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A LA MÊME LIBRAIRIE

Études sur les tragiques grecs; 3 édition. Trois parties qui

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PRÉFACE.

Je ressemble, dans ces volumes, sous un titre commun, des morceaux qui se rattachent diversement au cours professé par moi, pendant de longues années, dès 1832, à la Faculté des lettres de Paris. Les uns sont des discours d'ouverture où j'ai cru devoir, de temps à autre, présenter des vues d'ensemble sur le sujet spécial de mes leçons, l'histoire de la poésie latine1. Dans les autres, extraits, surtout du Journal des savants, à la rédaction duquel j'ai l'honneur d'être attaché depuis 1838, j'ai repris, avec quelque détail, toute la première partie de cette histoire, celle qui conduit la poésie latine jusqu'aux ouvriers principaux de sa perfection, aux

1. Plusieurs de ces discours ont déjà paru réunis dans des Mélan ges de littérature ancienne et moderne, publiés par moi en 1840, librairie Hachette, 1 vol. in-8°.

promoteurs de ce qu'on appelle le siècle d'Auguste, Lucrèce et Catulle.

Peut-être publierai-je quelque jour sur ces deux grands poëtes, sur leur illustre successeur, Virgile, des travaux ébauchés par l'enseignement et pour l'achèvement desquels le loisir m'a toujours manqué. Je serais heureux aussi qu'il me fût donné de compléter par des études nouvelles, dont les matériaux ne me manquent pas assurément, ce que j'ai donné sur Horace1, l'un des poëtes auxquels j'ai été le plus souvent ramené et j'ai dû le plus m'arrêter. Je me borne, pour le moment, dans le présent recueil, à une exposition générale de la marche suivie par la poésie latine pendant toute la durée de son développement; à un tableau particulier des longs et laborieux mais non stériles efforts par lesquels l'ont tirée de sa barbarie primitive, et préparée pour les génies plus heureux de l'époque classique, les premiers disciples romains de la poésie grecque.

Ce curieux travail dont, à peu d'exceptions près, tous les monuments ont péri, on en pourra suivre ici la trace dans un assez grand nombre de fragments choisis parmi les plus significatifs, les plus caractéristiques et reproduits non-seulement par des traductions, mais dans leur texte même. Quand il s'agit d'une antiquité si rude encore, la traduction et le texte se viennent mutuellement en aide. L'une donne bien le sens et le mouvement

1. Euvres d'Horace, trad. nouvelle, avec le texte en regard, précédée et suivie d'études biographiques et littéraires, librairie de Charpentier, 1860, 2 vol. in-18.

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