TABLE DES PRINCIPALES MATIÈRES CONTENUES DANS LES ESSAIS DE MONTAIGNE. A. ABRA, fille de saint Hilaire, évêque de Poitiers, 103. 538. ABYDÉENS. Leur obstination à périr jusqu'au dernier, 180. Acudémiciens. Leur sentiment moins aisé à défendre que celui des pyrrhoniens, 287 et 288. Accidents funestes. Supportés sans peine par certaines per sonnes, 127. Accidents pires à souffrir que la mort, 174. Fermeté des gens du commun contre les accidents les plus facheux de la vie, plus instructive que les discours des philosophes, 544. Accointances domestiques. Ce qu'il y faut rechercher, 86. ACHAÏENS. Détestaient toute sorte de tromperies dans les guerres, 10. Action. L'utilité d'une action ne la rend pas honorable, 415. Ælius Vérus. Ce qu'il répondit à sa femme, qui lui re prochait d'entretenir des maîtresses, 94. Æmilius LEPIDUS. Sa mort, 29. Æmilius REGILLUS (L.). Ne peut empêcher ses soldats de saccager une ville qui s'était rendue à lui par compo sition, 11. Æschylus. Sa mort, 29. Age. Quel est l'âge où l'homme est capable des plus gran. des actions, 165. Et celui où son corps et son esprit vont s'affaiblissant, ibid. AGÉSILAUS. Ce qu'il était d'avis d'apprendre aux enfants, 60. Comment allait vêtu, 107. Par trop d'ardeur, il manque l'occasion de défaire les Bæotiens, 139. Sa réponse aux Thasiens qui l'avaient fait dieu , 269. S'il est vrai qu'il ait été mis à l'amende pour s'être trop fait aimer de ses concitoyens, 373. Pourquoi il prenait, en voyageant, son logis dans les églises, 417. Ce qu'il jugeait de l'amour, 463. Agis, roi de Sparte. Sa réponse remarquable à un ambas sadeur de la ville d'Abdere, 227. AGRIGENTINS. Élevaient des monuments à l'honneur des betes qui leur avaient été chères, 218. AIGUEYONT. Voyez EGMONT. ALBE (le duc d'). Cruautés qu'il exerça à Bruxelles, 12. Comparé avec le connétable de Montmorency, 341. ALBIGEois. Brûlés lout vifs pour ne vouloir pas désavouer leurs opinions, 122. ALBUCILLA. Mort de cette Romaine, 313. ALBUQUERQUE. Pourquoi, étant en danger de périr, prit un jeune garçon sur ses épaules, 111. ALCIBIADE. Donna un soufflel à un grammairien qui lui dé clara n'avoir pas un Homère, 388. Sa vie est une des plus riches et des plus désirables, au gré de Montaigne, 390. Pourquoi il coupa la queue et les oreilles à un fort beau chien qu'il avait, 432. Ne voulait point de musique à table, 580. Alcméon. A quelles choses il attribuait la divinité, 261. ALÉSIA. Deux événements extraordinaires concernant le siége de celte ville entrepris par César, 381. ALEXANDRE LE GRAND. Sa cruauté envers Bétis, gouver neur de Gaza, 2; et contre la ville de Thebes, 3. Pourquoi refusa de combattre la nuit, 12. En quel cas son intrépidité parut le plus, 53. Blåmé par son père Philippe de ce qu'il chantait trop bien, 118. Comment il se mnoqua de ses flatteurs, qui voulaient lui faire accroire qu'il était fils de Jupiter, 133. Profondément endormi un peu avant sa dernière bataille contre Darius, 138. De son cheval Bucéphale, 146. Pourquoi ne doit être jugé ni à table ni au jeu, 153. Digne récompense qu'il donne à l'extreme adresse d'un art inutile, 157. Quelle odeur exhalait son corps, 158. Sa valeur n'était point parfaite et universelle, 168. Jugement général sur Alexandre, préférable à Ce. sar même, 388 et suiv. En quoi il est bien inferieur à Socrate, 418. Comment son père le reprit de sa libéra lité, 471. ALEXANDRE, tyran de Phères. Pourquoi ne voulait pis assister à la représentation des pièces lragiques, 356. ALEXANDRE VI, pape. Comment il fut empoisonne avec son fils le duc de Valentinois, 104. ALLEMANDS. Quoique ivres, sont malaisés à vaincre, 170. Boivent également de tout vin avec plaisir, 171. ALPHONSE XI, roi de Castille. En quoi trouvait les ânes plus heureux que les rois, 135. Fondateur de l'ordre des chevaliers de la Bande ou de l'Écharpe en Espagne; regles qu'il leur donna, 148. ALVIANE (Barthélemy d), général vénitien. Pourquoi son corps fut rapporté à Venise à travers les terres des ennemis, 6. Amasis, roi d'Égypte. Épouse une belle Grecque, mais sans en pouvoir jouir pendant quelque temps, 38. Ambassadeurs. Surpris dans un mensonge par François I", 15. Autre ambassadeur surpris en faute par Henri VIII, roi d'Angleterre, 16. Si les ambassadeurs d'un prince lui doivent rien cacher de ses affaires, 24. Ambition. Plus difficile à dompter que l'amour , à en jui ger par l'exemple de César, 375. L'exemple de Ladisas, roi de Naples, semble prouver le contraire, 370. Nest pas un vice de petits compagnons, 534. Ame. Doil avoir quelque objet vrai ou faux dont elle puisse ibid. Transmigration de l'âme d'un corps dans un autre, vient proprement et naturellement, 466. est la conclusion qu'on peut tirer de là, 295, 296. En quoi consiste le véritable prix de l'âme, 418. En quoi parait sa AMYOT (Jacques). Loué de ce que, dans sa traduction de Plutarque, il n'a pas francisé les noms latins, 140. Éloge AMÉRICAINS. Ce fut leur candeur et leur vertu qui les livra de son style, 181. cence des jardins de leurs rois, ibid. Par quels moyens heureux, 136. sensée que certains peuples d'Amérique firent aux Es- esprit infini, 261. rible boucherie que les Espagnols firent en Amérique de fermelé dans la douleur, 125 et 173. ricains moins considérables qu'on n'avait cru d'abord, et sur celle de notre åme, 277. pourquoi, ANAXIMÈNES. Son opinion sur la nature de Dieu, 261. firent à Fernand Cortez, 94, 95. En quel sens les sau- allait subir, 239 et suiv. bâtiments, leurs lits, ibid. Leurs repas, leur boisson, anglais : réflexions à ce sujet, 354. leur pain, 98. Comment ils passent le temps, ibid. Où ANGUIEN. Voyez ENGHIEN. ils logent les âmes après la mort, ibid. Leurs prêtres et Animaux. Voyez Bétes. et généreuses, 99. Leur modération , leur cordialité, et donner à un philosophe cynique, 541. jalousie de leurs femmes, 101. (Voyez Sauvages.) sénat romain, 354. celui qui reçoit que celui qui donne est obligé, ibid. employés au labourage comme les chevaux, 487. naires peuvent être partagées entre plusieurs personnes, qu'il commandait à ses enfants, 481. obligations, ibid. Amitié des maris envers leurs femmes, de sa propre barbarie, 183. 256. Philosophes qui ont soutenu qu'il se trouvait dans Amour. Comment se guérit, au jugement de Cratès, 250. un même sujet des apparences contraires, 301. On ne Combien cette passion a d'empire sur l'esprit de l'homme, peut rien juger définitivement d'une chose par les ap- ARCÉSILAS. Louable de ce qu'il savait bien user de ses ARTAXERXES. Comment adoucit la rigueur de quelques lois richesses, 114. Sa réponse à un jeune homme esféminé, de Perse, 216. qui lui demandait si le sage pouvait être amoureux, 465. ARTIBIUS, général de l'armée de Perse. Comment son ARCHIAS, tyran de Thebos. Périt dans une conspiration, cheval fut cause de sa mort, 146. pour avoir différé d'ouvrir une lettre, 182. ASIATIQUES. Pourquoi ils menaient en leurs guerres femARCHILÉONIDE, mère de Brasidas. Pourquoi rejette l'éloge mes et concubines parées de leurs plus riches joyaux, qu'on lui fait de son fils, 131. 143. Architecte. Courte harangue d'un architecte au peuple ASINIUS POLLIO. Ce qu'il trouvait à reprendre dans les Com. d'Athènes, 75. Du langage des architectes, 155. mentaires de César, 209. Sa lâcheté de ne vouloir pu. ARCHYTAS. Sa modération dans la colère, 369. Quelle aver. blier la critique d'un ouvrage, qu'après que l'auteur de sion il avait pour une parfaite solitude,515. cet ouvrage serait mort, 357. Pourquoi il ne voulait rien Areopage. Pourquoi ce vénérable sénat jugeait de nuit, répliquer à Auguste, qui avait fait des vers contre lui, 289. 479. ARÉTIN (Pierre). S'il mérite le nom de divin, 155. Assassin. Deux assassins de Guillaume Ier,prince d'Orange, ARGENTERIUS (Jean Argentier), médecin, 399. 365, 366. ARCIPPÉES. Peuple qui vivait en sureté sans armes offen- Assassins, peuple dépendant de la Phénicie. Comment sives, 317. ils croient gagner le paradis, 366. ARIOSTE. A quel age Montaigne cessa de prendre goût à Assigni (le sieur d'), 10. ses ouvrages , 204. Ne peut être comparé à Virgile, 205. ASSYRIENS. Comment ils domptaient les chevaux dont ils ARISTARCHUS. Ce qu'il disait pour se jouer de la présomp- se servaient à la guerre, 148. tion de son siècle, 563. ASTAPA, ville d'Espagne. Avec quelle fureur ses habitants ARISTIPPE. Sa réponse à celui qui lui disait qu'il devait se jettent dans un bûcher ardent avec leurs femmes, aimer ses enfants, parce qu'ils étaient sortis de lui, 82. leurs enfants, et tout ce qu'ils avaient de plus précieux, A soulevé contre lui loute la philosophie par ses opi- 179. nions hardies en faveur de la volupté et de la richesse, ATALANTE. Par quel moyen elle fut vaincue à la course, 214. Ses meurs louées, ibid. Pourquoi ne fait pas diffi- 430. culté d'accepler une robe parfumée, 299. Pourquoi il Ataraxie des pyrrhoniens. Ce que c'est, 254 et 297. souffre que Denys le Tyran lui crache au visage, ibid. Athéisme. Rarement établi dans l'esprit de l'homme comme Sa réponse à Diogène, qui lui dit que s'il savait vivre un dogme sérieusement digéré, 222. de choux, il ne ferait pas la cour à des tyrans, ibid. ATHÈNES. Comment elle était aimée des étrangers, 442. Quel fruit il avait tiré de la philosophie, 335. Ce qu'il ATHÉNIENS. Leur superstition sur la sépulture des morts, dit à des jeunes gens qui rougissaient de le voir entrer cruelle et puérile, 8. Comment ils en sont punis, ibid. chez une courtisane, 459. De leur dieu inconnu, 260. Pourquoi firent couper les ARISTODEMUS, roi des Messéniens. Ce qui le détermine pouces aux Æginètes, 356. à se tuer, 434. ATHLÈTES. Leur force est plutôt vigueur de nerfs que de Ariston. Comment il définit la rhétorique, 154. Son opi. cæur, 66. Qui se sont privés des plaisirs de l'amour, pour nion sur la nature de Dieu, 261. A quoi comparait une se conserver plus agiles et plus vigoureux, 194. leçon, 517. ATLANTIDE, ile. Son étendue, 95. Ce ne peut être l'AméARISTOTE. Comment conduisit l'instruction d'Alexandre, rique, ibid. 71. Comment définissait l'amitié parfaite, 85. A quel ATTICUS (Pomponius). Sa mort volontaire, 314. age il voulait qu'on se mariát, 194. Qualification ridi- AUBIGNY (Monsieur d'), assiégeant Capoue, 11. cule qu'il donne à l'homme, 246. S'il est véritablement Avarice. Ce qui la produit, 127. dogmatiste, 256, 257. N'avait point d'opinion déterminée Aveugle. Histoire d'un gentilhomme aveugle-né, 303. Exemsur la nature de Dieu, 261. Censuré pour avoir consi- ple d'un homme devenu aveugle en dormant, 355. déré la privation comme un principe, 275. Combien il AUFIDIUS. Sa mort, 29. parut sensible à des médisances qu'on lui dit avoir été AUGUSTE. Il veut se venger de Neptune après une tempête, faites contre lui, 357. Sa réponse à celui qui lui deman- 9. Comment il témoigne son affliction pour avoir perdu dait pourquoi on se plaisait à voir souvent les belles per- quelques légions, ibid. Conjuration de Ciona contre lui, sonnes, 554. découverte un peu avant l'exécution, 50. Son discours ARIUs. On ne peut rien conclure contre lui de la manière à Cinna, 51. Sa clémence envers ce conjuré, et avantages dont il mourut, 102. qu'il en retira, ibid. Son sommeil profond à l'heure d'une ARMÉNIE. Ses montagnes sont quelquefois toutes couver. bataille, 138. Quel âge il fixa pour l'exercice des charges tes de neige, 107. de judicature, 164. Son caractère impénétrable aux plus Armes. Mauvaise coutume de ne les prendre que sur le hardis juges, 166. Libéral de dons, était avare de récom point d'une extrême nécessité, 201. Armes des Français, penses d'honneur, 189. Épigramme composée par lui, 202; des Mèdes, ibid. des piétons romains, ibid. des 238. Parthes, 203. AUGUSTIN ( saint). Miracles attestés par lui, 81. Quel domArmoiries. Incertaines, 141. mage c'eût été que ses écrits eussent été perdus, 201. ARRAs. Étrange obstination de plusieurs de ses habitants, AURAT, ou plutôt Daurat. Mis par Montaigne au rang des lorsqu'elle fut prise par Louis XII, 121. meilleurs poëtes latins de son temps, 341. ARRIA, femme de Cécina Pætus. Se poignarde elle-même Auteurs. Ne doivent écrire sur chaque sujet que ce qu'ils pour encourager son mari à éviter par sa mort le sup savent, 96. S'ils peuvent prétendre à quelque recommanplice qui lui était destiné, 384 et 385. Belles paroles dation par leurs écrits, 339. qu'elle dit après s'être donné le coup mortel, gâtées par Autruches. Attelées à un coche, 469. Martial, qui a prétendu les embellir, 385. Avocats. Comparés aux prédicateurs, 16. Persuadés quelARSAC (le sieur d'), frère de Montaigne, 96. quefois de la bonté d'une cause par leur propre passion, 232. Bêles. Petites bêtes qui ne vivent qu'un jour, 33. Les bêtes Bolocalus. Réponse généreuse qu'il fit aux Romains, 174. sens, 84. 290. Trouvent à toutes causes assez de biais pour les Bias. Ce qu'il dit à des gens qui, se trouvant avec lui dans accommoder où bon leur semble, 299. un vaisseau battu de la tempête, imploraient le secours des dieux, 111. B. Bibliothèque ou librairie de Montaigne. Sa situation et sa forme, 428. Ce qui sauva les bibliothèques du feu, Bains. Les anciens en usaient tous les jours avant le re- lorsque les Goths ravageaient la Grèce, 61. pas, 150. Leur utilité, 401. Chaque nalion en fait un Bien. Nous le désirons avec d'autant plus d'ardeur que usage particulier, 402. nous avons plus de peine à l'obtenir, 315. Le bien et le Baisers. Comment ont été avilis, 458. mal moral se trouvent en nous mêlés ensemble, 347 et BAJAZET I"". Fit éventrer un soldat, accusé d'avoir pris suiv. de la bouillie à une pauvre femme qui en sustentait ses Bien-être (le). En quoi il consiste pour l'homme; opinions petits enfants, 184. diverses à ce sujet, 297. Barbare. Ce qu'emporte ce mot dans la bouche de chaque Bien-faire (le). Se juge par la seule intention, 167 et suiv. peuple, 97. Il y a plus de barbarie à manger un homme Biens véritables. Mettent l'homme au-dessus des injures, vivant qu'à le manger mort, 99. 113. Bicns de fortune : en quel sens sont utiles à ceux Bataille. Si, dans une bataille, il faut attendre l'ennemi, qui les possèdent, 134. Moyen le plus sage de les disou l'aller attaquer, 144. tribuer en mourant, 198. Ce qui détermine certaines gens BATHORY ( Élienne), roi de Pologne. Loué par Montaigne, au choix qu'ils font des héritiers de leurs biens, ibid. 107. Selon Platon, c'est par les lois que doit être réglée la disBAYARD. Sa fermeté sur le point de rendre l'esprit, 7. Quel position de nos biens, 199. était son vrai nom, 141. Bion. Ce qu'il dit d'un roi qui, dans le deuil, s'arrachait Beauté du corps. En quoi elle consiste, 243. Si, sur cet les cheveux, 9. Philosophe faux esprit fort, 222. Avec article, les hommes ont quelque avantage sur les bêtes, quelle franchise il décrivit son origine à Antigonus, 511. 243 et 244. De quel prix est la beauté corporelle, 329 BIRON (le maréchal de), maire de Bordeaux, 524. et 551. BLossius ( Caius). Sa réponse, qu'il aurait fait toutes BEAUVAIS (l'évêque de). Vainqueur de plusieurs ennemis choses pour son ami, très-raisonnable en un certain à la bataille de Bouvines, il les donnait à d'autres pour les tuer ou les faire prisonniers, 131. Pourquoi il ne se Boccace. Son Décaméron , mis par Montaigne au rang des servait que d'une massue dans le combat, ibid. livres simplement plaisants, 204. BEBIUS (juge). Particularité remarquable de l'heure de sa Bodin. Réfuté sur ce qu'il a dit de Plutarque, 209, 371. mort, 29. BOËTIE ( Estienne de la). Auteur d'un discours intitulé, BÉDOINS. L'opinion qu'ils avaient d'une nécessité inévita- de la Servitude volontaire, ou le Contr'un. Quelle en ble et préordonnée, les engageait à s'exposer dans les fut l'occasion et la matière, 67. A quel âge il le comcombats sans aucune précaution, 365. posa, 81. La Boëtie et Montaigne firent leur alliance du BELLAY ( Guillaume du). Jugement sur ses Mémoires, 210. nom de frère; ce qu'il faut entendre par là, 82. ComBELLAY ( Martin du). Ses Mémoires historiques : ce qu'en ment, dès leur première rencontre, ils s'aimèrent de la pense Montaigne, 210. plus parfaite amitié, 84. Regrets de Montaigne sur sa BELLAY (Joachim du). Excellent poëte français au juge- perte, 87. Éloge qu'il en fait, ibid. Vingt-neuf sonnets ment de Montaigne, 341. composés par lui dans sa jeunesse, 88 et suiv. Ses exBEMBO (le cardinal), 454. cellentes qualités, 340. BERTHEVILLE, lieutenant du comte de Brienne, 12. Bæuf. Porté par une femme, qui s'y était accoutumée en Bessus, Pæonien. Comment il découvrit lui-même, sans le portant veau, 41. Bæufs qui comptaient jusqu'à cent, y penser, le parricide qu'il avait commis, 182. sont sujettes à la force de l'imagination, 40. Certains Boire. Plaisir de boire, le dernier dont l'homme est caégards qu'on doit avoir pour les bêtes, 218. Exemples pable, 171 et suiv. remarquables de cette espèce de respect, ibid. Se com- Boiteux et boiteuse. Sur quoi est fondé un proverbe qui muniquent leurs pensées aussi bien que les hommes, court depuis longtemps sur leur compte, 540. 226. Habileté qu'on remarque dans leur conduite, 227. BOLESLAS III, roi de Pologne. Trahi , 411. Elles ont un langage naturel, 229. Suivent librement Boleslas IV, roi de Pologne, dil le Pudique, 443. leurs inclinations, 230. Leur subtilité dans leur chasse, BONIFACE VIII, pape. Son caractère, 165. 231. Elles discernent ce qui peut les soulager dans leurs Bonnes ( Barthélemy de), au siége de Commercy, 11. maladies, ibid. Sont capables d'instruction, 232. Ont de BORGIA ( César), duc de Valentinois, 104. l'équité, 236. Leur amitié est plus vive et plus constante Borgne. Exemple d'un homme qui devint borgne pour que celle des hommes, ibid. Il y a des bêtes qui sont avoir fait semblant de l’être, 354. bizarres et extravagantes dans leurs amours comme les BORROMÉE, cardinal. Austérité de sa vie, 127. hommes, 237. Bêtes qui paraissent entachées d'avarice, Bouchet, auteur des Annales d'Aquitaine, 80. ibid. Autres qui sont fort ménagères, ibid. Autres qui Bouffons qui ont plaisanté en mourant, 121. ont la passion de la guerre, 238. Société qui s'observe Bourreaux. De ceux qui ont consenti à être les bourreaux entre les bêtes, 240. Pourquoi Moise défendit de man- de leurs propres parents, 412. ger leur sang, 277. BOUTIÈRES ( M. de), 181. BÉTIs, gouverneur de Gaza. Fait prisonnier par Alexan- BRÉSIL. Par qui cette contrée fut surnommée la France dre le Grand, 2. Sa valeur et sa fermeté jusqu'à son der- antarctique, 95. Pourquoi ses habitants ne mouraient nier soupir, 3. que de vieillesse, 248. Bèze. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poëtes la. BRIENNE (le comte de), 12. tins de son temps, 341. BROUSSE (le sieur de la), frère de Montaigne, 182. BRUTUS. Regrets de Montaigne sur la perte du livre qu'il avait écrit, De la Vertu, 207. N'eslimait pas l'éloquence de Cicéron, ibid. BUCÉPHALE, cheval d'Alexandre, 146. BUCHANAN. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poëtes latins de son temps, 341. Bulle. Formulaire d'une bulle qui accorde à Montaigne la bourgeoisie romaine, 522. BUNEL ( Pierre), 218. BURES (le comte de), 25. с Caligula. Ruine une belle maison ; pourquoi, 9. CAMBYSES. Ce qui le détermina à faire mourir son frère, 434. CANIUS (Julius), noble romain. S'appliqua en mourant à observer l'effet de la mort, 184. CANNIBALES, ou sauvages de l'Amérique. Voy. AMÉRIQUE. CAPILUPUS ( Laelius ), fameux auteur de centons, 63. CARAFFE (Antoine), cardinal. Sro maitre-d’hôtel, 155. CARNAVALET, le plus excellent homme de cheval du temps de Montaigne, 150. CARNÉADES. Trop passionné pour l'étude, 72. A soutenu que la gloire est désirable pour elle-même, 319. Noble sentiment de ce philosophe, 320. CARO ( Annibal). Éloge de ses lettres, 119. CARTHAGE. Ses habitants jetés dans une confusion sou daine par des terreurs paniques, 26. CARTHAGINOIS. Leur barbare superstition qui les portait à immoler des enfants à Saturne, 264. En quel cas ils pu nissaient leurs généraux victorieux, 486. CASSIUS SEVERUS. Parlait mieux sans etre préparé, 17. Mot de lui, 200. CASTALIO (Sébastien). Savant homme en Allemagne, meurt de misère, 105. CATENA. Supplice de ce brigand italien, 216. Caton l'ancien , ou le censeur. Sa parcimonie, 156. Re proche qu'on lui a fait de bien boire, 170. S'avisa trop tard d'apprendre le grec, 361. Caron le jeune. Comment il tourna en ridicule les plai santeries que Cicéron avait répandues dans un de ses plaidoyers, 75. Divers jugements sur sa mort, 109. Beaux traits de cinq poëtes latins à sa louange, comparés et appréciés, ibid. Caton tranquille à la veille d'une émeute publique où il devait avoir beaucoup de part, 138. Son age quand il se tua, 164. Sa vertu le porta à se donner la mort, 212. Avec quelle fermeté et sérénité d'ame il l'affronta, ibid. Sa mort moins belle que celle de Socrates, ibid. Sa vertu plus pure que celle de Caton le censeur, 361. CATULLE. En quoi supérieur à Martial, 205 et suiv. CATULUS (Q. Lutatius). Pourquoi il prit la fuite dans un combat, 131. CAUNIENS. Bannissaient de leur pays les dieux étrangers, 271. CAUPÈNE, en Chalosse (le baron de), 402. CÉA, ile de Négrepont. Histoire singulière d'une femme de cette ile, 180. Cerfs. Attelés à un coche , 469. CÉSAR, excellent capitaine, eut l'ambition de se faire con naitre aussi pour excellent ingénieur, 23. Ce qu'il dit à un soldat cassé de vieillesse, 32. Son intrépidité en présence de ses légions mutinées, 53. Moyens qu'il employa pour se faire aimer de ses ennemis, 54. Il marchait lete nue devant son armée, 107. S'il pleura de bonne foi à Ja mort de Pompée, 110. Pourquoi il a écrit sa propre histoire, 117. De combien il s'endetta pour arriver au suprême pouvoir, 128. Il était fort bon homme de che val, 146. Avait un cheval singulier qui ne put etre dressé que par lui, ibid. Pourquoi il fut appelé sponda regis Nicomedis, 152. Éloge de ses Commentaires, 208. On y a trouvé des méprises, 209. A quelle occasion Montaigne le traite de brigand, 212. Singulières preuves de clé mence, 215. Quelle mort César trouvait la plus souhaitable, 313. Il a vendu el donné des royaumes, lorsqu'il n'était que simple citoyen romain, 353. Les plaisirs de l'amour ne l'empêchèrent jamais de profiter des occa. sions de s'agrandir , 376. Sa sobriété singulière, ibid. A quel propos fut traité d'ivrogne par Caton, ibid. Sa douceur et sa clémence envers ses ennemis, ibid. et 377. Égards qu'il avait pour ses amis, 377. Sa justice, ibid. Son ambition effrénée a rendu sa mémoire odieuse à tous les gens de bien, ibid. Ses Commentaires devraient etre le bréviaire de tout homme de guerre, 379. Com. ment il rassurait ses troupes lorsqu'il les voyait alarmées par la crainte des forces nombreuses de l'ennemi, ibid. Il accoutumait ses soldats à lui obéir sans s'informer de ses desseins, ibid. Amusait ses ennemis pour les surprendre avec plus d'avantage, ibid. Vertus qu'il exigeait de ses soldats, ibid. Il leur accordait beaucoup de licence, et voulait qu'ils fussent richement armés, ibid. Dans l'occasion, les traitait avec beaucoup de sé. vérité, ibid. Pourquoi il fit faire un pont sur le Rhin, ibid. et 380. Pourquoi il aimait à haranguer ses soldats, 380. Rapid ité de ses expéditions militaires, ibid. Il vou. lait tout voir lui-même, ibid. Aimait mieux une victoire gagnée par prudence que par la force des armes, ibid. Plus circonspect dans ses entreprises qu'Alexandre, il se jetait hardiment dans le péril lorsque la nécessité le re quérait, ibid. et 381. Sa confiance et sa fermeté au siège d'Alesia , 381. Il n'approuvait pas toute sorte de moyens d'obtenir la victoire, 382. 11 savait très-bien nager, et en tira de grands avantages, ibid. Combien ses soldats lui étaient affectionnés, ibid. Exemples mémorables de leur intrépidité et de leur dévouement à son service, 383. Inhumanité de César, engagé dans une guerre civile, 415. Comment sa robe troubla toute Rome, ce que sa mort n'avait pas fait, 433. Cestius. Comment il fut traité pour avoir méprisé l'élu quence de Cicéron, 207. CHALCONDYLE, historien grec, 361. Charges. Désignées par des titres trop éclatants, 155. Grandes charges données au hasard, 485. Ce que les sages recommandent à ceux qui exercent une charge publique, 525. Pourquoi ils ne doivent pas trop se pas sionner, ibid. et 526. CHIARILLUS, Lacédémonicn. Sa retenue dans un accès de colère, 369. CHARLES V, empereur. Ce qu'il disait des capitaines et des soldats de François 1er, 23. Quelle fut la plus belle de ses actions, 195. CHARLES VIII, roi de France. Quelle fut, en partie, la cause de la rapidité de ses conquêtes en Italie, 61. Ser vice que lui rendit son cheval à la bataille de Fornoue, 146. CILARONDAS. Châtiait ceux qui hantaient mauvaise com pagnie, 112. Chasteté. Devoir qu'il est difficile aux femmes d'observer dans toute sa rigueur, 447. Ce qui doit les encourager à la bien conserver, ibid. et suir. Étendue de ce deroir, 419. C'est de l'innocence de la volonté que dépend la chasteté; exemples divers, 450. La curiosité sur l'artide de la chasteté des femmes est ridicule et pernicieuse, ist. |