Cours familier de littérture: une entretien par mois, Volume 27Chez l'auteur, 1869 - Authors, French |
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Common terms and phrases
Adraste Amyntas Anaxandride Astyage avaient Bothwell Cambyse captive cause château cheval Chine choses climat cœur comte de Kent conseil corps coup Crésus Cyrus d'Astyage d'Élisabeth Darius Darnley demanda Démarate démocratie devant Dieu dit-elle donner Drue Drury duc de Rohan Écosse Édimbourg Élisabeth Élisabeth Curle enfant Épialte épouser femme fille fils frappé frère gardes gouvernement Grecs guerre Harpagus Hérodote homme j'ai Jeanne Kennethy jeune jour jugement l'avait l'enfant Lacédémoniens laissa législation Léonidas Lettres persanes lois lord madame main Mandane Marie Stuart Mèdes Mégabaze Melvil ment mille Mitradate mœurs monarchie monde montagne Montesquieu Montmorency mort mourir Murray n'était nation ordonna parut passé pâtre Pawlet pays Péoniens père Perses peuples ples politique porte pouvait prince principe prison prit raconte raison reine d'Écosse religion répondit reste rien royauté s'était sang Sardes sentir serait serviteurs seul sœur Solon songe tion troupes trouver tyage vérité voulait voulut Xerxès XXVII
Popular passages
Page 99 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois. La Divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 103 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 100 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'ont eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 94 - J'ai d'abord examiné les hommes et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.
Page 101 - Sitôt que les hommes sont en société, ils perdent le sentiment de leur faiblesse; l'égalité qui était entre eux cesse, et l'état de guerre commence.
Page 100 - L'homme, comme être physique, eSt, ainsi que les autres corps, gouverné par des lois invariables. Comme être intelligent, il viole sans cesse les lois que Dieu a établies, et change celles qu'il établit lui-même.
Page 93 - Je n'ai point naturellement l'esprit désapprobateur. Platon remerciait le ciel de ce qu'il était né du temps de Socrate; et moi je lui rends grâces de ce qu'il m'a fait naître dans le gouvernement où je vis, et de ce qu'il a voulu que j'obéisse à ceux qu'il m'a fait aimer 1.
Page 143 - C'est au législateur à suivre l'esprit de la nation lorsqu'il n'est pas contraire aux principes du gouvernement ; car nous ne faisons rien de mieux que ce que nous faisons librement, et en suivant notre génie naturel.
Page 134 - Vous trouverez dans les climats du nord des peuples qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. Approchez des pays du midi, vous croirez vous éloigner de la morale même; des passions plus vives multiplieront les crimes; chacun cherchera à prendre sur les autres tous les avantages qui peuvent favoriser ces mêmes passions.
Page 97 - ... je suivais mon objet sans former de dessein ; je ne connaissais ni les règles ni les exceptions ; je ne trouvais la vérité que pour la perdre : mais quand j'ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi; et, dans le cours de vingt années, j'ai vu mon ouvrage commencer, croître, s'avancer et finir.