peinture, et aux entreprises militaires, 52. Elle corrige quelquefois nos desseins, 104. Surpasse les règlements de l'humaine prudence, 105. Faveur singulière qu'elle fit à deux proscrits, ibid. Les événements de la guerre dépendent d'elle pour la plupart, 145. FOULQUES, comte d'Anjou. Va se faire fouetter à Jérusalem, 126. Fourmi. Exemple remarquable d'une espèce de communication entre les fourmis, 235. Prévoyance des fourmis, 237. FRANCE ANTARCTIQUE. Par qui découverte, 95. FRANÇAIS (les). Hardiesse merveilleuse de trois gentilshommes français, 1. Les Français sont fort changeants dans leur manière de s'habiller, 150. Ils condamnent bientôt les modes qu'ils ont le plus admirées, ibid. Ne s'armaient, du temps de Montaigne, que sur le point d'une extrême nécessité, 201. Leurs armes les incommodaient plus par leur poids qu'elles ne contribuaient à leur défense, 202. Soldats français sans règle et sans discipline, du temps de Montaigne, 545. FRANÇOIS I, roi de France. Comment il fit tomber en contradiction un ambassadeur, 15. Pourquoi il aima mieux attendre Charles V sur ses propres terres, que de l'aller attaquer chez lui, 144. Les Mémoires de du Bellay ne donnent qu'une connaissance imparfaite du règne de ce prince, 210. FRANÇOIS, marquis de Saluces. Obligé au roi de France FRANGET (le seigneur de), 22. FROISSARD. Historien plus recommandable par sa candeur que par son habileté, 208. Fronde, dont les anciens se servaient dans les combats : son usage, 147. Fuite. Noble usage qu'en ont fait des nations très-belliqueuses, 19. FULVIUS. Ayant découvert à sa femme un secret de l'em pereur Auguste, qu'elle éventa aussitôt, veut se tuer: comment il est prévenu dans ce dessein par sa femme, 179. Funérailles. Le trop grand soin que l'on prend d'avance à ce sujet est une vanité ridicule, 7. Ne doivent être ni mesquines ni trop pompeuses, ibid. G. GALBA, empereur. Son goût en amour, 465. GALBA, simple particulier. Ce qu'il dit à un valet qui lui allait voler de l'argenterie, dans le temps qu'il faisait semblant de dormir pour favoriser une intrigue amoureuse entre sa femme et Mécène, 450. GALLIO (Junius). Pourquoi rappelé à Rome du lieu où il avait été exilé, 94. GALLUS VIBIUS. Devint fou en tâchant de comprendre l'essence de la folie, 36. GASCONS. Admirés pour avoir des chevaux accoutumés de virer en courant, 148. GAULOIS. Ne pouvaient souffrir d'être blessés par des flèches, 147. Regardaient l'accointance avec les femmes comme préjudiciable au courage, 194. Description de leurs armes, 202. Géne. Ses inconvénients, 183. L'usage en est condamné par plusieurs nations, et pourquoi, ibid. Génération. Est la principale des actions naturelles : dis position qui y est le plus propre, 236. D'un homme privé des parties qui y sont nécessaires, 367. Pourquoi l'action qui nous met au monde est exclue des propos sérieux et réglés, 439. Généraux d'armée. S'ils doivent se déguiser sur le point de la mêlée, 144. Gentilhomme. Son devoir envers un grand qui va le visiter, 20. Doit être affectionné à son prince, sans s'attacher à lui par des emplois à la cour, 66. Condition des gentilshommes en France, du temps de Montaigne, 135. Mariage singulier d'un vieux gentilhomme, 332. Combien il lui est honteux d'être obligé de se dédire, 533. Gentilhomme qui passait un an entier sans boire, 566. GERMAIN (Marie), de fille devenue garçon, 36. GÉTA, empereur. Faisait servir les mets à sa table, selon les premières lettres de leur nom, 140. GÈTES. Comment ils envoient des députés à leur dieu Zamolxis, 264. GIRALDI (Lilio-Gregorio), 105. Gladiateurs. Pourquoi donnés en spectacle au peuple romain pour être égorgés en sa présence, 352, 353. Gloire. La plus inutile, vaine et fausse monnaie qui soit à notre usage, 113. Incompatible avec le repos, 116. Vanité de la passion que les hommes ont pour la gloire, 130. Philosophes qui en ont prêché le mépris, 318. Pourquoi peut être recherchée, 319. Combien peu de gens qui ont droit à la gloire, y ont part, 323. Ce que c'est que la gloire qui se conserve dans les livres, 324. Court moyen de parvenir à la gloire, 418. Gloses. Ne servent qu'à obscurcir le texte, et surtout celui des lois, 558. GOBRIAS. Voulut mourir pour se venger, 285. GOURNAY LE JARS (Marie de), fille d'alliance de Montaigne. Son éloge, 342. Gouvernement. Chaque peuple est content de celui auquel il est accoutumé, 46. Quel est, suivant Anacharsis, le plus heureux, 136. A quoi se réduisent les disputes sur la meilleure forme de gouvernement, 498. Quel est le meilleur pour chaque nation, ibid. Si rien peut autoriser les maux qu'on cause à son pays, sous prétexte de corriger les abus de son gouvernement, 545. Gouverneur d'un enfant. C'est du choix qu'on en fait, que dépend le succès de l'éducation, 64. Qualités qu'il doit avoir, et règle qu'il doit suivre en instruisant son élève, ibid. et suiv. GOVEA (André), 79. Grammairiens. Leur langage, 155. GRAMONT (madame de), comtesse de Guiche. Hommage que lui fait Montaigne des sonnets de la Boëtie, 88. GRAMONT ( M. de), comte de Guiche, tué au siége de la Fère, 434. Grandeur. Qui la connaît, la peut fuir sans beaucoup d'effort, 477. Grands. Ne doivent point être loués pour des choses communes, 118. Pourquoi les grands doivent avoir plus de soin de cacher leurs fautes que les petits, 135. Pourquoi les grands paraissent quelquefois plus sots qu'ils ne sont effectivement, 485. Le silence leur est d'un merveilleux usage, ibid. Combien leur rang nous impose, 487. Qu'il faut se défier de l'habileté d'un homme qui occupe un grand poste, ibid. Gravelle. Son avantage sur bien d'autres maladies, 573. GRECS. Ne se piquaient pas d'une scrupuleuse bonne foi, 10. Leur nom était un terme de mépris chez les Romains, 55. Grecs fameux par leur retraite d'auprès de Babylone: combien ils souffrirent en passant par les montagnes d'Arménie, 107. Pourquoi, sur la fin du repas, les Grecs buvaient en plus grands verres qu'au commencement, 172. GRÉGOIRE XIII, pape, 469. Guerre. Dénoncée au son d'une cloche, 10. Parole des gens GUESCLIN (Bertrand du), connétable de France. Honneurs qu'on lui rend après sa mort, 6. Est nommé si différemment, qu'on ne sait lequel de ses noms doit être honoré de ses victoires, 141. GUEVARA. Ses lettres; ce qu'en jugeait Montaigne, 148. GUICCIARDIN. Quel jugement Montaigne faisait de cet historien, 209. GUILLAUME, comte de Salsbéry, pris par l'évêque de Beauvais, à la bataille de Bouvines, 131. GUISE (le duc de). Sa clémence envers un gentilhomme qui avait conjuré sa mort, 50. Sa conduite à la bataille de Dreux, 139. GURSON (Diane de Foix, comtesse de). Le chapitre de l'Institution des enfants lui est dédié, 61. GYLIPPUS, de Sparte, 144. Gymnosophistes. Se brûlaient volontairement après un certain âge, ou lorsqu'ils étaient menacés de quelque maladie, 364. H. Habits. Bizarrerie de la coutume en ce qui les concerne, 47. Tout homme de bon sens doit s'y conformer, ibid. Quand les habits de soie commencèrent à être méprisés en France, 137. Halcyons. Leurs qualités merveilleuses; fabrique admirable de leur nid, 241 et suiv. HANNIBAL. Sa réponse à Antiochus qui lui demanda si les Romains se contenteraient de son armée, 143. A vécu la belle moitié de sa vie de la gloire acquise en sa jeunesse, 165. Hardiesse. Jusqu'où elle doit s'étendre, 53. HARPASTÉ. Folle de la femme de Sénèque, devenue aveugle, elle s'imagina que c'était la maison où elle habitait qui était devenue obscure, 355. Sages réflexions de Sénèque sur l'imagination de cette folle, ibid. Hasard. Pourquoi il peut tant sur nous, 168. Il a beaucoup de part aux actions humaines, 486. HEGÉSIAS. Pensait que le sage ne doit rien faire que pour soi, 154. Ce qui portait ses disciples à se priver de la vie, 430. HÉLIODORE, évêque de Tricca. Aime mieux perdre son évêché que son roman, 200. HÉLIOGABALE. Où il fut mis à mort, 102. Ses apprêts pour se faire mourir délicatement, 313. HENRI IV, roi d'Angleterre. Défi fait à ce prince par Louis, duc d'Orléans, 358. HENRI VII, roi d'Angleterre. Sa perfidie à l'égard du duc de Suffolck, 12. HENRI VIII, roi d'Angleterre. Comment il surprit en faute un ambassadeur, 16. HERACLIDE de Pont. Opinions indéterminées qu'il avait Hérisson. Prévoit le vent qui doit souffler, 235. HIERON. Croit que les rois sont moins en état de goûter les plaisirs de la vie, que de simples particuliers, 134. Ce qu'il trouvait d'incommode dans la royauté, 135. HILAIRE (Saint). Ses miracles dans Bouchet, 80. Demande à Dieu la mort de sa fille Abra, et de sa femme, 103. HIMDERCOURT (le sieur d'). Comment il calma la furie des Liégeois, 430. HIPPIAS d'Élis. Pourquoi il avait appris à faire toutes les choses dont il avait besoin pour l'entretien et la commodité de la vie, 505. HIPPOCRATE, le père de la médecine, 367 et 398. Hirondelles. Employées à porter des nouvelles, 351. Histoire. S'il convient qu'elle soit écrite par un philosophe et un théologien, 40. L'étude en est très-utile aux jeunes gens, 67. Pourquoi Montaigne préférait la lecture de l'histoire à toute autre lecture, 208. Quelles sont les seules bonnes histoires, 209. Historiens. Combien il importe qu'un historien connaisse sa profession, 23. Qualités qu'il doit avoir, 96. Historiens simples, par où estimables, 208. En quoi consiste le prix des historiens excellents, ibid. Quels sont les historiens méprisables, ibid. HOMÈRE. Reconnu pour maître de toute sorte de gens; sur quel fondement, 302. Sa prééminence sur les plus grands génies, 387. A d'abord atteint la perfection de son art, ibid. Éloge qu'en fait Plutarque, et qui ne convient qu'à lui seul, 388. Rien n'est si universellement connu que son nom et ses ouvrages, ibid. Homme. Sujet vain, divers et ondoyant, 2. Trop occupé de l'avenir, 5. En quoi consiste son devoir, ibid. Les hommes ont cru que les faveurs du ciel les accompagnaient dans le tombeau, 6. L'homme s'en prend à des choses inanimées pour amuser ses passions, 9. A combien de revers il peut être exposé avant sa mort, 25. C'est la mort des hommes qui fait connaître leur vrai caractère, 26 et suiv. Qui leur apprendrait à mourir, leur apprendrait à vivre, 32. Comment l'homme est acheminé naturellement à la mort, 32. Pourquoi chacun est satisfait du lieu de sa naissance, 46. Ce qui constitue le vrai mérite de l'homme, et sa supériorité sur ceux de son espèce, 100. Les bons ou mauvais succès ne prouvent ni son mérite ni son démérite, 102. L'homme est sujet à des passions opposées, 110 et suiv. Il se passionne pour mille choses qui ne le concernent point, 113. Si un homme doit être loué pour des qualités qui ne conviennent point au rang qu'il tient dans le monde, 118. Ce qui rend un homme aisé ou indigent, 130. L'homme doit être estimé par lui-même, non par ses alours, 132 et suiv. Imperfection de l'homme, démontrée par l'inconstance de ses désirs, 156. Quel est le cours naturel de la vie de l'homme, 164. Les lois ont accordé trop tard aux hommes le maniement de leurs affaires, ibid. A vingt ans l'homme fait voir ce qu'il est capable de faire, 165. Homme, peu d'accord avec luimême, ibid. Inconstance de ses inclinations, 166. Qu'il n'est pas sûr de juger de l'habileté et de la vertu des hommes par quelques actions extérieures, 167 et suiv. L'homme le plus sage peut être dérangé par divers accidents, 172 et suiv. L'homme est élevé quelquefois audessus de lui-même par une espèce d'enthousiasme, 173. Il est une bonne discipline à lui-même, 188. Hommes créés capables de raison; à quelle fin, 192. Si l'homme a de grands avantages sur les autres créatures, 224 et suiv. De quel droit il se donne la supériorité sur les animaux, 226. La nature l'a traité plus favorablement qu'on ne l'imagine, 228. L'homme a des armes naturelles, 229. S'il est naturel à l'homme de parler, ibid. Hommes et animaux, également soumis à l'ordre de la nature, ibid. Hommes esclaves d'autres hommes, 230. Quel soin ils prennent de certaines bêtes, 231. Force de l'homme, inférieure à celle de plusieurs animaux, ibid. Hommes venus de pays éloignés en France; pourquoi tenus pour sauvages, 234. A l'égard de la beauté, les hommes n'ont point de privilége particulier au-dessus des bêtes, 243. L'homme a plus de raison de se couvrir qu'aucun autre animal, 244. Il s'attribue des biens imaginaires, et laisse les réels aux animaux, ibid. En quoi consiste l'excellence de l'homme sur la bête, ibid. Vices et passions de l'homme, 245. L'homme fort porté à s'imaginer que tout ce qui existe est fait pour lui, 271. Il n'a que des idées confuses de soi-même, 274. Incertitude que chaque homme peut remarquer dans ses jugements, 288 et suiv. L'homme est inconstant dans ses désirs; preuve de sa faiblesse, 296. Confusion où se jettent les hommes sur le règlement de leurs mœurs, 297 et suiv. Peu d'hommes meurent avec une vraie fermeté d'âme, 311 et suiv. Les hommes sont souvent réduits à se servir de mauvais moyens pour une bonne fin, 352. Hommes sanguinaires et meurtriers, sont lâches et timides, 359. Leurs désirs devraient être amortis avec l'age, 362. Ils parviennent rarement à cet état, d'agir constamment selon les principes d'une vertu solide, ibid. Hommes doubles; à quoi utiles, 409. Pourquoi fuit-on à voir naître l'homme, tandis qu'on court à le voir mourir, 456. Hommes qui se cachent d'autres hommes, et sont ingénieux à se maltraiter eux-mêmes, 457. Comment le vice d'un homme peut servir d'instruction aux autres, 479. Moyen de juger de la capacité d'un homme dans la conversation, 487 et suiv. Quel parti peut prendre un homme vertueux dans des temps fort déréglés, 519. Pourquoi l'homme n'aime pas à se connaitre et à s'observer lui-même, 523. Sottise des hommes qui sans discrétion asservissent leur temps et leurs facultés à d'autres hommes, 524. L'homme qui connaît exactement ce qu'il se doit à lui-même, trouve par là ce qu'il doit aux autres, 525. Il doit savoir ce qui l'intéresse proprement et essentiellement, 526 et suiv. Il doit borner ses désirs s'il veut être à couvert des insultes de la fortune, 528. Les hommes sont naturellement fort portés à faire valoir leurs opinions, 537. L'homme est incapable de modération, même à l'égard de la science, 542. L'expérience que chaque homme a de soi-même suffit pour le rendre sage, 562 et suiv. Quel est le vrai chef-d'œuvre de l'homme, 582. L'homme est fou qui veut s'élever au-dessus de lui-même, 586. Honnéte homme. Il n'est pas moins estimé pour être déshonoré par sa femme, 451 et suiv. L'honnête homme n'est point gâté par l'emploi qu'il exerce, 528. Honneur. Récompenses d'honneur doivent être dispensées avec beaucoup de discrétion, 189. HORACE. Cas que Montaigne faisait de ce poëte, 205. D'où vient que son expression est pleine d'énergie, 453. HORN (Philippe de Montmorency-Nivelle, comte de). Sa mort, 12. HOSPITAL (Michel l') Mis par Montaigne au rang des meilleurs poëtes latins de son temps, 341. HUNIADE (Jean Corvin), 365. HYPÉRIDES. Sa réponse aux Athéniens, qui se plaignaient de l'apreté de ses discours, 408. Hyposphagma. Sorte de maladie; sa description, 308. I. Icus. Chasteté de cet athlète, 194. ICÉTAS, Syracusain. Conspire contre Timoléon, 105. IGNATIUS, ou mieux EGNATIUS, père et fils. Tous deux proscrits, terminent leur vie dans un même instant, 105. Ignorance et sagesse. Parviennent aux mêmes fins, 157. Deux sortes d'ignorance, ibid. et 158. Pourquoi l'ignorance est recommandée par la religion, 246. Ses effets sont préférables à ceux de la science, 247. La science nous rejette en ses bras pour nous sauver des injures de la fortune, 249 Ignorance et simplicité; leur utilité, 251. Tous les abus du monde viennent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance, 538. Espèce d'ignorance très-estimable, ibid. Ignorants. Il y a parmi les ignorants plus de véritable mérite que parmi les savants, 245. Ile. Découverte par les Carthaginois, ne peut être l'Amérique, 96. Imagination. Ses effets, 35 et suiv. L'imagination cause des extases et des défaillances extraordinaires, 36. Met en crédit les visions et les enchantements, 37. Plaisant conte d'un malade soulagé par des clystères qu'il ne prenait point, 39. Maladie causée par un pur effet d'imagination, ibid. Ses effets sur le corps d'autrui et sur les femmes grosses, 40. Imagination, faculté commune aux bêtes et aux hommes, ibid. et 242. Immodération vers le bien. Ce que c'est, 92. Immortalité. Pourquoi refusée par Chiron, 35. Imposture. Sur quoi elle s'exerce le plus communément, ISCHOLAS, capitaine lacédémonien. Sacrifie sa vie pour le bien de son pays, 100. ITALIENS. Plaisante raison de leur manque de bravoure, 213. Tiennent leurs femmes dans une trop grande contrainte, 459. Ivrognerie. Vice grossier, et dont les suites sont quelquefois très-funestes, 169 et suiv. N'a pas été fort décriée par les anciens, 170. C'est un vice moins malicieux que les autres, ibid. J. JACOB. Complaisance de ses femmes, 101. JACQUES DE BOURBON, roi de Naples. Simplicité de sa personne, et luxe de son cortége, 428. Jalousie. Action extraordinaire qu'occasionne cette passion, 363. Son injustice, 448. Les plus sages ont été les moins sensibles à cette passion, ibid. Combien les femmes sont tourmentées par la jalousie, et combien elles deviennent odieuses lorsqu'elles s'y abandonnent, ibid. Jalousie d'une femme funeste à son mari, 452. JARNAC (bataille de ), 102. JAROPELC, duc de Russie. Comment il punit un gentilhomme dont la trahison lui avait procuré le moyen de se venger d'un roi de Pologne, son grand ennemi, 411. JASON de Phères. Comment guéri d'un apostume, 104. JEAN 1er, roi de Castille, 80. JEAN II, roi de Portugal, 122. JEAN SECOND, poëte latin moderne. Ce que Montaigne pensait de ses Baisers, 204. JEANNE I, reine de Naples. Pourquoi elle fit étrangler Andréosse, son premier mari, 460. Jeu. Pour y réussir, il faut être modéré dans le gain et dans la perte, 526. Jeune homme. Pourquoi ne doit être ni délicat ni trop régulier dans sa manière de vivre, 567. Jeunes gens. Il y en a de bonne famille qui s'adonnent au larcin; pourquoi, 193. Jeux de main. Sont odieux, 489. Jeux et exercices publics. Sont utiles à la société, 79. Joie. Exemples divers de morts subites causées par la Journal. Tenu par le père de Montaigne des choses les 152. Juges. Serment que leur faisaient prêter les rois d'Égypte, 411. Juges de la Chine établis pour récompenser les bonnes actions, aussi bien que pour punir les mauvaises, 561. Juifs. Traités inhumainement par les Portugais, pour les faire changer de religion, 122. Par zèle pour la leur, se tuent et tuent leurs propres enfants, ibid. JULES II, pape, 16. JULIEN, empereur. Différentes peines qu'il infligea à de làches soldats, 22. Pourquoi n'était point touché des louanges de ses courtisans, 136. Était ennemi de la religion chrétienne, mais très-grand homme, et doué d'excellentes vertus, 345. Sa chasteté, sa justice, ibid. Réponse qu'il fit à un évêque qui osa l'appeler méchant et traitre à Christ, ibid. Sa sobriété, ibid. Son application au travail, son habileté dans l'art militaire, ibid. el 346. Sa mort semblable à celle d'Epaminondas, 346. Pourquoi on lui a donné le titre d'Apostat, 346. Il fut fort entêté du culte des faux dieux, et extrêmement superstitieux, ibid. S'il est vrai qu'il ait dit, quand il se sentit blessé : Tu as vaincu, Nazaréen, ibid. Il voulait rétablir le paganisme, ibid. Pourquoi il accorda une tolérance générale aux différents partis qui divisaient les chrétiens, ibid. Preuve sensible de son activité et de sa sobriété, 349. Jument. Son lait fait les délices des Tartares, 149. Justice. Vendre la justice, coutume farouche, 47. Ce que signifiait l'épée rouillée de Marseille, 48. Les exécutions de la justice devraient être bornées à une mort simple, sans aucune marque de rigueur, 215 et 360. Justice malicieuse, qui, par fraude et fausses espérances de pardon, amène le criminel à découvrir son fait, 408. Justice universelle, beaucoup plus parfaite que la justice particulière et nationale, 410. La justice est proprement la vertu qui convient aux rois, 470. Il n'est pas sur à l'innocent de se mettre entre les mains de la justice humaine, 560 et suiv. K. KARENTY. Ensorcelés de Karenty; leur histoire, 509. KINGE, femme de Boleslas, roi de Pologne, consent au vou de chasteté de son mari, 443. L.. LABIÉNUS. Ses écrits, les premiers qui aient été condamnés à être brûlés, 200. Il ne put survivre à cet affront, ibid. LACÉDÉMONIENS. Vaine cérémonie qu'ils observaient à la mort de leurs rois, 6. Comment instruisaient leurs enfants, 60. En quoi cette instruction différait de celle que les Athéniens donnaient à leurs enfants, ibid. Ce que les Lacédémoniens répondirent à Antipater, qui leur de mandait cinquante enfants pour otages, 61. Avec quelle constance leurs enfants supportaient la douleur, 125. Action d'un enfant de Lacédémone, devenu esclave, et traité indignement par son maître, 174. Réponse généreuse des Lacédémoniens à Antipater et à Philippe, ibid. Reproche fait à un soldat lacédémonien, 203. Ce que comprenait la prière publique et particulière que les Lacédémoniens faisaient à la Divinité, 296. Si ce qu'a dit Plutarque d'un enfant lacédémonien, qu'il se laissa dechirer le ventre par un renardeau qu'il avait volé, est incroyable, 372. LADISLAS, roi de Naples. Comment il fut empoisonné, 376. LAHONTAN (vallée de), en Gascogne, 402. LAIS. Ce qu'elle disait des philosophes de son temps, 517. Langage gascon. Ce qu'en jugeait Montaigne, 329. Langage humain. Plein de défauts, 267. Pourquoi le lan-gage commun, si propre à tout autre usage, devient obscur dans les contrats et les testaments, 558. Langues. Comment la langue est enrichie par de bons esprits, 453. Ce que Montaigne jugeait de la langue française, 454. LANSSAC (M. de), maire de Bordeaux, 524. Larcin. Pourquoi permis par Lycurgue, 299. Pourquoi LÉON, pape arien, successeur de Félix. Sa mort, 102. LÉON X, pape. Sa mort, causée par un excès de joie, 4. LÉONOR, fille de Montaigne, 194, 444. LEPIDUS (M. Æmilius). Meurt du déplaisir que lui cause Vive peinture qu'il a faite des amours de Vénus et de LUTHER. Premiers progrès de sa réforme, 219. Lettre. Si la lecture d'une lettre doit être différée, 181 et LYCON, philosophe. Ce qu'il prescrivit au sujet de ses fu- Lettres. Si la connaissance des lettres est d'une absolue LÈVE (Antoine de). Déconseille une expédition pour flatter LILIUS GREGORIUS GIRALDUS, savant italien. Meurt de Lion. Noble gratitude d'un lion, 239 et suiv. Lions atte- Lits. Comment les femmes s'y couchaient chez les Ro- LIVIA (la signora). Ses caleçons, 65. LIVIE. Favorisait les amours de son mari Auguste, 101. Ce Livres. Quand on a commencé à Rome de brûler les li- LORRAINE (cardinal de). Mis en comparaison avec Sénè- LORRAINE (René II, duc de), 110. LOUIS (saint). Avec quelle dureté il se traitait par dévo- 220. LOUIS XI, le plus défiant de nos rois, 53. LUCAIN. Condamné à la mort, rendit l'esprit en pronon- çant quelques vers de sa Pharsale, 200 et suiv. Pour- quoi Montaigne le pratiquait volontiers, 205. LYCURGUE. Pourquoi il défendait aux Lacédémoniens de dépouiller leurs ennemis vaincus, 143. Pourquoi il leur permit le larcin, 299. Ce qu'il ordonna aux mariés de Lacédémone pour tenir l'amour en haleine, 315. LYNCESTES. S'il fut réputé justement coupable, parce qu'il M. MACHIAVEL (jugement sur), 338. MACON (l'évêque de). Sa conduite dans son ambassade à MAHOMET. Pourquoi a promis à ses sectateurs un paradis Mains. Grand nombre d'actions qu'on exprime par leur Mal. Ce que c'est, et comment il vient à nous intéresser, Malade. Combien il lui importe d'avoir de la confiance en Maladie. Qui n'était qu'un pur effet d'imagination, 39. Maladies de corps et d'esprit, causées par l'agitation de notre âme, 247. De diverses maladies contrefaites et de- venues réelles, 354 et suiv. Sentiments opposés des médecins sur la cause des maladies, 398. Chaque mala- die avait son médecin particulier chez les Égyptiens, 400. Les maladies ont leurs périodes, qu'il faut attendre tranquillement, 570. Manger. Quelques personnes n'aiment pas qu'on les voie MANLIUS TORQUATUS. Général romain qui condamna son Mariage. Quelle sorte de marché, 83. Ce qu'emporte cette liaison, 93. Sa principale fin, ibid. Continence conju- gale, ibid. Quel âge y est le plus propre, 194. Si on en a rendu le nœud plus ferme, en ôtant le moyen de le dis- soudre, 317. Les emportements de l'amour en sont ban- nis, et pourquoi, 440. Idée d'un bon mariage, 441. De quel prix est un bon mariage, ibid. Le mariage doit être exempt de haine et de mépris, ibid. Différence qu'il y a entre le mariage et l'amour, 442. Pourquoi les hommes s'y abandonnent librement à l'amour qu'ils défendent rigoureusement aux femmes, 443. Ce qui peut faire un bon mariage, 452. Loi établie par Platon pour décider de l'opportunité de tout mariage, 460. Dans le mariage l'amitié est ranimée par l'absence, 508. MARIE GERMAIN. Voy. GERMAIN. |