Page images
PDF
EPUB

droyé par Jupiter sur les bords de l'Eridan, et dont les sœurs furent changées en peupliers qui distillaient des larmes d'ambre aux rayons du soleil.

v. 547. Virgine rapta. Enlèvement d'Hélène par Pâris, fils de Priam, qui faisait paître les troupeaux de son père sur le mont Ida.

v. 555. Gentesque fovebo. Le poëte parle ici des Romains.

v. 564. Japeti post bella. Voyez la peinture de la guerre des dieux contre les Titans, dans la Théogonie d'Hésiode, V. 628 et suivants.

v. 567. Liber..... Apollo. Bacchus parcourut le monde entier et conquit les Indes avant de monter aux cieux. Apol. lon fut exilé des cieux pour avoir tué les Cyclopes, et garda sur la terre les troupeaux d'Admète, roi de Thessalie. V. 572. Lumen. Le feu Saint-Elme.

v. 575. Pangaa. Le Pangée, montagne de la Macédoine; on l'appelle aujourd'hui Castagnats. D'Anv., Geogr. anc., L. 1, p. 243.

v. 576. Æoliam. Aujourd'hui Stromboli. C'était une des îles Éoliennes, qu'on appelait Vulcaniennes et Lipa. riennes, situées dans la mer de Tyrrhène ou d'Étrurie. v. 579. Pelori. Le Pélore, aujourd'hui le cap Faro. v. 583. Acamas, Pyracmon. Cyclopes.

[blocks in formation]

-

v. 610, 611. Hippotades. Éole, fils d'Hippotas. Thraces equi. Les coursiers de Thrace, pour dire les vents du nord. Horace dit :

Vel Eurus, et siculas equitavit undas. Od. IV, 4. C'était une métaphore communément employée chez les Grecs. Euripide, Phæn, v. 220, dit : Zepúpov... UTTIEUσαντος.

v. 647. Orion... Pliade. Orion, fils de Neptune et d'Eu ryalé, fille de Minos. Les Pléiades font partie de la constellation du Taureau.

▼, 662. Salmoneus. Salmonée, roi d'Élide, fils d'Éolus, qui, avec le bruit de ses chars roulant sur des planches, voulait imiter le tonnerre, et se fabriqua un foudre quadruple de celui de Jupiter. Voyez Virgile, Énéid., vi, v. 585. V. 664. Atho... Rhodopen. Montagnes de la Thrace. -Pisa. Pise, ville de l'Élide.

v. 704. Dædalus. L'histoire de Dédale est trop connue pour que nous la rapportions ici.

v. 708. Gortyna. Gortyne, ville de Crète, qui prit son nom du héros Gortys.

v. 726. Thyoneus. Nom de Bacchus, de fúetv, être furieux.

v. 727. Hæmus. Nom d'une montagne de la Thrace Ce vers fait allusion au meurtre d'Orphée et à la férocité des habitants de cette contrée.

v. 729. Lycurgum. Ce Lycurgue, qu'il ne faut pas confondre avec le Lycurgue, père d'Ancée et vainqueur d'Éreuthalion, dont parlent Apollonius et Homère, ni avec le législateur de Sparte, était fils de Dryas et roi de Thrace. Il voulut chasser Bacchus de ses États, et refusa de reconnaître sa divinité. Le dieu l'ayant enivré, il chercha, dans son ivresse, à violer sa mère, tua sa femme et son fils, et fut ensuite déchiré sur le Rhodope par les panthères de Bacchus.

v. 736. Grandava. Il s'agit ici d'une vieille magicienno de Thessalie, et non pas d'Alcimédé, comme tous les traducteurs et la plupart des commentateurs de Valérius l'ont pensé. On pourra s'en convaincre, en se reportant au vers 780, où l'on voit la magicienne recommencer le sacrifice interrompu, et flétrie par le poëte au vers 779, ainsi que toutes les femmes de son espèce, de l'épithète de nefanda. D'ailleurs, les magiciennes de la Thessalie sont célèbres de toute antiquité. Il n'est pas un poëte grec ou latin qui n'en fasse mention.

v. 756. Præcipitat Nous pensons, comme Burmann, que le mot præcipitat, veut dire ici, accélère le sacri fice, et non pas, précipite, renverse les autels. Éson se hâte seulement, et fait håter les assistants; il cède au premier mouvement de la frayeur puis, devenu plus calme, ou plutôt ayant un peu honte de lui-même, il fait recommencer le sacrifice, ergo sacra novat, v. 774, qui n'avait été que suspendu; et la magicienne, v. 780, s'apprête à égorger un taureau qu'elle avait en réserve, et dont la terreur générale avait retardé un moment l'exécution.

v. 782. Retro. Ce mot veut dire ici, à reculons, à rebours. La magicienne prononce ainsi, pour le cas particulier de l'égorgement du taureau, la formule de ses imprécations; peut-être aussi marche-t elle à reculons en débitant cette formule, comme c'était l'usage dans les cérémonies magiques. Voy. Virgile, Eclog. vi, v. 101.

v. 797. Pæna. Les anciens alliaient souvent les Érinnyes et les Peines; mais le premier mot désigne plutôt toutes les déesses vengeresses, et le second, les déesses chargées particulièrement de venger le meurtre.

v. 831. Chaos. Par le mot Chaos, Valérius entend ici les enfers et le palais même de Pluton. Il faut bien se gar der de l'entendre dans le sens général, car alors le commencement et la suite de ce morceau impliqueraient contradiction.

v. 842, Progenies Atlantis. Mercure, fils de Maïa, fille d'Atlas et de Pléione. Toute cette description des champs Élysées est presque rigoureusement imitée d'Homère, Odys., IV, v. 563 et suiv.

LIVRE II.

v. 7 et suiv. Templaque Tisææ. Le Tisée était un promontoire de Thessalie, où Diane avait un temple. —Scia thos, petite île au midi du golfe Thermaïque, voisine des côtes d'Eubée et de la Magnésie. Sépias, promon toire de la Magnésie, selon Méla, 11, 3, et Diodore, XI. — La Magnésie est un petit canton de l'ancienne Thessalie. ➡Dolops, suivant Cléon de Chypre, cité par le scholiaste d'Apollonius, 1, v. 587, était fils de Mercure, et mourut dans la ville de Magnésie, sur le rivage de laquelle on lui éleva un tombeau. 1 - L'Amyras, petit ruisseau de Thessalie qui se jette dans la mer, près de Mélibée, tire son nom d'Afils de Neptune. myros, Euryméne était une ville de Magnésie. Pallène ou Phlegra est une péninsule de la Macédoine.

v. 54. In cassum decimæ. Les anciens attachaient une idée de grandeur au nombre dix; decumanus et decimus étaient chez eux devenus synonymes de maximus. Ils di saient porta decumana, la plus grande porte du camp; decumana scuta les plus grands boucliers; decumana ova, les plus gros œufs; enfin decumani fluctus, les plus grands flots. Voyez Ovide, Métam. x1, v. 530; Tristes, 1, eleg. 1. v. 49: Lucain, Phars. v, v. 672, el Si lius, XVI, V. 121.

v. 62 et suiv. Orion, Orion était un géant énorme, le plus adroit, le plus intrépide des chasseurs. I périt de la morsure d'un scorpion, et fut mis au rang des astres. Sa constellation passait pour présager infailliblement les tempêtes. Persée, autre constellation. La mer était irritée contre Persée, parce qu'il avait délivré Andromède, en tuant le monstre marin, ministre des vengeances des Néréides, que Cassiopée, père d'Andromède, avait offensées. Le Serpent, placé entre les deux Ourses, est le dragon qui gardait les pommes d'or du jardin des Hespérides, et qui fut tué par Hercule. D'autres disent que c'est le dragon de Cadmus, d'autres le serpent Python. Les deux Ourses ont sept étoiles très-brillantes. Les Hyades et les Pléiades font partie de la constellation du Taureau, et ont chacune sept étoiles. Le Bouvier est appelé actaus, parce que, suivant Hyginus, l'Athénien Icare, père d'Erigone, fut changé en cette constellation; et voila pourquoi Valérius donne cette épithète à Bootès. Les commentateurs n'ont point expliqué ce que c'est que l'Epée. Peut-être est-ce une partie d'Orion qu'Euripide, Ion. v. 1153, appelle prs, et Ovide cnsiger, Ars Amat, 11, v. 56.

v. 79. Lemnos aquis. Lemnos est dans la mer Égée. On regardait cette île comme consacrée à Vulcain, parce qu'il y avait des volcans. Asclepiade raconte ainsi l'histoire des Lemniens : « Les Lemniens, pour n'avoir pas offert à Vénus les sacrifices accoutumés, préparèrent eux-mêmes leur perte. La déesse irritée leur inspira de l'amour pour des femmes de Thrace, et leur fit négliger leurs propres épouses. S'étant rendus en Thrace, ils firent la cour anx femmes de cette contrée et obtinrent leurs faveurs. Pendant ce temps, les Lemniennes furcat saisies d'une telle rage, qu'elles résolurent d'exterminer tous les hommes de leur ile et qu'elles exécutèrent leur projet. C'est quelques années après ce massacre qu'on pretend que Jason aborda dans l'ile, et toucha le cœur d'Hypsipyle, leur reme, dont il eut un fils nommé Eunée. » (Didyme, sur l'ibiade, vu, v. 467.) Il semble que c'est cette tradition qu'a suivie Va lérius.

v. 87. Mox etiam. Valérius a traduit ce morceau d'flomère, Iliad. 1, v. 590.

v. 96. Aut Lipares. Les iles de Lipari, selon Diodore v, et Strabon vi, sont au nombre de sept, dont l'une, qui s'appelle le Temple de Vulcain, est entièrement rocailleuse et deserte. C'est elle sans doute qui a porte le nom de Vulcanie, et dont Valerius donne le nom générique à toutes les autres. Car File de Lipari, proprement dite, était très-fertile, au rapport de Strabon. Voyez Pline, m, c. 14.

v. 100. Et tacitæ Martem. Valérius fait ici allusion à cet épisode des amours de Mars et de Venus qu'Homère, Odys., VIII, V. 268, a peints avec tant de charme, et qu'Ovide a abrégés dans ses Métamorphoses, tv, v. 170.

v. 111. Veste Near. Cette Nééra était sour ou parente d'Eurynome.

v. 149. Præclara Dorycli. Le scholiaste d'Apollonius, n, v. 178, parle dece Doryclus comme étant fils de Phénix et de Cassiopée.

v. 157. Quod patrium. Valérius, vi, v. 80, et ut, v. 176, peint les Coraletes et les Sarmates avec les mêmes meurs que les Thraces. Tous les poètes de l'antiquité sont unanimes sur la manière dont ils parlent des usages de ces nations, qu'ils appelaient barbares, depuis la côte de Gibraltar jusqu'au fond de la Tartarie. Les Dales étaient une peuplade de la Scythie; selon d'autres, de la haute Hongrie.

-

v. 173. Et Stygias infanda... tadas. C'est une périphrase poétique pour désigner les Furies.

v. 193. Aftonitum Phlegyan. Phlegyas, roi des Lapithes, fut père d'Ixion et de Coronis, qu'Apollon viola et

dont il eut Esculape. Phlégyas irrité brûla le temple de Delphes; mais il fut percé des flèches du dieu et jeté dans les enfers pour ce crime.

v. 239. Ast aliæ Thressas. Le scholiaste d'Apollonias rapporte ainsi le sujet de l'horrible action des femmes de Lemnos (1, v. 609): « Elles célébraient tous les ans une fête en l'honneur de Vénus; mais ayant abandonné cette coutume, la déesse s'en vengea, en leur donnant une odeur désagréable qui empêchait leurs maris de les approcher, Ces femmes s'en croyant méprisées, les massacrèrent tous. » On dit qu'elles conservent encore aujourd'hui cette odeur; et cela se conçoit, car elles n'ont pour vêtements que des peaux de bouc ou de chèvre. « Depuis ce crime, dit Hérodote, vi, c. 138, et une horrible action des Pélasges, habitants de Lemnos, qui tirent mourir en un jour tous les enfants qu'ils avaient eus d'un grand nombre d'Athéniennes qu'ils avaient enlevées, et qui tuèrent les mères en même temps, l'usage s'établit en Grèce d'appeler actions lemniennes toutes les actions atroces. >> Trad. de Larcher.

v. 259. Trieterica. Cet airain résonnait dans les fêtes qu'on célébrait tous les trois ans en l'honneur de Bacchus. De τρεῖς trois, et ἔτος an.

v. 265. Juvenis... Lyci. Ces mots et Pater Bacchus, qui semblent bien opposés, ne sont, dans Valérius, qu'à huit vers de distance. Bacchus se nommait le père de la joie, et en même temps on le représentait jouissant d'une jeunesse éternelle. Ce qui explique le soin qu'Hypsipyle met à observer que son père garde le voile et la mitre, v. 270, 271, 272, c'est que tous ces attributs représentaient non le Bacchus juvenis, mais le Bacchus Pater, qui existe au Musée des antiques, avec une longue barbe et couvert d'un long manteau.

v. 267. Cistas. Les cistes étaient des espèces de paniers dans lesquels on gardait soigneusement tout ce qui ser vait aux mystères de Bacchus.

v. 276. Dracones. Les dragons ou les serpents étaient consacrés à Bacchus, comme à Minerve et à d'autres divinités; ils étaient, à cause de leur vue perçante, gardiens de leurs temples, de leurs trésors, de leurs sanctuaires. Toutes les fois que Bacchus s'embarquait (Claudien, 2ème. Cons. de Stilicon, m, v. 362), les serpents s'embar quaient avec lui.

v. 301 et suiv. Taurorumque locos. Tauri, peuples de Scythie, chez lesquels était le temple de Diane Taurique. On y immolait les étrangers à cette déesse. — Egerie était une natade de la vallée d'Aricie, qui fut l'épouse et le conseil de Numa. Ovide, Fast., 11, v. 263. Japi ter Albain avait son temple sur le mont Albain, près d'Aricie, d'où il prit le surnom d'Altus. - Le grand prêtre d'Aricie prenait le nom de roi. On le choisissait parmi des esclaves fugitifs; et, pour occuper ce poste, la première condition était d'assassiner son prédécesseur.

v. 316. Polyxo. Apollonius, 1, V. 668 et suiv., en fait la vieille nourrice d'Hypsipyle. - Téthys était la plus an cienne des divinités de la mer; Protée était son fils.

v. 349. Aula silet. C'était un usage des anciens de garder le silence pendant les libations. Servius, ad Eneid. 1, v. 728, explique cet usage.

[ocr errors]

v. 359. Pangaa. Le Pangée est une montagne élevée qui sépare la Macédoine de la Thrace. - Le Gargare est toujours pris dans Homère pour le sommet le plus élevé de P'Ida. Les poètes, dit Servius, ad Georg., 1, v. 269, ont depuis nommé tous les sommets des montagues des Gar gares. L'Ida n'était pas une montagne isolée, mais une chaine telle que les Vosges ou les Cévennes. La ville de Gargare se trouvait sur un promontoire qui formait de ce côte l'entrée du golfe d'Adramitte. Son territoire était si

fertile, que plusieurs poëtes grecs se sont encore servis du mot Gargare pour désigner une abondance, une fertilité extraordinairès.

v. 364. Saturnia sidera. Les constellations pluvieuses. Saturne était regardé comme le dieu de la pluie. Servius, ad Georg., I, v. 336.

V. 414. Raptus expresserat. Ganymède était fils de Tros. Hyginus lui donne pour père Assaracus. Suidas, Eusèbe et Cédrénus disent qu'il fut enlevé par Tantale, et que ce fut pour cela que Tros déclara la guerre à ce roi.

v. 427. A Castore pendet. Les anciens prononçaient plus souvent le nom de Castor, et taisaient celui de Pollux. Suétone en donne un exemple : « Nec dissimularet collega ejus M. Bibulus evenisse sibi quod Polluci. Ut enim geminis fratribus in foro constitula tantum Castoris vocaretur; ita suam Cæsarisque munificentiam unius Cæsaris dici. » In Julio Cæs. c. 10.

v. 431. Electria tellus. Cette Electre qui donna son nom à l'île de Samothrace, que les anciens nommaient aussi Electria, était fille d'Atlas et mère de Dardanus. Le nom de Samothrace se retrouve dans celui de Samandrachi, qu'elle porte aujourd'hui. Hérodote, x1, c. 51, dit que les Pélasges qui vinrent demeurer avec les Athéniens babitaient auparavant la Samothrace, et que c'est d'eux que les peuples de cette île ont pris leurs mystères. Clément d'Alexandrie attribue à Jason l'institution des mystères des Cabires. Les Cabires, au rapport de Mnaséas (schol. Apoll., I, v. 917), étaient au nombre de quatre, Oxiéros ou Cérès, Axiokersa ou Proserpine, Axiokerson ou Pluton; le quatrième qu'on y a ajouté est Carmillus ou Mercure, comme le rapporte Dyonisodore. Ces mystères étaient trèscélèbres dans l'antiquité. Les adeptes étaient reçus par quelques prêtres, nommés Anactotelesti, ou Iérophantes, dont un des principaux était le Koès, nom qu'Hésy. chius nous a conservé. Les cérémonies étaient enveloppées du plus rigoureux secret, et Pausanias, qui vivait cinq siècles après Apollonius de Rhodes, ne veut dire, ni ce que sout les Cabires, ni quels rites on emploie dans leurs sacrifices. Du reste, ceux qui y étaient initiés passaient pour des gens de bien; ils n'avaient rien à craindre dans les guerres, ni dans les tempêtes. Les mystères se célébraient à Samothrace, dans l'antre de Zérinthe. On y invoquait Hécate et les Corybantes; ce qui avait fait donner à cette ile le surnom de ville des Corybantes. Voyez l'excellent ouvrage de M. de Sainte-Croix sur les mystères du paganisme.

v. 443. Imbros. Ile de la mer Égée, près de la Samothrace. On l'appelle aujourd'hui Imbro.

v. 471. Suprema parentum dona. On faisait d'avance les apprêts des funérailles des victimes qu'on exposait pour être dévorées par des monstres. Manilius, c. 12; Apu. lée, Métam., IV.

v. 473. Nos Ili. Ilus, fils de Tros, frère de Ganymède et d'Assaracus, fonda sur la colline Atès la ville d'liion. II épousa ensuite Eurydice, fille d'Adraste, et en eut Laomédon. Diodore, iv, c. 42, raconte au long l'histoire de la fourberie de celui-ci.

v. 482. Hammon. Ce furent les oracles de Lycie qui ordonnèrent de tirer au sort chaque jour une victime qui devait être dévorée par le monstre. Il paraît que les oracles d'Hammon avaient confirmé ceux de Lycie. Pour des Phrygiens, c'était aller un peu loin chercher, au milieu des sables de l'Afrique, une consultation religieuse : mais la célébrité du temple d'Hammon y attirait les peuples de toutes les parties de la terre.

v. 498. Sigeaque pestis. L'énorme cétacé envoyé par Neptune dans la Troade, où est le promontoire de Sigée.

v. 506. Nubiferi. Le Notus ou l'Auster est le vent du sud, et l'Africus ou le Libs, le vent du sud-ouest.

v. 516. Rhipæa. Les anciens ne s'accordent pas sur la position des monts Riphées. Ptolémée, Pline et Méla appellent ainsi les monts d'où sort le Tanaïs, et Valérius a suivi cette opinion.

v. 523. Magnus Eryx. L'Éryx, aujourd'hui monte di Trapani, montagne assez élevée de la Sicile, près du cap de Drépane, célèbre par son temple de Vénus qu'Énée y avait bâti. Ce fut Éryx, fils de Vénus, qui donna son nom au temple et à la montagne.

v. 551. Trahens cum conjuge. Laomédon eut pour femme Strymo, fille du Scamandre, dont il eut Tithon; car Priam était fils de Leucippe.

v. 571. Namque bis. Ilion devait succomber deux fois sous les flèches d'Hercule; la première fut lorsque, pour se venger de la mauvaise foi de Laomedon, Hercule vint assié. ger Troie avec six vaisseaux, accompagné de Télamon, prit la ville et perça le roi de ses flèches; la seconde, lorsque Pâris fut mis à mort par ces mêmes flèches qu'Hercule avait léguées à Philoctète.

v. 581. Litoraque. Ilus avait son tombeau, au milieu de la plaine de Troie, près de l'Érinéos ou du figuier sauvage. Homère, Iliad. xi, v. 163. Ilus était fils de Darda

nus.

v. 586. Phrixoa subibant Equora. L'Hellespont, que traversa Phrixus sur son bélier, et où tomba Hellé. Celleci, v. 589, avait encore, lorsqu'elle apparut aux Argonautes, les bandelettes dont elle fut parée, quand Ino voulut la faire immoler pour faire cesser la peste et apaiser les dieux.

v. 590. Jam Panopes. Panope, l'une des filles de Doris et de Nérée, selon Homère, Hésiode, Virgile et Apollodore. Elle était seule restée vierge, entre les Néréides.

v. 602. Non ego per Stygiæ. C'était une croyance établie par Orphée, appuyée par Homère, et, depuis lui, par tous les poètes, que les âmes erraient sur les bords du Styx, jusqu'à ce qu'on eût donné aux corps la sépulture.

v. 606. Cymothoe. Cymothoé était une des cinquante filles de Nérée. - Pour Glaucus, voyez Ovide, Métam., XII, v. 898.

v. 608. Nec Inois. Ino, poursuivie par son mari Athamas, devenu furieux, se jeta avec son fils Mélicerte dans le golfe Saronique, près des rochers de Scyron, et fut faite déesse de cette mer sous le nom de Leucothoë, comme son fils en fut fait dieu sous celui de Palémon.

v. 620. Ut Siculum Libycumque. Les détroits de Mes. sine et de Gibraltar.

v. 622. et suiv. Percotes. Ville de l'Hellespont, située entre Abydos et Lampsaque au nord. Elle existait au temps de la guerre de Troie, et fut, selon Plutarque (Vie de Themistocle), une des deux villes qu'Artaxerxès donna à Thémistocle, pour son ameublement et pour ses habits.Parinne, ville de l'Hellespont, entre Paros et Priapus. C'est là qu'on place la patrie des Ophiogènes, qui avaient l'art de guérir les morsures des serpents. Elle se nomme aujour d'hui Camanar.. Pitye ou Pityée, dit le schol. d'Apol lonius, I, v. 933, tirait son nom d'un trésor qu'y avait laissé Phrixus à son passage par Pitye. II.tún signifie un trésor, dans la langue des Thraces. Lampsaque, ville célèbre de l'Hellespont, à l'entrée sud de la Propontide, aujourd'hui Lampsaco ou Lampsaki. Priape y était trèsrévéré ; il y avait notamment un temple sur les côtes, parce qu'il présidait au commerce et à la navigation. — Ogygès fut un des premiers rois de Thèbes : il avait donné son nom à la Béotie. C'est sous son règne qu'arriva le déluge qui porte son nom.

v. 630. Terra sínu medio. C'est la mer Propontide, | ainsi nɔmmée par les anciens, parce qu'elle était en avant du Pont-Euxin. On l'appelle aujourd'hui la mer de Marmara. Valérius a suivi l'autorité de Pomponius Méla, qui a fait de la terre dont il est ici question une péninsule. Strabon en fait une île. Quant à la ville de Cyzique, elle reçut son nom de Cyzique, fils d'Ænée et d'Enète, fille de l'illustre Eusorus, roi de Thrace. Le pays où elle était située s'appelait Dolionie, ou pays des Dolions.

v. 649. Bebrycis. Peuple sauvage de la Bithynie. Il en sera parlé an livre suivant. Les Scythes, habitants des bords de l'Euxin, immolaient les étrangers, mangeaient leur chair et buvaient dans leurs crânes.

v. 660. Utinam... Pelasgos. Les Pélasges étaient le même peuple que ces Macriens ou Macrons dont Apollonius, 1, v. 1024, rapporte les incursions fréquentes dans le pays de Cyzique; et son scholiaste nous apprend qu'on leur donnait aussi le nom de Pélasges, parce qu'ils étaient originairement une colonie de Grecs ou Pélasges-Eubéens.

LIVRE III.

v. 6. Bithyno Phrygioque. Les vins de ces deux pays étaient réputés mauvais, tandis que ceux de Lesbos avaient une haute renommée dans l'antiquité. César en fit servir au repas qu'il donna en l'honneur de son troisième consulat. Pline, xiv, c. 17.

v. 11. Clile. Fille de Mérops de Percote, suivant Apollonius et son scholiaste, I, v. 975.

v. 20. Dindyma. Le Dindyme, montagne de Phrygie, particulièrement consacrée au culte de Cybèle. Les Galles, les Curètes, les Corybantes en étaient les ministres. Ovide, dans ses Fastes, iv, v. 223, raconte l'origine de cette barbare coutume qui excitait les prêtres de Cybèle à se taillader le corps et les bras pour honorer la déesse. Le pin, les lions, la couronne de tours, la cymbale dans la main, la mitre, l'urceus, sont les attributs de Cybèle.

v. 34. Procnesson. Proconnèse, fle de la Propontide, au nord-ouest de l'île de Cyzique. On en tirait le beau marbre appelé dans l'antiquité marbre de Cyzique. — Le Rhyndacus prend sa source dans le marais Artynias, près de Milétopolis; il forme la limite de la Mysie et de la Bithynie. Scyllacé, pețite ville bâtie par les Pélasges sur les bords du golfe Cianus, entre Cyzique et le mont Olympe aujourd'hui Siki.

v. 47. Mygdoniæ Pan. Les anciens varient tellement sur la naissance de Pan, qu'il est impossible d'adopter à cet égard une opinion définitive. Les Mygdoniens, suivant Strabon, vii, étaient des peuples du nord de l'Europe qui avaient abandonné leur pays natal pour venir s'établir en Asie, où ils apprirent le culte de Cybele. — Les attributs, la forme que le poète donne à Pan, le rôle qu'il lui fait jouer, conformes en tout aux préjugés des anciens, et bien propres à exciter l'effroi, ont valu à ce dieu l'honneur de qualifier du nom de terreur panique le ressentiment d'une crainte soudaine et instantanée.

v. 66. Pholoen. Montague de Thessalie.

v. 68. Learchum. Athamas, que Tisiphone avait rendu furieux, tua son fils Léarque, croyant tuer un jeune lion, et revint à Thèbes, chantant des hymnes en l'honneur de Diane, et s'applaudissant de sa chasse, en portant son fils sur ses épaules.

v. 130. Typhon. Typhon est fils de la Terre et du Tartare, suivant Apollodore. Hésiode, Théog., v. 306, le peint comme un vent impétueux et terrible.

Tegum. Les Lélèges, dont le nom vient de le, étaient, comme les Étoliens, un com

posé de peuples divers. Ils habitaient anciennement entre le cap Lectos et l'Ida; de là ils passèrent en Carie, d'où, suivant Hérodote, 1, c. 161, ils prirent le nom de Cariens. v. 224. Cœus in imo. Céus est fils d'Uranus et de la

Terre, el père de Latone. Il fut jeté dans le Tartare pour avoir voulu détrôner Jupiter. Tityus fut tué par Apollon, pour avoir voulu violer Latone; il était fils de Jupiter et d'Élaré. Heyne, d'après Homère, Odys., XI, V. 575, ajoute qu'il fut encore puni après sa mort, et que, plongé dans les enfers, il y a le cœur sans cesse rongé par des vautours.

v. 264. Ceu pavet. Panthée, fils d'Échion et d'Agavé, roi de Thèbes, refusa de reconnaître la divinité de Bacchus et de recevoir ses mystères. Le dieu, pour se venger, égara l'esprit d'Agavé. Un jour que Panthée, caché sur un arbre, regardait célébrer les mystères interdits aux profanes, sa mère, excitant les autres bacchantes, et le prenant pour un lion, pour un taureau ou pour un sanglier, le déchira de ses propres mains.

v. 299. Nec Clarii. Apollon Clarien était adoré à Colophon, ville d'Ionie. Quand on consultait l'oracle, le prétre descendait dans un antre, y buvait de l'eau d'une fontaine sacrée, et rendait ses réponses en vers. Claros était une ville près de Colophon.

v. 335. Venatrix. C'était un usage des temps héroïques, d'immoler sur la tombe d'un roi ou d'un chef illustre les chevaux et les chiens qui lui avaient été le plus chers pendant sa vie. Achille, Iliad., xxшu, v. 171, jette dans le bûcher de Patrocle quatre coursiers et égorge deux chiens. Les Germains, au rapport de Tacite, Mor. Germ., c. 27, brûlaient les armes et le cheval avec le corps du défunt.

v. 360. Ad patrias. Ce retour des oiseaux de passage vers le Nord a été chanté aussi par Homère, Iliad., m, v. 3; Virgile, Æneid., VI, v. 310, et x, v. 204; Stace, Theb., v, v. 11; Claudien, Bel. Gildon. v. 474, etc., etc.

v. 399. Cimmerium domus. Ptolémée, v, c. 9, Asic Tabulæ и, place un peuple Cimmérien dans la Sarmatie asiatique, un promontoire Cimmérien près de l'embouchure du Tanais, une ville des Cimmériens dans la Chersonnèse Taurique. Mais il n'est pas ici question de ces Cimmériens de la Scythie. Ceux de Valérius sont, ainsi que ceux d'Homère (Odyss., xi, v. 12), des peuples fabuleux auxquels on assignait une demeure vague et indéterminée dans l'Océan, et qui n'ont jamais existé que dans l'imagination des poëtes.

v. 406. Celeneus. Quelques mythologistes parlent d'na Célène, juge aux enfers avant Eacus, Minos et Rhadamanthe. Mais celui-ci n'est probablement qu'un personnage d'invention.

v. 413. Bina deis. Le nombre pair était consacré aux dieux infernaux. -- C'était un des rites religieux le plus rigoureusement observé que celui de fuir le commerce, le contact avec les profanes, lorsqu'on allait se purifier pour des cérémonies sacrées.

v. 420. Esepia. L'Ésèpe, petite rivière qui sort du mont Ida, ainsi que le Simoïs et le Scamandre, mais par un côté différent. Elle sépare la Dolionie et la Phrygie de la Troade.

v. 497. Albana. Ce sont probablement les mêmes que notre poëte appelle les portes Caspiennes, vi, v. 106, el où est située aujourd'hui la ville de Derbent, mot qui, en persan, signifie toujours une gorge, une barrière fermée. v. 514. Regum soror. Neptune et Pluton, frères de Jupiter et par conséquent de Junon, tous quatre enfants de

Saturne.

v. 524. Manicæ virides. Ce sont proprement des gants
verts. Ils servaient encore à d'autres usages. Outre qu'ils
garantissaient du froid, ils défendaient contre les épines.
Laërte, dans l'Odyssée, xxiv, v. 227, porte à ses pieds des
brodequins de peau de bœuf et des gants à ses mains, pour
les garantir des ronces.

v. 539. Eoi fercula. Fercula, des brancards sur les
quels on portait les statues des dieux, les images des villes
conquises, et les dépouilles des ennemis vaincus.

v. 540. Ac rursus. Ce rursus semble vouloir dire que,
les mystères de Bacchus ayant été interrompus pendant
son expédition dans les Indes, il les restaura dans cette
occasion. Ammien, parlant de ce même retour de Bac-
chus, xxII, c. 8, dit : orgia pristina reparavit.

-

v. 543. Bæbeia. Le lac Bébès ou Bébéis était dans
l'ouest de la Magnésie, et voisin de Phérès. Il y avait une
ville de ce nom située sur ce lac. Le Lycormas prend sa
source en Étolie, sur le Pinde, dans le pays des Boniens.
Ce fleuve prit ensuite le nom d'Événus, parce qu'Événus
s'y précipita. Le nom moderne est Phidari.

v. 646. Calydone satus. Méléagre, fils d'Oïnée, roi de
Calydon, et d'Althée.

v. 705. Nunc Parthaonides. Parthaon, fils d'Agénor
et d'Épicaste, père d'Oïnée, roi de Calydon, et par consé.
quent aïeul de Méléagre. A Rome, quand on voulait se
moquer d'un homme fier de l'ancienneté de sa race, mais
dont la famille était tombée dans l'oubli, on l'appelait fils
de Parthaon. Plaute, Menech., act. v, sc. 1, v. 44.
Thracia proles. Calaïs et Zétès, fils de Borée, roi de
Thrace.

v. 707. Didymaonis, hastam. Dans la description de
cette lance, Valérius a imité ce passage d'Homère, Iliad.
1, v. 233, où Achille, irrité contre Agamemnon, jure par
son sceptre. Virgile, Enéid., xu, v. 206, a également
emprunté ce beau mouvement au poëte grec, mais on
ne saurait se dissimuler qu'il n'a pas la même vivacité.

v. 727. Phorcys. Phoreys ou Phorcus, était, suivant
Hésiode, fils de la Terre, et de Pontus (la mer); d'autres
lui donnent pour père Neptune, et pour mère la nymphe
Thoosa. On lui assignait les mêmes fonctions qu'à Protée,
celles de pasteur du dieu des mers.

v. 728. Massylus. Les Massyliens, peuple d'Afrique,
voisin de la Mauritanie et de la province qu'on désignait
par le nom d'Africa. Massinissa, dit Strabon, leur fit
habiter des villes et cultiver la terre; mais depuis, s'étant
livrés à la vie sauvage, ils prirent le nom de Numides ou
Nomades.

v. 729. Lyctius. Les Lyctiens, peuple de la Crète, dont
la principale ville était Lyctos. Elle porte aujourd'hui le

nom de Lassin.

LIVRE IV.

V. 33. Verum cum... Ista. Allusion à la fable qui avait
attaché la vie de Méléagre à la durée d'un tison. Althée,
sa mère, le conserva soigneusement renfermé jusqu'au
jour où, apprenant que son fils avait tué ses trois oncles,
elle jeta dans le feu le tison fatal.

v. 45. Cum rapit Halcyones. L'Alcyon, àλxúwv, en
grec, a tiré son nom de ce que la femelle pond sur la mer,
καρὰ τὸ ἐν ἁλὶ κύειν. On appelait chez les Grecs et chez les
Romains jours alcyonides, quatorze jours de brume et
de calme, pendant lesquels cet oiseau fait son nid et
pond.

T. 63. Caucasium. C'est Prométhée, fils de Japet et

l'un des Titans. Il déroba le feu du ciel, et Valérius décrit
ici son châtiment.

v. 74. Erinnys. C'est le mot générique qui comprend
toutes les déesses vengeresses des crimes, les Furies, les
Peines et les Harpies. Il est dérivé du mot arcadien ¿pt-
VÚεtv, irriter.

v. 99. Proxima Bebrycii. Les Bébryces avaient été les
premiers habitants du pays de Lampsaque, selon le scho
liaste d'Apollonius, 11, v. 2, et même dela Bithynie, selon
Eustache, ad Dionys., v. 805. La Bébrycie prit ensuite le
nom de Bithynie.

v. 119. Melie. Nymphe de Bithynie, qu'Apollonius et
son scholiaste, II, v. 4, donnent pour mère à Amycus.

v. 123. Orion. Cette fable est rapportée d'une manière
très diverse par les différents écrivains. Voyez Hyginus,
Astron., 11, c. 34, et Fab. 195; Homère, Odyss., v, v. 12t;
Horace, Od. Iv, v. 122.

v. 162. Otreos. Ce guerrier, nommé Otrée par Valé-
rius, porte dans le scholiaste d'Apollonius, It, v. 760, le
nom de Priolas; il y est désigné comme le frère de Lycus,
roi des Mariandyniens, et comme victime d'Amycus.

v. 187. Timantis. C'est le nom de l'étranger rencontré
par Échion, et ami d'Otrée.

v. 221. Symplegas. Nom qu'on donnait aux Cyanées.
Il est dérivé du grec, et veut dire qui se heurte l'un con-
tre l'autre, de oùv et màńcow, conculere.

[blocks in formation]

-

v. 280. Aut Pæonas. Peuple de la partie septentrionale
de la Macédoine. Les Lapithes, peuple de la Thessalic. —
Gradivus, surnom donné à Mars, quand il suspendait
l'action des combats.

v. 322. Pars Erycis. Montagne de Sicile au-dessus de
Drépanum, célèbre par un temple qu'on disait avoir été
consacré à Vénus par Énée, et auquel a succédé une ci-
tadelle nommée San-Giuliano.

v. 338. Placati gurgitis. C'est la mer qu'il fallait apai
ser, après avoir tué le fils de Neptune. Amni; ce mot
dans Valérius et dans Horace signifie toujours rivière;
mais il veut dire aussi courant, flots, commе яоτaμòç
chez les Grecs. Voyez Forcellini, au mot amnis.

v. 345. Qua... Bosporos amnes. Ici amnes signifie riviè-
res; littéralement, par où le Bosphore revomit les fleuves
glacés qui se jettent dans l'Euxin. Le Bosphore proprement
dit est le Bosphore de Thrace, qui établit la communica-
tion entre l'Euxin et la Propontide. Valérius en donne ici
l'étymologie, dans le récit des persécutions et de la méta-
morphose d'lo.

v. 353. Virginis Iasice. La fille d'lasus, fils d'Argus,
roi d'Argos. C'est de là qu'Homère appelle cette ville
Ιασον "Αργος, Odys., xvi, v. 245. Le Lyrcé est une
montagne très-boisée d'où descend le fleuve Inachus, si-
tuée sur les confins de l'Argolide et de l'Arcadie.

-

v. 366. Argum. L'histoire et la généalogie d'Argus sont
fort embrouillées, parce que ce nom était très-commun
chez les Argiens et même chez tous les Grecs. Il y eut un
Argus, fils de Chalciope, et un autre qui construisit le na

« PreviousContinue »