Revue des deux mondesAu Bureau de la Revue des deux mondes, 1890 - France |
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Common terms and phrases
affaires allemand armée assez assurés Auguste Comte aujourd'hui avaient baronne Béatrice Beaumarchais Belgique Bismarck c'était Castillon chambre Chateaubriand chère chère Louise chose chrétien christianisme cœur comte conseil conservateurs crémation Ctésiphon d'autres Dalmatie demande dernier devant dire dit-il donner duchesse enfans États-Unis eût Fabrice femme fille force François Ier général Génie du christianisme gens George Ancey gouvernement guerre homme intérêts j'ai jamais Japon jeune jour l'empereur l'empire l'État l'impératrice laisser Lavoisier lettre liberté littéraire Louis XV lui-même main maman Marcelle mariage marquis de Pierrepont ment mieux millions ministre Mme d'Aymaret Mme de Montauron monde monsieur n'avait n'en n'était œuvre parler passé passion pays peintre pensée personne peuple peut-être phlogistique Pierrepont politique pouvait premier presque prince qu'un question raison Reichstag rente républicains république reste rien Royer-Collard s'est Salammbô Sardonne semble sentimens sentiment serait seul siècle sociale sorte Suisse surtout Sybel théâtre tion trouve vérité voilà vrai XCVIII Yeijiro
Popular passages
Page 404 - ... la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres, que le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices pour les malheureux jusqu'aux temples bâtis par Michel-Ange et décorés par Raphaël.
Page 400 - Mémoires, germèrent la première fois dans mon âme, je m'épanouissais comme une terre vierge qui, délivrée de ses ronces, porte sa première moisson. Survint une bise aride et glacée, et la terre se dessécha. Le Ciel en eut pitié, il lui rendit ses tièdes rosées ; puis la bise souffla de nouveau. Cette alternative de doute et de foi a fait longtemps de ma vie un mélange de désespoir et d'ineffables délices.
Page 399 - Quand tu cesseras d'être l'objet de nos sollicitudes, nous aurons cessé de vivre. Si tu savais combien de pleurs tes erreurs ont fait répandre à notre respectable mère, combien elles paraissent déplorables à tout ce qui pense et fait profession non...
Page 729 - De curage, approfondissement, redressement et régularisation des canaux et cours d'eau non navigables ni flottables et des canaux de dessèchement et d'irrigation; 3° De dessèchement des marais; 4° Des étiers et ouvrages nécessaires à l'exploitation des marais salants; 5°...
Page 569 - ... voir madame la duchesse de Bourbon envoyer dès onze heures des valets de pied, au guichet, attendre la distribution des billets indiquée pour quatre heures seulement; de voir des cordons bleus confondus dans la foule, se coudoyant, se pressant avec les Savoyards, afin d'en avoir ; de voir des femmes de qualité, oubliant toute décence et toute pudeur, s'enfermer dans les loges des actrices dès le matin, y dîner et se mettre sous leur protection, dans l'espoir d'entrer les premières; de...
Page 424 - J'ai bien des fois commencé et bien des fois abandonné cet ouvrage; j'ai mille fois abandonné aux vents les feuilles que j'avais écrites; je sentais tous les jours les mains paternelles tomber; je suivais mon objet sans former de dessein; je ne connaissais ni les règles ni les exceptions; je ne trouvais...
Page 542 - Blessé au pied depuis quarante ans, et pouvant à peine marcher, il alla sur les retranchements ennemis à cheval. Il cherchait la mort, et il la trouva. Son extrême dévotion augmentait encore son intrépidité; il pensait que l'action la plus agréable à Dieu était de mourir pour son roi. Il faut avouer qu'une armée composée d'hommes qui penseraient ainsi serait invincible. Les Français eurent peu de personnes de marque blessées dans cette journée. Le fils du comte de Ségur...
Page 399 - Ma mère, après avoir été jetée à soixante-douze ans dans des cachots où elle vit périr une partie de ses enfants, expira sur un grabat, où ses malheurs l'avaient reléguée. Le souvenir de mes égarements répandit sur ses derniers jours une grande amertume : elle chargea, en mourant, une de mes sœurs de me rappeler à cette religion dans laquelle j'avais été élevé. Ma sœur...
Page 410 - L'imagination est subjuguée, l'âme saisie et attendrie ; on respire à peine , on est détaché de tout bien terrestre , on est uni avec Dieu , il est dans notre chair et dans notre sang. Qui osera , qui pourra commettre, après cela , une seule faute, en...
Page 398 - Cette objection est insoluble et renverse de fond en comble le système « chrétien. Au reste, personne n'y croit plus.