Correspondance inédite officielle et confidentielle de Napoléon Bonaparte: avec les cours étrangèrs, les princes, les ministres et les généraux français et étrangèrs, en Italie, en Allemagne, et en Égypte ...

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C. L. F. Panckoucke, 1819 - France
 

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Page 105 - Je vous dois des remerciements particuliers pour les attentions que vous voulez bien avoir pour ma femme. Je vous la recommande : elle est patriote sincère, et je l'aime à la folie. J'espère que les choses vont bien, pouvant vous envoyer une douzaine de millions à Paris ; cela ne vous fera pas de mal pour l'armée du Rhin.
Page 179 - Cependant, comme les opérations d'Allemagne peuvent changer notre position d'un instant à l'autre, je crois qu'il serait bon qu'on me laissât la faculté de conclure l'armistice avec Rome, ou d'y aller : dans le premier cas, me prescrire les conditions de...
Page 177 - Si vous avez des intentions plus prononcées, je crois qu'il faudrait continuer ce sujet de brouillerie, m'instruire de ce que vous voulez faire, et attendre le moment favorable, que je saisirai suivant les circonstances; car il ne faut pas avoir affaire à tout le monde à la fois.
Page 11 - Italie , et tellement combiné , qu'il présente à la fois, à l'armée française, la possibilité de se mettre, par la défaite des Piémontais , dès le commencement des opérations militaires, à l'abri de toute entreprise de leur part pendant le reste de la campagne; celle d'amener la cour de Turin à une alliance forcée avec la France, et enfin le moyen d'accélérer la conclusion d'une paix avantageuse 'pour nous, par la déroute totale des Autrichiens en Italie. Les premières opérations...
Page 176 - ... Venise a été extrême; l'archiduc de Milan, qui y était, s'est sauvé sur-lechamp en Allemagne. Le sénat de Venise vient de m'envoyer deux Sages du conseil, pour s'assurer définitivement où en étaient les choses. Je leur ai renouvelé mes griefs, je leur ai parlé aussi de l'accueil fait à Monsieur ; je leur ai dit que , du reste , je vous avais rendu compte de tout, et que j'ignorais la manière dont vous prendriez cela; que, lorsque je suis parti de Paris, vous croyiez trouver dans...
Page 154 - Oui, général, vous savez profiter de la victoire : qu'importe le jour où vous serez à Milan , puisque cette ville est à la république, et que vous en faites investir le château? Votre plan est le seul à suivre : il ne faut pas quitter Beaulieu , qu'il ne soit anéanti, et que vous ne l'ayez tellement dispersé, qu'il se trouve dans l'impossibilité absolue de rien entreprendre et même de paraître pendant cette campagne. Continuez donc à le poursuivre partout où il sera , avec cet acharnement...
Page 122 - Il serait digne de la république d'aller signer le traité de paix , les trois armées réunies , dans le cœur de la Bavière , ou de l'Autriche étonnée.
Page 64 - Mondovi , et la nouvelle de la prise de cette place. Ces victoires sont dues , citoyen général , à vos sages dispositions et à votre activité ; elles confirment le directoire dans l'opinion qu'il entretient de votre prudence et de vos talents militaires. Mais , en louant la valeur et l'intrépidité de l'armée que vous commandez , le directoire regrette amèrement de voir les lauriers qu'elle a cueillis , entachés par les désordres et le pillage auxquels elle s'est livrée. Cette situation...
Page 11 - ... de danger, loin de chercher à les protéger efficacement , s'en séparent surle-champ , et ne s'occupent qu'à couvrir le pays qui leur appartient et qui leur fournit abondamment les ressources dont ils ont besoin. . Tels grands qu'aient été jusqu'ici nos succès en Italie , nous ne nous sommes pas assez avancés encore dans ce pays pour soustraire le Piémont au joug que lui impose l'armée autrichieune,tou jours restée maîtress« de son sort , par les positions qu'elle a prises.
Page 65 - Vous verrez, par la même lettre, combien le directoire a recommandé d'union entre les deux armées et les généraux qui les commandent. Le directoire regarde comme superflu de s'étendre avec vous sur la nécessité de cette concorde : il sait qu'il n'a pas besoin de vous recommander d'avoir pour votre collègue les égards que demandent ses longs services et ses talens militaires, et sans lesquels il pourrait s'élever une désunion qui compromettrait le sort de nos armes.

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