La Bérénice de RacineSociété francaise d'imprimerie et de librairie, 1907 - 354 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
action aime Alexandre amant amour Andromaque Antiochus APOLLON assez auteur avez avoue Bajazet belle Béré BÉRÉNICE DE TITUS Boisrobert Boyer Britannicus Champmeslé chose cinq actes cœur Comagène comédie comédiens confident Corneille Courgenay Critique de Bérénice d'Alexandre d'Antiochus Dédicace dénouement dire Domitie Domitien donner dramatique drame Empereur enfin Euripide eût gloire Henriette d'Angleterre héros homme j'ai jamais Jean Racine jugement l'abbé de Villars l'abbé Dubos L'abbé Granet l'action l'amour l'empereur l'histoire l'Hôtel de Bourgogne laisser lettres Louis Racine lui-même lutte Madame madrigal maîtresse Marie Mancini MELPOMÈNE ment Mithridate Molière monde Monsieur mort Muse n'en parler passion Paulin peine pensée personnages peut-être Phèdre Phénice pièce pleure poète préface première Prince princesse qu'un raison reine représentation reste rien rival Romains Rome s'il sait scène Seigneur sénat sentiments serait seulement Sophocle spectateurs Subligny succès sujet THALIE théâtre Thébaïde Thomas Corneille Tite et Bérénice tragédie trouve véritable veut Voilà voulu vrai
Popular passages
Page 106 - J'ai cru jusques ici que l'amour était une passion trop chargée de faiblesse, pour être la dominante dans une pièce héroïque : j'aime qu'elle y serve d'ornement, et non pas de corps ; et que les grandes âmes ne la laissent agir qu'autant qu'elle est compatible avec de plus nobles impressions.
Page 42 - Toutes ces critiques sont le partage de quatre ou cinq petits auteurs infortunés, qui n'ont jamais pu par eux-mêmes exciter la curiosité du public.
Page 212 - Je crois , depuis cinq ans jusqu'à ce dernier jour, Vous avoir assuré d'un véritable amour : Ce n'est pas tout ; je veux , en ce moment funeste , Par un dernier effort couronner tout le reste : Je vivrai , je suivrai vos ordres absolus. Adieu , seigneur. Régnez : je ne vous verrai plus.
Page 65 - ... victoire représentée sur le théâtre; elle se ressouvenait des sentiments qu'elle avait eus longtemps pour Louis XIV, et du goût vif de ce prince pour elle. Le danger de cette passion , la crainte de mettre le trouble dans la famille royale , les noms de beau-frère et de belle-sœur, mirent un frein à leurs désirs ; mais il resta toujours dans leurs cœurs une inclination secrète, toujours chère à l'un et à l'autre.
Page 40 - Au lieu d'une action simple, chargée de peu de matière, telle que doit être une action qui se passe en un seul jour, et qui s'avançant par degrés vers sa fin, n'est soutenue que par les intérêts, les sentiments et les passions des personnages...
Page 65 - Henriette d'Angleterre, belle-sœur de Louis XIV, voulut que Racine et Corneille fissent chacun une tragédie des adieux de Titus et de Bérénice. Elle crut qu'une victoire obtenue sur l'amour le plus vrai...
Page 128 - Rome sera pour nous... Titus, ouvre les yeux : Quel air respires-tu ? N'es-tu pas dans ces lieux Où la haine des rois , avec le lait sucée , Par crainte ou par amour ne peut être effacée?
Page 253 - L'auteur a trouvé à propos, pour s'éloigner rtu genre d'écrire de Corneille, de faire Une pièce de théâtre qui, depuis le commencement jusqu'à la fin, n'est qu'un tissu galant de madrigaux et d'élégies...
Page 208 - Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de Mers me séparent de vous ? Que le jour recommence et que le jour finisse, Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus...
Page 208 - D'un amour qui devait unir tous nos moments, Cette bouche, à mes yeux s'avouait infidèle, M'ordonnât elle-même une absence éternelle.