Œuvres: précédées de Mémoires et de notes sur sa vie, son administration, et ses ouvrages, Volume 2 |
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arts assez Athènes auroit avoient avoit barbares besoin billets bornes Carthage causes choses injustes chrétienne civile commerce connoissances connoître conquérans conquêtes conséquent d'autres d'idées décadence Démosthènes denrées despotisme Dieu différentes dire division doit Empires esprits êtat Etats êté êtoient êtoit Evêques foible force forme galité général génie genre-humain Géographie politique goût gouvernement Grèce grès guerre de Troye guerres Homère hommes idées j'ai jamais Jamblique Jansénistes juger l'Eglise l'éloquence l'Empire l'esprit humain l'Etat l'Europe l'histoire langage langues lettres liberté loix long-tems Lycurgue Mahomet Mappemonde Maupertuis mêlange ment métaphores mœurs monde n'êtoit nations nature nécessaire nombre objets paroît perceptions perfectionner Perses peuples Phéniciens philosophie physique plustôt poésie policés pourroit pouvoient pouvoit premiers Prince principes progrès Protestans puissance qu'une raison rapport religion religions révolutions Rois Romains sciences sens sensations sentiment seroit seule siècle signes société substance sujets suppose tems terre tion tolérance Turgot vérité voilà vois un arbre vrai
Popular passages
Page 385 - On s'est beaucoup trop accoutumé dans les gouvernemens à immoler toujours le bonheur des particuliers à de prétendus droits de la société. On oublie que la société est faite pour les particuliers; qu'elle n'est instituée que pour protéger les droits de tous , en assurant l'accomplissement de tous les devoirs mutuels.
Page 53 - ... le genre humain, considéré depuis son origine, paraît aux yeux d'un philosophe un tout immense qui lui-même a, comme chaque individu, son enfance et ses progrès.
Page 387 - Accordez à tous la tolérance civile , non en approuvant tout comme indifférent , mais en souffrant avec patience tout ce que Dieu souffre , et en tâchant de ramener les hommes par une douce persuasion.
Page 294 - Quand les philosophes eurent reconnu l'absurdité de ces fables, sans avoir acquis néanmoins de vraies lumières sur l'histoire naturelle, ils imaginèrent d'expliquer les causes des phénomènes par des expressions abstraites, comme essences et facultés ; expressions qui cependant n'expliquaient rien et dont on raisonnait comme si elles eussent été des êtres, de nouvelles divinités substituées aux anciennes. On suivit ces analogies, et on multiplia les facultés pour rendre raison de chaque...
Page 213 - Dévoiler l'influence des causes générales et nécessaires, celles des causes particulières et des actions libres des grands hommes , et le rapport de tout cela à la constitution même de l'homme; montrer les ressorts et la mécanique des causes morales par leurs effets : voilà ce qu'est l'histoire aux yeux d'un philosophe.
Page 118 - ... que ce qu'elles ont d'entièrement semblable, il faut subdiviser ces signes, et augmenter le nombre de leurs parties : je marquerai donc les deux perceptions, je vois deux lions, je vois trois corbeaux, par CGH...
Page 422 - Celui qui ne pense pas comme son curé est traité comme celui que l'État a proscrit; l'hérétique, comme le voleur qui meurt sur la potence. Voilà la seule source de l'atteinte que les refus de sépulture donnent à la réputation. Pour en préserver les sujets, il n'est pas nécessaire de forcer les ecclésiastiques à enterrer les cadavres de tous ceux qui n'auront pas pensé comme eux : ce serait une injustice de plus. La...
Page 360 - La religion protestante ou l'arminianisme ne présentent pas les mêmes inconvénients politiques; mais leurs dogme* tiendraient-ils contre les progrès de l'irréligion ? La religion naturelle mise en système, et accompagnée d'un culte, en défendant moins de terrain, ne serait-elle pas plus inattaquable...
Page 385 - ... faux et dangereux. Tout homme est né libre, et il n'est jamais permis de gêner cette liberté, à moins qu'elle ne dégénère en licence, c'est-à-dire qu'elle ne cesse d'être liberté en devenant usurpation. Les libertés, comme les propriétés, sont limitées les unes par les autres. La liberté d'agir sans nuire ne peut être restreinte que par des lois tyranniques.
Page 120 - Ce que nous appellons nos sciences , dépend si intimement des manières dont on s'est servi pour désigner les perceptions , qu'il me semble que les questions et les propositions seroient toutes différentes si l'on avoit établi d'autres expressions des premières perceptions.