec trop d'art, 454. Étrange abus qu'on fait de la science, 482. C'est un bien dont l'acquisition est dangereuse, 543. Si, dans les maux de la vie, nous tirons de grands secours des instructions de la science, 549 et suiv.

Science de gueule. Plaisamment tournée en ridicule, 155. SCIPION l'Africain. Son intrépidité, 53. A vécu la belle moitié de sa vie de la gloire acquise en sa jeunesse, 165. Accusé devant le peuple, dédaigne fièrement de se justifier, 183.

SCIPION le Jeune. Ce qu'il répondit à un jeune homme qui lui faisait montre d'un beau bouclier, 202. Comment il faisait manger ses soldats, 203.

SCIPION, beau-père de Pompée. Acquit beaucoup de gloire par sa mort, 27.

SCRIBONIA, dame romaine. Pourquoi elle conseille à son neveu de se tuer, 177.

SCYTHES. Comment excusèrent leur fuite à Darius qui les poursuivait, 20. Les Scythes s'abreuvaient du sang de leurs chevaux, 148. Par combien de meurtres ils hohoraient leurs rois morts, 230 et suiv. SÉBASTIEN, roi de Portugal, 350. SEBOND (Raymond). Apologie de sa Théologie naturelle, 218 et suiv. Montaigne le traduisit de l'espagnol en français, 219. Objection qu'on faisait contre ce livre, et réponse, ibid. et suiv. Autre objection contre la faiblesse de ses arguments, réfutée par Montaigne, 223 et suiv. SÉCHEL (Georges). Avec quelle horrible férocité il fut traité après avoir été vaincu et pris par le vayvode de Transylvanie, 361.

SÉJAN. Pourquoi sa fille fut forcée par le bourreau avant qu'il l'étranglât, 412.

SÉLEUCUS, roi. Le peu de cas qu'il faisait de la royauté,

134.

SELIM Ier. Ce qu'il pensait des victoires gagnées en l'absence du maître, 349.

Semence. Par quel moyen elle devient prolifique, 285. SÉNÈQUE. Conseil fort extraordinaire qu'il donne à un de ses amis, 103. Comparé avec Plutarque, 206. Sénèque prétend ne devoir sa vertu qu'à lui-même, 246. Comment il élève le sage au-dessus de Dieu, 247. Pensée de Sénèque critiquée avec raison, 311. Sénèque comparé avec le cardinal de Lorraine, 371. Portrait injuste que l'historien Dion a fait de ce philosophe, ibid. Sénèque prêt à mourir par l'ordre de Néron : ce qu'il dit à ses amis et à sa femme, 385 et suiv. Preuve singulière de l'affection que Sénèque avait pour sa femme, 387. Grande

61

efforts qu'il fit pour se préparer contre la mort, 543 et suiv. Il s'accoutuma, pendant un an, à ne rien manger qui eût eu vie, 567.

Sens. Si l'expérience des sens peut mettre fin à l'incertitude philosophique, 275. Les sens sont le commencement et la fin de nos connaissances, 302. Il y a lieu de douter si l'homme est pourvu de tous les sens naturels, 303. Les sens ne trompent jamais, selon Épicure, 304 et suiv. L'expérience démontre l'erreur de l'opération des sens, 305. Les sens imposent quelquefois à notre raison, ibid. Ils sont altérés par les passions de l'âme, 307. Considération sur les sens des animaux, ibid. Différence extrême entre les effets de leurs sens et les effets des nôtres, ibid. Combien le jugement de l'opération des sens est incertain, 308. On ne peut juger définitivement d'une chose par les apparences qu'on en reçoit par les sens, 309. Senteurs étrangères. A bon droit suspectes, 158. Sépulture des morts. Superstition cruelle et puérile des Athéniens à ce sujet, 8. Comment punie, ibid. SERTORIUS. Comment il débusqua ses ennemis d'un poste inaccessible, 238.

SERVITUDE VOLONTAIRE. Titre d'un ouvrage de la Boëtie, l'ami de Montaigne, 67.

SERVIUS le Grammairien. Comment se délivra de la goutte, 174.

SÉVÉRUS. Voyez Cassius.

SEXTILIA, ou SEXTITIA, dame romaine. Pourquoi se donne
la mort, 178.
SFORCE (Ludovic-Marie), dixième duc de Milan. Sa
captivité et sa mort, 26.

SFORCE (François III), fils du précédent, 15.
Silence. Est d'un merveilleux usage aux grands, 485.
Sincérité. Doit être inspirée de bonne heure aux enfants, 67
et suiv.

Singes d'une grandeur extraordinaire qu'Alexandre ren-
contra dans les Indes; comment ils furent attrapés, 455.
Société. Ceux qui se dérobent aux offices communs de la
société prennent le parti le plus commode, 378.
SOCRATE. Ce que c'était que son Démon, 19. Comment il
se joue d'un sophiste qui n'avait rien gagné à Sparte, 61.
Réflexions sur ce qu'il répondit à celui qui lui demanda
d'où il était, 68. Son opinion sur ce que doivent faire les
jeunes gens, les hommes faits et les vieillards, 114. Pour-
quoi il fut estimé le seul sage, 189. Comment s'essayait
à la vertu, 211. Pourquoi la vertu lui devint aisée, ibid.
La gaieté qui accompagna sa mort la met au-dessus de
celle de Caton, 212. Ce qui lui fit donner le nom de
Sage, 251. Réponse de Socrate à ceux qui lui deman-
daient ce qu'il savait, 253. Il ne faisait cas que de la
science des mœurs, 257. Pourquoi se comparait aux sa-
ges femmes, 258. Ses idées confuses de la Divinité, 261.
Ce qu'il demandait aux dieux, 296. Noble constance dont
sa mort fut accompagnée, 313. Il était de beaucoup supé-
rieur à Alexandre, 418. Pourquoi il ne s'opposa que mol-
lement au dessein que ses ennemis avaient de le faire
mourir, 422. Avec quelle fierté il se retira après que
l'armée où il combattait eut été mise en déroute, 467.
Ce qu'il dit en voyant quantité de joyaux et de meubles
de prix, 527. Comment il conseillait qu'on se défendit
contre l'amour, 530. Admirable par la simplicité de ses
discours et de sa conduite, 542. Son caractère, qui nous
a été transmis par des témoins très-fidèles et très-éclairés,
ibid. Discours plein de simplicité qu'il fit à ses juges,
550 et suiv. En quoi consiste la noblesse et l'excellence
de ce discours, 551 et suiv. Portrait abrégé de la no-
blesse et de la simplicité de l'âme de Socrate, 583.

Soi. Combien il importe de savoir être à soi, 113. C'est une chose louable que d'être juste estimateur de soimême, 189. S'occuper de soi n'est pas se plaire en soi, ibid. Que chacun doit se faire juge de soi-même, 416. Soie (habits de). Quand les hommes commencèrent à en mépriser l'usage en France, 137.

Soldat. Venant à guérir d'une maladie qui lui rendait la vie odieuse, perdit toute sa valeur, 167. Autre soldat qui n'est vaillant que pour regagner ce qu'il avait perdu, ibid.

Soldats. Comment leur lâcheté doit être punie, 22. S'ils doivent être richement armés, 143. S'il leur faut permettre d'insulter l'ennemi, ibid. La vie de soldat est agréable et très-noble, 575.

Soleil. Son adoration, culte le plus excusable, 260.
SOLIMAN II, empereur des Turcs, 334.
Solitude. L'ambition nous en donne le goût, 111. But

qu'on s'y propose, ibid. Elle ne nous dégage point de nos vices, 112 et suiv. En quoi consiste la vraie solitude, 112. A qui elle convient le mieux, 113. Quelle occupation il faut choisir à une telle vie, 115. Solitude recherchée par dévotion; ce qu'on en doit juger, 115, 116. Le vrai usage de la solitude, 116. Voyez Retraite.

SOLON. Réflexions sur le mot de ce philosophe, que nul homme ne peut être dit heureux avant sa mort, 6 et 26. Ce qu'il répondit à ceux qui l'exhortaient à ne pas répandre pour son fils mort des larmes inutiles, 299. Il permit aux femmes de se prostituer pour gagner leur vie, 451.

Sommeil. Ce n'est pas sans raison qu'on lui trouve de la ressemblance avec la mort, 184 et suiv. Est une voie naturelle pour entrer dans le cabinet des dieux, 291. SOPHOCLE. Mourut de joie, 4. Censuré pour avoir loué un beau garçon, 93. Jugement en sa faveur; s'il était bien fondé, 168.

SOPHRONIE (Sainte). Mort de cette vierge, 178.
Sorciers. Raisons qui obligeaient Montaigne à ne rien dé-

cider sur le chapitre des sorciers, et à traiter de chimères la plupart des contes qu'on en fait, 539. Il est porté à croire que ceux qu'on traite de sorciers ont l'imagination blessée, 540.

Sot. Il est impossible de traiter de bonne foi avec un sot, 482. Comment un sot dit quelquefois une chose sensee, 488. Ce qu'il y a de plus déplaisant dans le sot, c'est qu'il admire tout ce qu'il dit, ibid.

Sottise. Ne pouvoir souffrir la sottise est une maladie de l'esprit fort incommode, 480, 483 et 547. L'extérieur grave et la fortune de celui qui parle donnent souvent du poids aux sottises qu'il dit, 484.

Soumission. Adoucit un cœur irrité, 1. Sourds naturels. Pourquoi ne parlent point, 229. SPARTIATES. Pourquoi ils refusèrent le prix de la valeur à un de leurs citoyens qui s'était le plus distingué dans un combat, 108.

Spectacles publics. Combien utiles dans les grandes villes, 79. Légère description de ceux que les empereurs romains donnaient au peuple, 471.

SPEUSIPPUS, philosophe. Fausse tradition sur sa mort, 29. Il mit fin lui-même à sa vie, 175. Son opinion sur la nature de Dieu, 261.

SPURINA, jeune Toscan doué d'une beauté singulière. Pourquoi se défigure tout le visage, 378. En quoi son action était digne de blâme, ibid.

STATILIUS. Pourquoi refusa d'entrer dans la conspiration contre César, 154.

STILPON, philosophe. Sa constance après l'embrasement

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