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EXTRAIT N° 3 DE L'ANNÉE 1863 DU JOURNAL ASIATIQUE.

SE TROUVE A PARIS,

CHEZ

BENJAMIN-DUPRAT, RUE DU CLOÎTRE-SAINT-BENOÎT, 7,

ET

DURAND, RUE des Grès, 7.

ET COMMERCIALES

DE L'EMPIRE ROMAIN

AVEC L'ASIE ORIENTALE

(L'HYRCANIE, L'INDE, LA BACTRIANE ET LA CHINE)

PENDANT LES CINQ PREMIERS SIÈCLES DE L'ÈRE chrétienne,

D'APRÈS LES TÉMOIGNAGES LATINS, GRECS, ARABES, PERSANS,

INDIENS ET CHINOIS,

AVEC QUATRE CARTES,

PAR M. REINAUD,

MEMBRE DE L'INSTITUT,

PROFESSEUR D'ARABE À L'ÉCOLE SPÉCIALE DES Langues orientales,

CONSERVATEUR

DES MANUSCRITS ORIENTAUX DE LA BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE, etc. etc.

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REESE

PRÉFACE.

Ce mémoire a été lu dans le sein de l'Académie des inscriptions et belles lettres. Publié dans le Journal asiatique des mois de mars, avril, mai et juin 1863, il reparaît ici avec quelques corrections et additions.

Ce qui en constitue la base principale, ce sont les témoignages latins presque tous contemporains des événements dont ils font mention. Cette circonstance, jointe à la nature du sujet, mérite d'appeler sur le mémoire l'attention nonseulement des historiens, des publicistes et des économistes, mais encore de toutes les personnes qui s'intéressent à la littérature classique. Pour accomplir une pareille tâche, la connaissance du latin était indispensable; néanmoins il n'était pas nécessaire que l'auteur fût un latiniste consommé. Exercé dans ma jeunesse à J. As. Extrait no 3. (1863.)

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la lecture des écrivains latins, mes études, depuis cinquante ans, se sont portées ailleurs; aussi, sous ce rapport, je me reconnais des supérieurs dans l'Institut, dans le corps de l'université et ailleurs. Il suffisait que l'auteur fût en état de discuter les passages latins qui rentraient dans son cadre. Une fois cette condition remplie, l'essentiel était que l'auteur fût au courant des faits géographiques, historiques et archéologiques qui intéressent à la fois l'Orient et l'Occident, faits dont quelques-uns n'ont été révélés que dans ces dernières années; et sous ce rapport je pouvais me présenter aussi bien que tout autre.

Du reste, à partir du moment où j'ai abordé cette tâche, je m'y suis mis sérieusement, et j'ai fait ce que n'ont fait que bien peu de latinistes. J'ai remué presque tout le vieux fonds latin, depuis Cicéron jusqu'à Sidoine Apollinaire et Martianus Capella, et, arrivant avec des données particulières, j'ai aperçu bien des choses que personne n'avait jusqu'ici remarquées. C'est ainsi que j'ai recréé de toutes pièces le système géographique national des Romains, système qui domina à Rome et dans toutes les

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