Philosophie sensualiste au XVIIIe siècle: Cinquième édition |
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absolue actions BEAU c'est-à-dire Catéchisme universel cause chap chose cipe clavage Condillac connaissance conscience conséquent conservation contrat Contrat social conventions corps crainte mutuelle d'Helvétius désir désirs despotisme devoir différence dix-huitième siècle envers facultés fondement force galité genre humain Godwin gouvernement Helvétius Hobbes Ibid idées inviolable juger juste justice l'épée de justice l'état de nature l'être l'existence de Dieu l'homme l'humanité l'idée l'in l'infini l'intérêt l'ordre civil l'origine langage leç légitime liberté livre de l'Esprit Locke loi du désir loi naturelle lois loppés lui-même ment métaphysique méthode monde morale morphose nature humaine naturel des hommes nécessaire pacte passions pensée personne philosophie plaisir politique pouvoir Préceptes PREMIERS ESSAIS principe propre propriété puissance qu'un question raison respect rien Rousseau Saint-Lambert science sens sensation sentiment serait Servez l'homme servir seul social société sorte sources de l'amour souverain souveraineté suppose système théorie théorie des idées tion vérité vertu voilà volonté générale Voltaire
Popular passages
Page 119 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 71 - Chacun, dit-on, concourt au bien public pour son intérêt; mais d'où vient donc que le juste y concourt à son préjudice? Qu'est-ce qu'aller à la mort pour son intérêt? Sans doute nul n'agit que pour son bien...
Page 19 - ... peut-être ne serons-nous jamais capables de connaître si un être purement matériel pense' ou non , par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation , si Dieu n'a point donné à quelque amas de matière, disposée comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser, ou s'il a joint et uni à la matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense.
Page 71 - J'ai , un corps sur lequel les autres agissent et qui agit sur eux ; cette action réciproque n'est pas douteuse; mais ma volonté est indépendante de mes sens; je consens ou je résiste, je succombe ou je suis vainqueur, et je sens parfaitement en moi-même quand je fais ce que j'ai voulu faire, ou quand je ne fais que céder à mes passion?. J'ai toujours la puissance de vouloir, non la force d'exécuter.
Page 71 - Mais si, comme on n'en peut douter, l'homme est sociable par sa nature, ou du moins fait pour le devenir, il ne peut l'être que par d'autres sentiments innés, relatifs à son espèce; car, à ne considérer que le besoin physique, il doit certainement disperser les hommes au lieu de les rapprocher.
Page 71 - Ame abjecte, c'est ta triste philosophie qui te rend semblable à elles : ou plutôt tu veux en vain t'avilir, ton génie dépose contre tes principes, ton cœur bienfaisant dément ta doctrine, et l'abus même de tes facultés prouve leur excellence en dépit de toi.
Page 71 - Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 142 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 71 - Si le jugement de ce rapport n'était qu'une sensation, et me venait uniquement de l'objet, mes jugements ne me tromperaient jamais, puisqu'il n'est jamais faux que je sente ce que je sens.
Page 1 - Il est impossible qu'une chose soit et ne soit pas en même temps; autrement, ce qui est ne peut point n'être pas.