L'Énéide: traduite en vers français, Volume 1Hachette, 1839 |
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... seul peut satisfaire ce besoin que nous avons de choses extraordinaires ; lui seul peut , au gré du poète , retarder , précipiter , prolonger l'action épique . Quoi qu'en ait dit l'admirateur passionné de Lucain , les Catons , les ...
... seul peut satisfaire ce besoin que nous avons de choses extraordinaires ; lui seul peut , au gré du poète , retarder , précipiter , prolonger l'action épique . Quoi qu'en ait dit l'admirateur passionné de Lucain , les Catons , les ...
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... - tium , des événemens militaires , politiques ou reli- gieux , et arriver de port en port , de ville en ville , presque de village en village , jusqu'à la ville impé- riale . M. de La Harpe serait - il le seul qui 14 PRÉFACE .
... - tium , des événemens militaires , politiques ou reli- gieux , et arriver de port en port , de ville en ville , presque de village en village , jusqu'à la ville impé- riale . M. de La Harpe serait - il le seul qui 14 PRÉFACE .
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traduite en vers français Virgil. M. de La Harpe serait - il le seul qui n'eût pas senti le charme de ce bel épisode d'Évandre , admiré par tous les gens de lettres ? Ce bon roi , parent d'Énée , et bientôt son allié , habite , dans un ...
traduite en vers français Virgil. M. de La Harpe serait - il le seul qui n'eût pas senti le charme de ce bel épisode d'Évandre , admiré par tous les gens de lettres ? Ce bon roi , parent d'Énée , et bientôt son allié , habite , dans un ...
Page 17
... Seul , au bord de la mer , consolant son chagrin ; Pour apaiser Patrocle , en sa demeure sombre , Tourmentant un cadavre , et punissant une ombre ; Et , quand Priam d'Hector vient chercher les debris , Respectant un vieux père , et lui ...
... Seul , au bord de la mer , consolant son chagrin ; Pour apaiser Patrocle , en sa demeure sombre , Tourmentant un cadavre , et punissant une ombre ; Et , quand Priam d'Hector vient chercher les debris , Respectant un vieux père , et lui ...
Page 18
... seul mot dans toute l'Énéide : ce n'est pas de l'a- mour que Virgile a donné à Turnus , c'est de l'am- bition . On lui reproche aussi de la cruauté , et on al- lègue en preuve le meurtre de Turnus . Mais comment n'a - t - on pas vu que ...
... seul mot dans toute l'Énéide : ce n'est pas de l'a- mour que Virgile a donné à Turnus , c'est de l'am- bition . On lui reproche aussi de la cruauté , et on al- lègue en preuve le meurtre de Turnus . Mais comment n'a - t - on pas vu que ...
Common terms and phrases
Achille admirable Æneas æquora æthera affreux agmine Anchise Andromaque antique antrum arma armis arva Ascagne atque beauté belle bords bras Carthage ciel cieux circum cœur combats conjux courroux Creüsa cùm d'Hector d'Homère d'llion Danaûm déesse destin Dido Didon dieux discours Divûm domus dùm Enée enfans épique erat fata fils flamme flots fluctus fuit fureur genitor Grecs guerriers hæc Haud Hector héros heureux hinc Homère Ilion ille imité ingens inter intereà ipse Italiam Jamque Junon Jupiter l'Énéide l'onde Latium lieux limina littora magna magno main malheureux mers mihi moenia monstre mort Mycenas navibus neque numine nunc oculos omnes oris palais Pallas pater peinture pelago père Pergame peuple pleurs poème poésie poète Postquàm Priam primùm Pyrrhus quæ rivage Romains sacré sang sanguine socii sort superbe Talia tectis tempête temple terre tibi Troie Troja Troyens Tùm Turnus urbe urbem vainqueurs vaisseaux vents Vénus Virgile yeux
Popular passages
Page 271 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 23 - II n'eût point de son livre illustré l'Italie , Si son sage héros , toujours en oraison , N'eût fait que mettre enfin Satan à la raison, Et si Renaud, Argant, Taucrède et sa maîtresse , N'eussent de son sujet égayé la tristesse.
Page 260 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 137 - ... horribles. Tel, d'un coup incertain par le prêtre frappé, Mugit un fier taureau de l'autel échappé, Qui, du fer suspendu victime déjà prête, A la hache trompée a dérobé sa tête. Enfin, dans les replis de ce couple sanglant, Qui déchire son sein , qui dévore son flanc, H expire...
Page 49 - Oronte, sur le sien, tel qu'un mont escarpé, Voit fondre un large flot : par sa chute frappé, Le pilote tremblant, et la...
Page 232 - Haec loca vi quondam et vasta convulsa ruina (tantum aevi longinqua valet mutare vetustas) 415 dissiluisse ferunt, cum protinus utraque tellus una foret: venit medio vi pontus et undis Hesperium Siculo latus abscidit, arvaque et urbes litore diductas angusto interluit aestu.
Page 47 - Sur la face des eaux s'étend la nuit profonde ; Le jour fuit, l'éclair brille, et le tonnerre gronde; Et la terre et le ciel , et la foudre et les flots , Tout présente la mort aux pâles matelots.
Page 13 - Énée se montre par-tout humain et compatissant : Auguste, dans l'infâme convention faite avec ses collègues Lépide et Antoine , pour l'abandon réciproque de leurs victimes, sacrifia lâchement son tuteur, et Cicéron , le plus ardent et le plus puissant promoteur de sa nouvelle domination. Aucun...
Page 167 - O ma mère! ô Vénus ! quoi ! ton cruel secours » De la flamme et du fer n'a donc sauvé mes jours » Que pour voir, ô douleur ! ô désespoir extrême ! » Dans son dernier abri périr tout ce que j'aime , » Et mon fils, et ma femme, et mon père, grands dieux ! » Dans le sang l'un de l'autre immolés à mes yeux ! » Eh bien , dédaignez donc mes prières , mes larmes ; » Je pars : la mort pour moi n'eut jamais tant de charmes. » Rendez-moi l'ennemi , rendez-moi les combats : » Tous les...
Page 145 - Et, tandis que ses flancs enfantent leurs cohortes, » Des milliers d'ennemis se pressant sous nos portes, » Fondent sur nos remparts à flots plus débordés » Qu'ils n'ont jamais paru dans nos champs inondés, » Les uns courent au loin répandre le carnage; » D'autres, le fer en main, gardent chaque passage. » L'affreux tranchant du glaive, et la pointe des dards, » Prêts a donner la mort, brillent de toutes parts; » Et de gardes U'emblans à peine un petit nombre » Se défend au hasard...