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CATINAT (maréchal de) A soutenu la victoire avec modestie, et la disgrace avec majesté, 624.

CATON l'Ancien. Contribua de tout son pouvoir pour faire recevoir à Rome les lois Voconienne et Oppienne: pourquoi,

435.

155.

CATON d'Utique. Mot sur le premier triumvirat, 151. - Conseillait, après la bataille de Pharsale, de trainer la guerre en longueur, 152. — Parallèle de Caton avec Cicéron, 154, - Prêta sa femme à Hortensius, 431. Causes majeures. Ce que c'était autrefois parmi nous : elles étaient réservées au roi, 458. Cavalerie romaine devenue aussi bonne qu'aucune autre, 130. Lors de la guerre contre les Carthaginois, elle était inférieure à celle de cette nation, 133.- Numide, passe au service des Romains, ibid. — Romaine, n'était d'abord que la onzième partie de chaque légion : multipliée dans la suite, 172. A moins besoin d'être disciplinée que l'infanterie, ibid. Romaine, exercée à tirer de l'arc, 176. - D'Asie, était meilleure que celle d'Europe, 181.

402.

Celibat. C'est la vertu par excellence dans la religion catholique, 8o. Sa sainteté parait contradictoire avec celle que les chrétiens attribuent au mariage, ibid. — Était puni à Rome, ibid. - Comment César et Auguste entreprirent de le détruire à Rome, 399.- Comment les lois romaines le proscrivirent, 399 et suiv. Comment et quand les lois romaines contre le célibat furent énervées, 401.-Le christianisme le rappela, L'auteur ne bláme point celui qui a été adopté par la religion, mais celui qui a formé le libertinage, 403. Combien il a fallu de lois pour le faire observer à de certaines gens, quand, de conseil qu'il était, on en fit un précepte, 408. Pourquoi il a été plus agréable aux peuples à qui il semblait convenir le moins, 417. Il n'est pas mauvais en lui-même; il ne l'est que dans le cas où il serait trop étendu, ibid.-Dans quel esprit l'auteur a traité cette matiè re: a-t-il eu tort de blâmer celui qui a le libertinage pour principe? et a-t-il en cela rejeté sur la religion des désordres qu'elle déteste? 541.

Cens. Comment doit être fixé dans une démocratie, pour y conserver l'égalité morale entre les citoyens, 213.- Quiconque n'y était pas inscrit, à Rome, était au nombre des esclaves: comment se faisait-il qu'il y eût des citoyens qui n'y fussent pas inscrits? 436.

Cens. Voyez Census.

-

Censeurs. Quel était le pouvoir de ces magistrats, 145. - Ne pouvaient pas destituer un magistrat, ibid. - Leurs fonctions par rapport au cens, ibid. et suiv. Nommaient à Rome les nouveaux sénateurs : utilité de cet usage. 196. Quelles sont leurs fonctions dans une démocratie, 214, 215, Sagesse de leur établissement à Rome, 216. Dans quels gouvernements ils sont nécessaires, 225. — Leur pouvoir; utilité de ce pouvoir à Rome, 275. - - Avaient toujours, à Rome, l'œil sur les mariages pour les multiplier, 398. Censives. Leur origine : leur établissement est une des sources des coutumes de France, 469, 470.

Censure. Qui l'exerçait à Lacédémone, 214. - A Rome, ibid. -Sa force ou sa faiblesse dépendait, à Rome, du plus ou du moins de corruption, 250. — Époque de son extinction totale, ibid. — Fut détruite à Rome par la corruption des mœurs, 398.

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Census ou Cens. Ce que c'était dans les commencements de la monarchie française, et sur qui se levait, 487 et suiv. — Ce mot est d'un usage si arbitraire dans les lois barbares, que les auteurs des systèmes particuliers sur l'état ancien de notre monarchie, entre aufres l'abbé Dubos, y ont trouvé tout ce qui favorisait leurs idées, ibid. Ce qu'on appelait ainsi dans les commencements de la monarchie était des droits économiques, et non pas fiscaux, 488.- Était, indépendamment de l'abus que l'on a fait de ce mot, un droit particulier levé sur les serfs par les maitres preuves, ibid, -Il n'y en avait point autrefois de général dans la monarchie qui dérivát de la police générale des Romains; et ce n'est point de ce cens chimérique que dérivent les droits seingeuriaux preuves, ibid. et suiv.

Centeniers. Étaient autrefois des officiers militaires : par qui

MONTESQUIEU.

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Cérites (tables des). Dernière classe du peuple romain, 436. Cerné. Cette côte est au milieu des voyages que fit Hannon sur les côtes occidentales d'Afrique, 367. CÉSAR (parallele de) avec Auguste, 15. - Opprime la liberté de Rome, 99. Parallèle avec Pompée et Crassus, 151. Donne du dessous à Pompée, ibid. — Ce qui le met en état d'entreprendre sur la liberté de sa patrie, ibid. —Elfraye autant Rome qu'avait fait Annibal, ibid. - Ses grandes qualités firent plus pour son élévation que sa fortune tant vantée, ibid. -Poursuit Pompée en Grèce, 152. — Si sa clémence mérite de grands éloges, ibid. Si l'on a eu raison de vanter sa diligence, ibid. - Tente de se faire mettre le diademe sur la tète, ibid. — Méprise le sénat, et fait lui-même des sénatus-consultes, 153. — Conspiration contre lui. ibid. — Si l'assassinat de César fut un vrai crime, ibid. - Tous les actes qu'il avait faits, confirmés par le sénat, après sa mort, 151.- Ses obsèques, ibid. — Ses meurtriers finissent presque tous leur vie malheureusement, 155. — Extinction totale de sa maison, 162. Enchérit sur la rigueur des lois portées par Sylla, 235. — Comparé a Alexandre, 263. Fut souffert parce que, quoiqu'il eût la puissance d'un roi, il n'en affectait point le faste, 337. — Par une loi sage, il fit que les choses qui représentaient la monnaie devinrent monnaie comme la monnaie même, 378, 379. -Par quelle loi il multiplia les mariages, 399.- La loi par laquelle il défendit de garder chez soi plus de soixante sesterces était sage et juste: celle de Law, qui portait la même défense, était injuste et funeste, 472. Décrit les mœurs des Germains en quelques pages: ces pages sont des volumes; on y trouve les codes des lois barbares, 479.

CÉSARS. Ne sont point auteurs des lois qu'ils publièrent pour favoriser la calomnie, 288.

Cession de biens. Ne peut avoir lieu dans les États despotiques; utiles dans les États modérés, 222. — Avantages qu'elle aurait procurés à Rome, si elle eût été établie du temps de la république, ibid.

Ceylan. Un homme y vit pour dix sous par mois : la polygamie y est donc en sa place, 316, not. 3. CHAINDASUINDE. Fut un des réformateurs des lois des Wisigoths, 439. Proscrivit les lois romaines, 443. — Veut inutilement abolir le combat judiciaire, 449. Chambre de justice, 67.

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Champagne. Les coutumes de cette province ont été accordées par le roi Thibaut, 469.

Champions. Chacun en louait un pour un certain temps, pour
combattre dans ses affaires, 451. - Peines que l'on infligeait
à ceux qui ne se battaient pas de bonne foi, 453.
Change. Variations dans le change; on en tire des inductions,
180. Répand l'argent partout où il a lieu, 381. Ce qui
le forme. - Sa définition; ses variations; causes de ses varia.
tions: comment il attire les richesses d'un État dans un au.
tre; ses différentes positions et ses différents effets, ibid.
et suiv. -Est un obstacle aux coups d'autorité que les
princes pourraient faire sur le titre des monnaies, 387. —
Comment gène les États despotiques, ibid. Voyez Lettres
de change.

Chansons satiriques. Effet qu'elles font sur les Français, 75.
Chantilly. Montesquieu y fait maigre par politesse, 627.
Chapelain mis au-dessous d'Albert Durer, 024.
Chapelets, 21.

Charbon de terre. Les pays qui en produisent sont plus peuplés que d'autres, 396.

44

Charges. Dolvent-elles être vénales? 225.

CHARLES-QUINT. Sa grandeur, sa fortune, 374.

Charité. C'est une des principales vertus dans toutes les reli- CHARONDAS. Ce fut lui qui trouva le premier le moyen de ré gions, 30. Charlatans de plusieurs espèces, 39, 40.

-

CHARLEMAGNE. Son empire fut divisé, parce qu'il était trop grand pour une monarchie, 251. Sa conduite envers les Saxons, 258. - Est le premier qui donna aux Saxons la foi que nous avons, 438.- Faux capitulaire qu'on lui a attribué, 443. - Quelle collection de canons il introduisit en France, 444, not. I. Les règnes malheureux qui suivirent le sien firent perdre jusqu'à l'usage de l'écriture, et oublier les lois romaines, les lois barbares et les capitulaires, aux- Rétablit le combat quels on substitua les coutumes, 445. — Judiciaire, 449. - Etendit le combat judiciaire des affaires criminelles aux affaires civiles, 449, 450.- Comment il veut que les querelles qui pourraient naître entre ses enfants soient vidées, 450. Veut que ceux à qui le duel est permis se servent du båton : pourquoi, 451. — Réforme un point de la loi salique: pourquoi, 452. Compté parmi les grands esprits, 478.- N'avait d'autre revenu que son domaine preuves, 487. Accorda aux évêques la grâce qu'ils lui demandèrent de ne plus mener eux-mêmes leurs vassaux à la guerre : ils se plaignirent quand ils l'eurent obtenue, 490.- Les justices seigneuriales existaient de son temps, 497.- Etait le prince le plus vigilant et le plus attentif que nous avons eu, 510. — · C'est à lui que les ecclésiastiques sont redevables de l'établissement des dimes, 513 - Sagesse et motifs de la division qu'il fit des dimes ecclésiastiques, 514.- Eloge de ce grand prince; tableau admirable de sa vie, de ses mœurs, de sa sagesse, de sa bonté, de sa grandeur d'âme, de la vaste étendue de ses vues, et de sa sagesse dans l'exécution de ses desseins, 516 et suiv. - Par quel esprit de politique il fonda tant de grands évêchés en Allemagne, 517. - Après lui, on ne trouve plus de rois dans sa race, 518. La force qu'il avait mise dans la nation subsista sous Louis le Débonnaire, qui perdait son autorité au dedans, sans que la puissance parût diminuée au dehors, Comment l'empire sortit de sa maison, 526. CHARLES-MARTEL. C'est lui qui fit rédiger les lois des Frisons, 438. Les nouveaux tiefs qu'il fonda prouvent que le domaine des rois n'était pas alors inaliénable, 509.— - Opprima par politique le clergé, que Pepin, son père, avait protégé par politique, 511. - Entreprit de dépouiller le clergé dans les circonstances les plus heureuses: la politique lui attachait le pape et l'attachait au pape, 512. - Donna les biens de l'Église indifféremment en tiefs et en aleux : pourquoi, 515. -Trouva l'État épuisé en parvenant à la mairie, 519. A-t-il rendu le comté de Toulouse héréditaire, 523, not. 5. CHARLES II, dit le Chauve. Défend aux évêques de s'opposer à ses lois, et de les négliger, sous prétexte du pouvoir qu'ils ont de faire des canons, 444, not. 3. Trouva le fisc si pauvre, qu'il donnait et faisait tout pour de l'argent; il laissa même échapper pour de l'argent les Normands, qu'il pouvait détruire, 519. A rendu héréditaires les grands offices, les fiefs et les comtés: combien ce changement affaiblit la monarchie, 523 et suiv, Les fiefs et les grands offices devinrent après lui, comme la couronne était sous la seconde race, électifs et héréditaires en même temps, 524. CHARLES IV, dit le Bel. Est auteur d'une ordonnance générale concernant les dépens, 463.

519.

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CHARLES VII. Est le premier roi qui ait fait rédiger par écrit les coutumes de France; comment on y procéda, 470. — Loi de ce prince, inutile parce qu'elle était mal rédigée, 476. CHARLES VIII. Connut toutes les vanités de la jeunesse dans la première jeunesse même, 624.

CHARLES IX. II y avait, sous son règne, vingt millions d'hommes en France, 404. Davila s'est trompé dans la raison qu'il donne de la majorité de ce prince à quatorze ans com.mencés, 477.

CHARLES II, roi d'Angleterre. Bon mot de ce prince, 235. CHARLES XII, roi de Suède, Sa mort. 86. Son projet de conquête était extravagant: cause de sa chute: comparé avec Alexandre,460, 461.-Étonne, et n'est pas grand dans l'histoire écrite par Voltaire, 623.

primer les faux témoins, 281.

Chartres. Celles des premiers rois de la troisième race, et or les de leurs grands vassaux, sont une des sources de no coutumes, 469 et suiv.

Chartres d'affranchissement. Celles que les seigneurs donn rent à leurs serfs sont une des sources de nos coutumes, i et suiv.

Chartreux. Leur silence rigoureux, 57.

Chasse. Son influence sur les mœurs, 210.

Chat. Pourquoi immonde suivant la tradition musulmane, 13, 14.

CHATEL TANNEGUY (du). Quitta les emplois en cédant à la voix publique, 624.

CHATELET (Madame du ). Remarque sur son goût pour la philosophie, 626.

CHAULIEU. Comparé au Parmesan, 624.

Chemins. On ne doit jamais les construire aux dépens du fonds des particuliers, sans les indemniser, 429. — Du tempr de Beaumanoir, on les faisait aux dépens de ceux à qui étaient utiles, ibid.

Chemins publics. Bien entretenus chez les Romains, 129. CHÉRÉA. Son exemple prouve qu'un prince ne doit jamais isulter ses sujets, 292.

Chevalerie. Origine de tout le merveilleux qui se trouve dans les romans qui en parlent, 452.

Chevaliers romains. Perdirent la république quand ils quitterent leurs fonctions naturelles pour devenir juges et financiers en même temps, 278.

Chevaux. On en élève en beaucoup d'endroits qui n'en avaient pas, 181.

Chicane. Belle description de celle qui est aujourd'hui en usage; elle a forcé d'introduire la condamnation aux de pens, 462, 463.

CHILDEBERT. Pourquoi il égorgea ses neveux, 335. — À établi les centeniers pourquoi, 490 - Son fameux décret mal interprété par l'abbé Dubos, 502.

CHILDEBERT II. Fut déclaré majeur à quinze ans, 335.

ment il fut adopté par Gontran, ibid.

-Com

CHILDERIC. Pourquoi fut expulsé da trône, 334.
CHILPERIC. Se plaint que les évêques seuls étaient dans la gran-
deur, tandis que lui roi n'y était plus, 511.
Chimie. Ses ravages, 71.

Chimistes. Demeures qui leur sont propres, 92.

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Chine. Cause de sa population, 81. - Etablissement qui parait contraire au principe du gouvernement de cet empire, 226. -Comment on y punit les assassinats, 235.-On y pwai! les pères pour les fautes de leurs enfants: abus dans cet usage, 236. On y a fermé une mine de pierres précieuses, aussitôt qu'elle a été trouvée: pourquoi, 240. — Le luxe en doit être banni: est la cause des différentes révolutions de cet empire: détail de ces révolutions, 240, 241. — Fé condité prodigieuse des femmes: elle y cause quelquefois des révolutions: pourquoi, 240, 252. — L'honneur n'est point le principe du gouvernement de cet empire: preaves, 251 et suiv. Cet empire est gouverné par les lois et par le despotisme en même temps, explication de ce paradote, 252, 253.- Son gouvernement est un modèle de conduite pour les conquérants d'un grand Etat, 263. Quel est l'ab jet de ses lois, 261. — Tyrannie injuste qui s'y exerce, sous prétexte du crime de lèse-majesté, 284. L'idee qu'on y a du prince y met peu de liberté, 292-On n'y ouvre point les ballots de ceux qui ne sont pas marchands, 296 — Les peuples y sont heureux, parce que les tributs y sont en re gie, 299.Sagesse de ses lois, qui combattent la nature du climat, 302.- Coutume admirable de cet empire pour encourager l'agriculture, 303. Les lois n'y peuvent pas venir à bout de bannir les eunuques des emplois civils et militaires, 315. Pourquoi les mahometans y font tant de progrès, et les chrétiens si peu, 316.- Ce qu'on y regarde comme un prodige de vertu, 318.Les peuples y sont plus ou moins courageux, à mesure qu'ils approchent plus ou moins du midi, 323. Causes de la sagesse de ses lois :

L

Γ

pourquoi on n'y sent point les horreurs qui accompagnent la trop grande étendue d'un empire, 327.-Les législateurs y ont confondu la religion, les lois, les mœurs et les manières : pourquoi, 341. — Les principes qui regardent ces quatre points font ce que l'on appelle les rites, ibid. — Avantage qu'y produit la façon composée d'écrire, ibid. — Pourquoi les conquérants de la Chine sont obligés de prendre ses mœurs; et pourquoi elle ne peut pas prendre les mœurs des conquérants, 342. — Il n'est presque pas possible que le christianisme s'y établisse jamais pourquoi, ibid. — Comment les choses qui paraissent de simples minuties de politesse y tiennent avec la constitution fondamentale du gouvernement, 342, 343. Le vol y est défendu; la friponnerie y est permise: pourquoi, 343. - Tous les enfants d'un même homme, quoique nés de diverses femmes, sont censés n'appartenir qu'à une seule : ainsi point de batards, 393. Il n'y est point question d'enfants adulterins, ibid. Causes physiques de la grande population de cet empire, 395. C'est le physique du climat qui fait que les pères y vendent leurs filles, et y exposent leurs enfants, 396.- L'empereur y est le souverain pontife; mais il doit se conformer aux livres de la religion : il entreprendrait en vain de les abolir, 419. Il y eut des dynasties ou les frères de l'empereur lui succédaient, à l'exclusion de ses enfants : raisons de cet ordre, 424. Il n'y a point d'État plus tranquille, quoiqu'il renferme dans son sein deux peuples dont le cérémonial et la religion sont différents, 478. Chinois. Sont gouvernés par les manières, 337, 338.- Leur caractère comparé avec celui des Espagnols : leur infidélité dans le commerce leur a conservé celui du Japon : profits qu'ils tirent du privilég exclusif de ce commerce, 339. - Pourquoi ne changent jamais de manières, 310.-Leur religion est favorable à la propagation, 402.- Conséquences funestes qu'ils tirent de la doctrine de l'immortalité de # l'âme établie par la religion de Foé, 412.

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Chrétiens. Cultivent les terres en Turquie, et y sont perséF cutés par les bachas, 14. —La plupart d'entre eux ne veuJent gagner le paradis qu'au meilleur marché qu'il est possible de là l'origine des casuistes, 39.- Commencent à se défaire de l'esprit d'intolérance, 41.- Ne paraissent pas si persuadés de leur religion que les musulmans, 52. — Leur mariage est un mystére. 79. — Opinion où l'on était dans l'empire grec qu'il ne fallait pas verser le sang des chrétiens, 180. - - Un Etat composé de vrais chrétiens pourrait fort bien subsister, quoi qu'en dise Bayle, 408. — Leur système sur l'immortalité de l'âme, 413. Christianisme. Comparé avec le mahometisme, 24. - Cette religion est une fille de la religion juive, 40. — N'est pas favorable à la propagation,77,402.-Ce qui facilita son établissement dans l'empire romain, 165. - Les paiens le regardaient comme la cause de la chute de l'empire romain, 173. — Fait place au mahométisme dans une partie de l'Asie et de l'Afrique, 180.- Pourquoi Dieu permit qu'il s'éteignit dans tant d'endroits, 181. — Nous a ramené l'âge de Saturne, 310.— - Pourquoi s'est maintenu en Europe, et a été détruit en Asic, 316. — A donné son esprit à la jurisprudence, 402. Acheva de mettre en crédit dans l'empire le célibat, que la philosophie y avait déjà introduit, ibid. — Ses principes, bien gravés dans le cœur, feraient beaucoup plus d'effet que l'honneur des monarchies, la vertu des républiques, et la crainte des États despotiques, 408. — Beau tableau de cette religion, 410. A dirigé admirablement bien pour la société des dogmes de l'immortalité de l'âme et de la résurrection des corps, 412.- Il semble, humainement parlant, que le climat lui a prescrit des bornes, 415. — Il est plein de bon sens dans les lois qui concernent les pratiques de culte : il peut se modifier suivant les climats, ibid. - Pourquoi il fut si facilement embrassé par les barbares qui conquirent l'empire romain, 416.- La fermeté qu'il inspire, quand il s'agit de renoncer à la foi, est ce qui la rendu odieux au Japon, 420.--Il changea les règlements et les lois que les hommes avaient faits pour conserver les murs des femmes, 426. Effet qu'il produisit sur l'esprit féroce des premiers rois de France, 505. -Est la perfection de la religion naturelle : il y a done des

choses qu'on peut, sans impiété, expliquer sur les principes de la religion naturelle, 535, 536.

CHRISTINE, reine de Suède. Abdique la couronne, 95.
CHRISTOPHE COLOMB. Voyez COLOMB.

-

CICERON. Sa conduite après la mort de César, 154. — Travaille à l'élévation d'Octave, ibid.- Parallèle de Cicéron avec Caton, 155. Regarde comme une des principales causes de la chute de la république les lois qui rendirent les suffrages secrets, 195. - Voulait que l'on abolit l'usage de faire des lois touchant les simples part culiers, 289. - - Quels étaient selon lui les meilleurs sacrifices, 418. - A adopté les lois d'épargne faites par Platon sur les funérailles, ibid. - Pourquoi regardait les lois agraires comme funestes, 429. Trouve ridicule de vouloir décider des droits des royaumes par les lois qui décident du droit d'une gouttière, 430. Blame Verrès d'avoir suivi l'esprit plutôt que la lettre de la loi Voconienne, 436. - Croit qu'il est contre l'équité de ne pas rendre un fidéicommis, ibid. Jugement sur,

622.

CINO-MARS. Prétexte injuste de sa condamnation, 284.
Circassie. Royaume presque désert, 76.

Circassiennes. Précautions que prennent les eunuques en les achetant pour leurs maitres, 56.

Circonstances. Rendent les lois ou justes et sages, ou injustes et funestes, 472 et suiv.

Citation en justice. Ne pouvait pas se faire à Rome dans la maison du citoyen; en France elle ne peut pas se faire ailleurs ces lois, qui sont contraires, partent du même esprit, 473.

Citoyen. Revêtu subitement d'une autorité exorbitante, devient monarque on despote, 196. — Quand il peut sans danger être élevé dans une république à un pouvoir exorbitant, ibid. Citoyens. Il ne peut y en avoir dans un État despotique, 206. Doivent-ils être autorisés à refuser les emplois publics? 224.- Comment doivent se conduire dans le cas de la défense naturelle, 257. — Cas ou, de quelque naissance qu'ils soient, ils doivent être jugés par les nobles, 268. - Cas dans lesquels ils sont libres de fait, et non de droit, et vice versa, 280.-Ce qui attaque le plus leur sireté, 281. Ne peuvent vendre leur liberté pour devenir esclaves, 308. · Sont en droit d'exiger de l'État une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable, et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé : moyens que l'État peut employer pour remplir ces obligations, 495.- Ne satisfont pas aux lois en se contentant de ne pas troubler le corps de l'Etat : il faut encore qu'ils ne troublent pas quelque citoyen que ce soit, 419.

Citoyen romain. Par quel privilége il était à l'abri de la tyrannie des gouverneurs de province, 279. Pour l'être, il fallait être inscrit dans le cens : comment se faisait-il qu'il y en eut qui n'y fussent pas inscrits? 436. Civiles (les guerres) de Rome n'empêchèrent point son agrandissement, 152. — - En général, elles rendent un peuple plus belliqueux et plus formidable à ses voisins, ibid. - De deux sortes en France, 156.

Civilité. S'affranchir des règles de la civilité, c'est chercher le moyen de mettre ses défauts plus à l'aise, 341.- En quoi elle diffère de la politesse: elle est, chez les Chinois, pratiquée dans tous les états; à Lacédémone, elle ne l'était nulle part; pourquoi cette différence, ibid.

Classes. Combien il est important que celles dans lesquelles on distribue le peuple, dans les États populaires, soient bien, faites, 194, 195.-Il y en avait six à Rome : distinction entre ceux qui étaient dans les cinq premières et ceux qui étaient dans la dernière : comment on abusa de cette distinction pour éluder la loi Voconienne, 436.

CLAUDE, empereur. Donne à ses officiers le droit d'administrer la justice, 162. Se fait juge de toutes les affaires, et occasionne par la quantité de rapines, 230. -Fut le premier qui accorda à la mère la succession de ses enfants, 437, 438. Clémence. Fut outrée par les empereurs grecs, ibid.- Si celle d'un usurpateur heureux mérite de grands éloges, 153. →→

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Quel est le gouvernement où elle est le plus nécessaire, 237. CLEOPATRE. Fuit à la bataille d'Actium, 156. —Avait sans doute en vue de gagner le cœur d'Octave, ibid. Clergé. Point de vue sous lequel on doit envisager sa juridiction en France. Son pouvoir est convenable dans une monarchie; il est dangereux dans une république, 197. — Son pouvoir arrête le monarque dans la route du despotisme, ibid. -Son autorité sous la première race, 336. — Pourquoi les membres de celui d'Angleterre sont plus citoyens qu'ailleurs : pourquoi leurs mœurs sont plus régulières : pourquoi ils font de meilleurs ouvrages pour prouver la révélation et la Providence: pourquoi on aime mieux lui laisser ses abus que de souffrir qu'il devienne réformateur, 347. — Ses priviléges exclusifs dépeuplent un Étal; et cette dépopulation est très-difficile à réparer, 404, 405. - La religion lui sert de prétexte pour s'enrichir aux dépens du peuple; et la misère qui résulte de cette injustice est un motif qui attache le peuple à la religion, 416. Comment on est venu à en faire un corps séparé : comment il a établi ses prérogatives, 417, 418, 444. - Cas où il serait dangereux qu'il formát un corps trop étendu, 417, 418. Bornes que les lois doivent mettre à ses richesses, ibid. - Pour l'empêcher d'acquérir, il ne faut pas lui défendre les acquisitions, mais l'en dégoùter moyens d'y parvenir, 418. Son ancien domaine doit être sacré et inviolable; mais le nouveau doit sortir de ses mains, ibid. La maxime qui dit qu'il doit contribuer aux charges de l'État est regardée à Rome comme une maxime de maltôte, et contraire à l'Ecriture, ibid. - Refondit les lois des Wisigoths, et y introduisit les peines corporelles, qui furent toujours inconnues dans les autres lois barbares auxquelles il ne toucha point, 439. C'est des lois des Wisigoths qu'il a tiré en Espagne toutes celles de l'inquisition, ibid.-Pourquoi continua de se gouverner par le droit romain sous la première race de nos rois, tandis que la loi salique gouvernait le reste des sujets, 441. Par quelles lois ses biens étaient gouvernés sous les deux premières races, 444. Il se soumit aux décrétales, et ne voulut pas se soumettre aux capitulaires : pourquoi, ibid. La roideur avec laquelle il soutint la preuve négative par serment, sans autre raison que parce qu'elle se faisait dans l'Église, preuve qui faisait commettre mille parjures, fit étendre la preuve par le combat particulier, contre lequel il se déchaînait, 448, 449. —C'est peut-être par ménagement pour lui que Charlemagne voulut que le bâton fût la seule arme dont on put se servir dans les duels, 451.- Exemple de modération de sa part, 467. — Moyens par lesquels il s'est enrichi, ibid. Tous les biens du royaume lui ont été donnés plusieurs fois révolutions dans sa fortune; quelles en sont les causes, 511 et suiv. — Repousse les entreprises contre son temporel par des révélations de rois damnés, 512. Les troubles qu'il causa pour son temporel furent terminés par les Normands, 513, 520. — Assemblé à Francfort pour déterminer le peuple à payer la dime, raconte comment le diable avait dévoré les épis de blé lors de la dernière famine, parce qu'on ne l'avait pas payée, 514. — Troubles qu'il causa après la mort de Louis le Débonnaire, à l'occasion de son temporel, 519 et suiv.-Ne peut réparer, sous Charles le Chauve, les maux qu'il avait faits sous ses prédécesseurs, 520, 521.

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CLERMONT (le comte de). Pourquoi faisait suivre les Établisse

ments de saint Louis son père dans ses justices, pendant que ses vassaux ne les faisaient pas suivre dans les leurs, 460, 461.

Climat. Forme la différence des caractères et des passions des hommes raisons physiques, 300.- Raisons physiques des contradictions singulières qu'il met dans le caractère des Indiens, 302. Les bons législateurs sont ceux qui s'opposent à ses vices, ibid. — Les lois doivent avoir du rapport aux maladies qu'il cause, 305.- - Effets qui résultent de celui d'Angleterre il a formé en partie les lois et les mœurs de ca pays, 305 et 345.- Détails curieux de quelques-uns de ces différents effets, 306. Rend les femmes nubiles plus tôt ou plus tard : c'est donc de lui que dépend leur esclavage ou leur liberté, 316. — Il y en a où le physique a tant

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de force que le moral n'y peut presque rien, 318. —Jusqu'à quel point ses vices peuvent porter le désordre: exemples, 319.- Comment il influe sur le caractère des femmes, ibid

- Influe sur le courage des hommes et sur leur liberte: preuves par faits, 323. - C'est le climat presque seul, avec la nature, qui gouverne les sauvages, 337.- Gouverne les hommes concurremment avec la religion, les lois, les mœurs, etc. De là nait l'esprit général d'une nation, ibid. -- Cest lui qui fait qu'une nation aime à se communiquer; qu'elle aime par conséquent à changer, et, par la même conséquence, qu'elle se forme le goût, 338. — Il doit régler les vues du le gislateur au sujet de la propagation, 396. — Influe bearcoup sur le nombre et la qualité des divertissements des peuples raison physique, 413, 414. Rend la religion susceptible de lois locales relatives à sa nature, et aux productions qu'il fait naître, 414. Semble, humainement parlant, avoir mis des bornes au christianisme et au me hométisme, 415. - L'auteur ne pouvait pas en parler autrement qu'il n'a fait, sans courir les risques d'être regarde comme un homme stupide, 539, 540.

Climats chauds. Les esprits et les tempéraments y sont plus avancés et plus tót épuisés qu'ailleurs : conséquence qui en résulte dans l'ordre législatif, 222. — On y a moins de lesoins, il en coûte moins pour vivre; on y peut donc avar un plus grand nombre de femmes, 316.

CLODOMIR. Pourquoi ses enfants furent égorgés avant leur ma jorité, 335.

CLOTAIRE 1. Pourquoi égorgea ses neveux, 335. - A établi les centeniers: pourquoi, 490.

CLOTAIRE II. Pourquoi persécuta Brunehault, 504. C'est sous son règne que les maires devinrent perpétuels et si puissants, ibid. Ne peut réparer les maux faits par Brunehault 4 Frédégonde qu'en laissant la possession des fiefs a vie, et en rendant aux ecclésiastiques les priviléges qu'on leur avait ôtés, ibid. et suiv. Comment réforma le gouver nement civil de la France, 506.- Pourquoi on ne lui donna point de maire du palais, ibid. -Fausse interprétation que les ecclésiastiques donnent à sa constitution, pour prouver l'ancienneté de leur dime, 513.

CLOVIS. Comment il devint si puissant et si cruel, 335, 336. Pourquoi lui et ses successeurs furent si cruels contre leur propre maison, 336. - Réunit les deux tribus de Francs, les Saliens et les Ripuaires, et chacune conserva ses usages, 538. Toutes les preuves qu'apporte l'abbé Dubos, pour prouver qu'il n'entra point dans les Gaules en conquérant, sont ridicules et démenties par l'histoire, 499 et suiv. A-t-il été fait proconsul, comme le pretend l'abbé Dubos? 499, 500.- La perpétuité des offices de comte, qui n'étaient qu'annuels, commença à s'acheter peu apres sua règne : exemple à ce sujet de la perfidie d'un fils envers sua père, 503.

CLOTILDE, aïeule des enfants de Clodomir, gouvernait l'État,

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Jation pour régler les différends qui naissaient entre les Romains de ses États, 441.- Pourquoi il fut connu en France avant celui de Justinien, 467.

Cœur (le). Est citoyen de tous les pays, 45.
Cognals. Ce que c'était : pourquoi exclus de la succession,

435.

COINTE (le P. LE). Le raisonnement de cet historien en faveur du pape Zacharie détruirait l'histoire, s'il était adopté,

515.

Colchide. Pourquoi était autrefois si riche et si commerçante, et est aujourd'hui si pauvre et si déserte, 358.

COLIGNY, amiral. Ne put être puni que par un grand crime, 624.

College. Ce n'est point là que, dans les monarchies, on reçoit la principale éducation, 204.

COLOMB (CHRISTOPHE). Découvre l'Amérique, 371. - François 1e eut-il tort ou raison de le rebuter? 376. Colonics. Ne sont point favorables à la population, 82. - Celles que les Romains envoyaient en Sardaigne y périssaient, ibid. N'ont jamais réussi à Constantinople ni à Ispahan, ibid. Comment l'Angleterre gouverne les siennes, 316. Leur utilité, leur objet; en quoi les nôtres différent de celles des anciens : comment on doit les tenir dans la dépendance, 371, 375.- Nous tenons les nôtres dans la même dépendance que les Carthaginois tenaient les leurs, sans leur imposer des lois aussi dures, 375. Colonies romaines, 132.

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Combat judiciaire. Etait admis comme une preuve par les lois barbares, excepté par la loi salique, 446. -La loi qui l'admettait comme preuve était la suite et le remède de celle qui établissait les preuves négatives, ibid. -On ne pouvait plus, suivant la loi des Lombards, l'exiger de celui qui s'était purgé par serment, 417. — La preuve que nos pères en tiraient dans les affaires criminelles n'était pas si imparfaite qu'on le pense, ibid. et suiv. - Son origine: pourquoi devint une preuve juridique cette preuve avait quelques raisons fondées sur l'expérience, 448. L'entétement du clergé pour un autre usage aussi pernicieux le fit autoriser, ibid. et suiv.- Comment il fut une suite de la preuve négative, 449. Fut porté en Italie par les Lombards, ibid. - Charlemagne, Louis le Débonnaire, et les Othons, l'étendirent des affaires criminelles aux affaires civiles, 449, 450. - Sa grande extension est la principale cause qui fit perdre aux lois saliques, aux lois ripuaires, aux lois romaines et aux capitulaires, leur autorité, 450. — - C'était l'unique voie par laquelle nos pères jugeaient toutes les actions civiles et criminelles, les incidents et les interlocutoires, ibid. - Avait lieu pour une demande de douze deniers. 451, Quelles armes on y employait, ibid. — Mœurs qui lui étaient relatives, 452. — Elait fondé sur un corps de jurisprudence, 433. — Auteurs à consulter pour en bien connaitre la jurisprudence, 453. — Règles juridiques qui s'y observaient, ibid. et suiv. - Précautions que l'on prenait pour maintenir l'égalité entre les combattants, ibid. — II y avait des gens qui ne pouvaient l'offrir ni le recevoir : on leur donnait des champions, ibid. — Détail des cas où il ne pouvait avoir lieu, 454. Ne laissait, pas d'avoir de grands avantages, même dans l'ordre civil, ibid. - Les femmes ne pouvaient l'offrir à personne sans nommer leur champion; mais on pouvait les y appeler sans ces formalités, ibid. A quel age on pouvait y appeler et y être appelé, ibid. L'accusé pouvait éluder le témoignage du second témoin de l'enquête, en offrant de se battre contre le premier, ibid. et suiv. De celui entre une partie et un des pairs du seigneur, 455. Quand, comment et contre qui il avait lieu, en cas de défaut de droit, 457, et suiv. Saint Louis est celui qui a commencé à l'abolir, 459. — Époque du temps ou l'on a commencé à s'en passer dans les jugements, 460. Quand il avait pour cause l'appel de faux jugements, il ne faisait qu'anéantir le jugement, sans décider la question, 461, 462. Lorsqu'il était en usage, il n'y avait point de condamnation de dépens, 462. — Répugnait à l'idée d'une partie publique, 463.— Cette façon de juger demandait trèspeu de suffisance dans ceux qui jugeaient, 468.

Comédie. Point de vue sous lequel ce spectacle s'est présenté à Rica, 19, 20.- En quoi consiste son grand art, 698. Comédiennes. Il était défendu à Rome aux ingénus de les épouser, 401.

Comices par tribus. Devenus tumultueux, 147. Leur origine: ce que c'était à Rome, 275.

Commentateurs. Peuvent se dispenser d'avoir du bon sens, 92. Commerce. Quand on doit l'interrompre de nation à nation, 64, 65. — Fleurit à proportion de la population, 80.-Raisons pourquoi la puissance où il élève une nation n'est pas toujours de longue durée, 133.-Et les arts étaient réputés, chez les Romains, des occupations serviles, 149. — -Comment une nation vertueuse le doit faire, pour ne pas se corrompre par la fréquentation des étrangers, 208. — - Les Grecs regardaient la profession de tout bas commerce comme infame, et par conséquent comme indigne du citoyen, 209.

Vertus qu'il inspire au peuple qui s'y adonne : comment on en peut maintenir l'esprit dans une démocratie, 213, 214. -Doit être interdit aux nobles dans une aristocratie, 216.Doit être favorisé dans une monarchie; mais il est contre l'esprit de ce gouvernement que les nobles le fassent; il suffit que les commerçants puissent espérer de devenir nobles, 217, 355.- Est nécessairement borné dans un Etat despotique, 222. Est-il diminué par le trop grand nombre d'habitants dans la capitale? 238. - Causes, économie et esprit de celui d'Angleterre, 346, 347, 352.-Adoucit et corrompt les mœurs, 349.-Dans les pays où il règne, tout, jusqu'aux actions humaines et aux vertus morales, se trafique. Il détruit le brigandage, mais il entretient l'esprit d'intérêt, 349.-Entretient la paix entre les nations, mais n'entretient pas l'union entre les particuliers, ibid.-Sa nature doit être réglée, ou même se règle d'elle-même par celle du gouvernement, 350.-Il y en a de deux sortes; et celui de luxe et celui d'économie : à quelle nature de gouvernement chacune de ces espèces de commerce convient le mieux, ibid.--Le commerce d'économie force le peuple qui le fait à être vertueux. Exemple tiré de Marseille, 351.-Le commerce d'économie a fondé des États composés de fugitifs persécutés, ibid.-Il y a des cas où celui qui ne donne rien, celui même qui est désavantageux, est utile, ibid.-Ses intérêts doivent l'emporter sur les intérêts politiques, 352.-Moyens propres à abaisser les États qui font le commerce d'économie. Est-il bon d'en faire usage? ibid. On ne doit, sans de grandes raisons, exclure aucune nation de son commerce, encore moins s'assujettir à ne commercer qu'avec une seule nation, ibid. — L'établissement des banques est bon pour le commerce d'économie seulement, ibid. — L'établissement des compagnies de négociants ne convient point dans la monarchie, souvent même ne convient pas dans les États libres, 353.—Ses intérêts ne sont point opposés à l'établissement d'un port franc dans les États libres. C'est le contraire dans les monarchies, 353. Il ne faut pas confondre la liberté du commerce avec celle du commerçant celle du commerçant est fort gênée dans les États libres, et fort étendue dans les Etats soumis à un pouvoir absolu, ibid. — Quel en est l'objet, ibid.- Est-il bon de contisquer les marchandises prises sur les ennemis, et de rompre tout commerce, soit passif, soit actif, avec eux? ibid. -La liberté en est détruite par les douanes, quand elles sont affermées, ibid. — Il est bon que la contrainte par corps ait lieu dans les affaires qui le concernent, 351.- Des lois qui en établissent la sûreté, ibid.-Des juges pour le commerce, 355.- Dans les villes où il est établi, il faut beaucoup de lois, et peu de juges, ibid.-Il ne doit point être fait par le prince, ibid. — Celui des Portugais et des Castillans, dans les Indes orientales, fut ruiné quand leurs princes s'en emparèrent, ibid. — Il est avantageux aux nations qui n'ont besoin de rien, et onéreux à celles qui ont besoin de tout, 356, 357. — Avantages qu'en peuvent tirer les peuples qui sont en état de supporter une grande exportation et une grande importation en même temps, ibid.-Pourquoi celui des Indes se fait et ne se fera jamais qu'avec de l'argent, 357.-Rend utiles les choses superflues, et les choses utiles nécessaires, ibid.-Considéré dans les révolutions qu'il a eues dans le monde, ibid.-Pour

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