Répertoire du Théâtre François: "Tragédies"Petitot (M., Claude-Bernard) P. Didot l'ainé, chez Perlet, 1803 - French drama |
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Page 44
... regards de l'ingrat toujours fixés sur elle M'en avoient annoncé la funeste nouvelle . Tantôt à la perfide exposant mes douleurs , J'étudiois ses yeux que trahissoient les pleurs ; Et son trouble , perçant à travers son silence , Me ...
... regards de l'ingrat toujours fixés sur elle M'en avoient annoncé la funeste nouvelle . Tantôt à la perfide exposant mes douleurs , J'étudiois ses yeux que trahissoient les pleurs ; Et son trouble , perçant à travers son silence , Me ...
Page 67
... regards surpris Auroient à tous ses coups reconnu votre fils , Et , sur quelque attentat qu'il faille ici résoudre , Dans ses moindres exploits trouvé de quoi l'absoudre . Il ose , dites - vous , violer les traités ? Mais les traités ...
... regards surpris Auroient à tous ses coups reconnu votre fils , Et , sur quelque attentat qu'il faille ici résoudre , Dans ses moindres exploits trouvé de quoi l'absoudre . Il ose , dites - vous , violer les traités ? Mais les traités ...
Page 80
... regard favorable ! ( La reine et Constance sortent . ) SCENE III . ALPHONSE , INES , GARDES . INÈS , à Alphonse . C'est , je n'en doute point , pour la derniere fois Que j'adresse à mon prince une timide voix . ( montrant un des gardes ...
... regard favorable ! ( La reine et Constance sortent . ) SCENE III . ALPHONSE , INES , GARDES . INÈS , à Alphonse . C'est , je n'en doute point , pour la derniere fois Que j'adresse à mon prince une timide voix . ( montrant un des gardes ...
Page 82
... regards j'en suis moins criminelle ; Mais aux vôtres , seigneur , je suis une rebelle Sur qui ne peut tomber trop tôt votre courroux , Trop flattée à ce prix de sauver mon époux . En me donnant à lui j'ai conservé sa vie ; Pour le ...
... regards j'en suis moins criminelle ; Mais aux vôtres , seigneur , je suis une rebelle Sur qui ne peut tomber trop tôt votre courroux , Trop flattée à ce prix de sauver mon époux . En me donnant à lui j'ai conservé sa vie ; Pour le ...
Page 117
... que se forge l'esprit ! Le seul qu'offre mon cœur à ma douleur mortelle , Ce sera de songer dans la nuit éternelle Que mes derniers regards , dans ce dernier écrit , Vous auront témoigné mon zele . Il a pris , dira - t - on ,
... que se forge l'esprit ! Le seul qu'offre mon cœur à ma douleur mortelle , Ce sera de songer dans la nuit éternelle Que mes derniers regards , dans ce dernier écrit , Vous auront témoigné mon zele . Il a pris , dira - t - on ,
Common terms and phrases
ACTE ADÉLAÏDE affreux alarmes ALPHONSE amant amour ANDROMAQUE ARBAS ASTYANAX asyle avoit barbare BLANCHE bonheur bras Carthage CASIMIR CASSANDRE CÉPHISE Chateaubrun cher CHRISTIERNE ciel cœur connois Constance courroux craint Crassus crime cruel déja destin DIDON dieux digne douleur ÉMILIE ÉNÉE époux étoit EUMENE fille fils foible foiblesse FRÉDÉRIC frémis funeste fureur gloire grace Grecs GUISCARD Gustave HÉCUBE Hélas héros hymen IARBE INÈS IPHIGÉNIE IPHIS Irene ISMÉNIE j'ai jour l'amour l'interrompant laisse larmes LAURE Léonor long-tems madame MADHERBAL Mahomet main malheureux maux mort mortels mufti NORICUS ORESTE Osmont paroît PEDRE pere peuple piece Piron pleurs poëte POLYXENE prince princesse PYLADE qu'un rage reine RODOLPHE rois sang Saurin SCENE PREMIERE SCENE VII seigneur sentimens seroit seul SIFFREDI soins soldats sort SPARTACUS succès SUNNON TADIL tems tendresse théâtre THÉODORE THESTOR THOAS tragédie transports tremble trépas triste trône Troyens tyran ULYSSE vainqueur vengeance venger vertu vois yeux zele
Popular passages
Page 160 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le mien , quand ton bras vient de m'assassiner , M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 254 - Noricus, je confesse, à ma honte, que tantôt, emporté d'une chaleur trop prompte, j'ai par un mot cruel blessé votre grand cœur ; mais, non moins que du mien, jaloux de votre honneur, je viens publiquement réparer cet outrage. Tous ces chefs assemblés vous rendront témoignage qu'ici je désavoue un aveugle transport : vous avez vaillamment secondé mon effort, quand du poste attaqué je me suis rendu maître ; et si j'ai réussi, je ne le dois, peut-être, qu'aux attaques déjà deux fois...
Page 257 - L'avantage du poste est sans doute pour vous : Mais sachez , Spartacus , que nous avons pour nous La nécessité même où nous sommes de vaincre. Vous savez (mille faits ont dû vous en convaincre) Que rien n'est impossible à des cœurs obstinés , Et que des grands périls les grands efforts sont nés. Du sort toujours changeant prévenez l'inconstance : Rome , qui sait priser votre haute vaillance , A des conditions que je viens apporter Avec vous aujourd'hui me permet de traiter. SPARTACUS....
Page 173 - D'un mot, j'aurois tranché ces difficultés vaines ; Si le Prince alarmé , rejetant ce secours , N'eût heureusement su m'en empêcher toujours. Enfin je m'accusai de trop de complaisance ; Et croyant qu'à mon ordre, il manquoit ma présence, Je vis Adélaïde. Ah , Rodolphe ! peins-toi Tout ce qu'a la beauté de séduisant en soi ! Tout ce qu'ont d'engageant la jeunesse...
Page 376 - Mais tu me fuis en vain, mon ombre te suivra. Tremble, ingrat, je mourrai, mais ma haine vivra. Tu vas fonder le trône où le Destin t'appelle...
Page 377 - Et moi je te déclare une guerre immortelle. Mon peuple héritera de ma haine pour toi : Le tien doit hériter de ton horreur pour moi. Que ces peuples rivaux, sur la terre et sur l'onde, De leurs divisions épouvantent le monde ! Que pour mieux se détruire ils franchissent les mers; Qu'ils ne puissent ensemble habiter l'univers; Qu'une égale fureur sans cesse les dévore, Qu'après s'être assouvie elle renaisse encore; Qu'ils violent...
Page 73 - Dans un trouble si grand j'ai peine à vous répondre: Mes frayeurs, vos bontés , tout sert à me confondre. Le prince ne vous doit paroître qu'un ingrat; D'un outrage apparent vous avez vu l'éclat: Je ne suis à vos yeux qu'une indigne rivale ; Cependant.... CONSTANCE. Qu'aujourd'hui la vertu nous égale.
Page 37 - C'est pousser un peu loin ces maximes d'état ; Et je ne croirai point commettre un attentat De vous dire, seigneur, que, malgré ces maximes. La nature a ses droits plus saints , plus légitimes. Le plus vil des mortels dispose de sa foi : Ce droit n'est-il éteint que pour le fils d'un roi? Et l'honneur d'être né si près du rang suprême Me doit-il en esclave arracher à moi-même?... Déja de mes discours frémit votre courroux; Mais regardez , seigneur, un fils à vos genoux : Prêtez à mes...
Page 350 - Je devrois te haïr , ingrat ! et je t'adore. Oui, tu peux sans amour t'éloigner de ces bords; Mais ne crois pas du moins me quitter sans remords : Ton cœur fût-il encor mille fois plus barbare , Tu donneras des pleurs au jour qui nous sépare ; Et, du haut de ces murs, témoins de mon trépas, Les feux de mon bûcher vont éclairer tes pas.
Page 114 - Où s'égare ton cœur! Ose lui commander : Illustre l'amitié, loin de la dégrader. Pense moins à Pylade, et t'occupe d'Oreste; , Du plus beau sang des rois n'avilis point le reste. Sois homme et me fais voir le fils d'Agamemnon. Oublie et tes remords, et ton crime, et ton nom; Que notre honneur soit seul présent à ta pensée.