Le crime et le suicide passionnels |
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abandonnée accusés aime Alfred de Musset amant amour assassins Byron cause chagrins d'amour Chateaubriand cide cœur colère Corneille coups de revolver cour d'assises crime d'amour Crime et suicide crimes passionnels criminels débauche désespoir disait divorce double suicide douleur dramatiques drames écrit écrivains enfants épouser épris Euripide fatalité femme abandonnée femme adultère femme délaissée femme mariée folie Goethe haine Hermione héros j'ai jalousie jeune fille jeune homme jeunes gens Jules Lemaître l'accusé l'adultère l'amant l'amour l'esprit l'homme l'imagination Lacenaire Lamartine lecture littéraire littérature maîtresse maladie malheureux mari mariage mélancolie ment mère meurtre mœurs morale mourir Musset Napoléon Ier nerveux Othello ouvrier Ovide pardon parents passion peinture pensée père Phèdre physiologique poésies poètes poison PROAL Racine raconte raison responsabilité revolver rivale romanciers romans Rousseau Sand scène sensibilité sensuel sentiments seulement société sophismes souffrances souffrir souvent spectateurs Stendhal suicide pass théâtre tion tragédie trouve tuent tuer vengeance venger vitriol Werther
Popular passages
Page 516 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 339 - Rien, dit-il au frère d'Amélie, rien ne mérite, « dans cette histoire, la pitié qu'on vous montre ici. « Je vois un jeune homme entêté de chimères, à qui « tout déplaît, et qui s'est soustrait aux charges de « la société pour se livrer à d'inutiles rêveries. On «n'est point, monsieur, un homme supérieur parce « qu'on aperçoit le monde sous un jour odieux.
Page 330 - La solitude absolue, le spectacle de la nature, me plongèrent bientôt dans un état presque impossible à décrire. Sans parents, sans amis, pour ainsi dire, sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur...
Page 418 - S'il ya quelque chose dans nos écrits qui puisse faire impression sur les âmes, ce n'est nullement la gaieté de ces contes; elle passe légèrement : je craindrais plutôt une douce mélancolie, où les romans les plus chastes et les plus modestes sont très capables de nous plonger, et qui est une grande préparation pour l'amour.
Page 210 - Une lutte éternelle en tout temps, en tout lieu, Se livre sur la terre, en présence de Dieu, Entre la bonté d'Homme et la ruse de Femme, Car la femme est un être impur de corps et d'âme.
Page 467 - Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins Le canevas banal de nos piteux destins, C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.
Page 329 - C'est JJ Rousseau qui introduisit le premier parmi nous ces rêveries si désastreuses et si coupables. En s'isolant des hommes , en s'abandonnant à ses songes, il a fait croire à une foule de jeunes gens qu'il est beau de se jeter ainsi dans le vague de la vie.
Page 554 - ... les passions n'y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause ; et le vice y est peint partout avec des couleurs qui en font connaître et haïr la difformité.
Page 340 - On est détrompé sans avoir joui ; il reste encore des désirs, et l'on n'a plus d'illusions. L'imagination est riche , abondante et merveilleuse; l'existence pauvre, sèche et désenchantée. On habite avec un cœur plein un monde vide, et sans avoir usé de rien on est désabusé de tout.
Page 339 - On m'a dit l'an passé que j'imitais Byron : Vous qui me connaissez, vous savez bien que non. Je hais comme la mort l'état de plagiaire ; Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre.