Le comte de Valmont; ou, Les égaremens de la raison, Volume 1Chez Moutard, 1776 - 2 pages |
Common terms and phrases
affez affurer aifément ainfi auffi auroit avoit befoin bonheur c'eft c'eſt caufe charmes cher Valmont chere Emilie chofes conféquences conferve confidérer confolation conftante connoiffances connoître defirs déja Dieu effentiel efprit eft-il enfans eſt étoient étoit fagacité fage fageffe faifant faifoit fainte falut fans ceffe fans doute fant fecours fecret fein felon femblables femble fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir feul fexe fils fimple fociété foible foibleffe foins foit fon cœur font force fouffre foulager fource fous fouvent fuis fuite fuppofe fur-tout fyftême goût hommes idées inftant j'ai jufte l'efprit l'homme laiffe Laufane loix lorfque lumieres maniere ment mœurs moi-même monde n'avoit n'eft n'eſt nature néceffaire néceffité paffer paffions par-tout paroître penchans penfer pere perfonne Philofophes plaifir plaifirs poffible préfente prefque premiere principes puiffe qu'un raifon refpect refte religion rien Rouffeau s'eft s'il Senneville ſes tendre tendreffe trifte vérité vertu vrai
Popular passages
Page 501 - Ils font plus, cet accord évident et universel de toutes les nations, ils l'osent rejeter : et contre l'éclatante uniformité du jugement des hommes, ils vont chercher dans les ténèbres quelque exemple obscur et connu d'eux seuls ; comme si tous les penchants de la nature étaient anéantis par la dépravation d'un peuple, et que, sitôt qu'il est des monstres, l'espèce ne fût plus rien.
Page 78 - L'athée fourbe, ingrat, calomniateur, brigand, sanguinaire, raisonne et agit conséquemment, s'il est sûr de l'impunité de la part des hommes. Car s'il n'ya point de Dieu, ce monstre est son Dieu à luimême; il s'immole tout ce qu'il désire, ou tout ce qui lui fait obstacle. Les prières les plus tendres, les meilleurs raisonnemens, ne peuvent pas plus sur lui que sur un loup affamé de carnage.
Page 80 - Lion, qui cede a la main qui le fiate , ou à la voix qui l'appaife ; celui qui craint la religion & qui la hait , eft comme les bêtes fauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de fe jetter fur c-eux qui paffent.
Page 317 - Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent de remplir autour d'eux. Tel philosophe aime les Tartares , pour être dispensé d'aimer ses voisins.
Page 445 - Le funeste effet qu'ils produisent sur leurs lecteurs , est d'en faire dans la jeunesse de mauvais citoyens , des criminels scandaleux , et des malheureux dans l'âge avancé ; car il y en a peu qui aient alors le triste avantage d'être assez pervertis pour être tranquilles.
Page 569 - Pourquoi vouloir retrancher de l'histoire naturelle de l'homme l'histoire de la partie la plus noble de son être ? Pourquoi l'avilir mal à propos et vouloir nous forcer à ne le voir que comme un animal, tandis qu'il est en effet d'une nature très différente, très distinguée et si supérieure à celle des bêtes, qu'il faudrait être aussi peu éclairé qu'elles le sont pour pouvoir les confondre...
Page 569 - ... et une suite de moyens par lesquels il contraint l'animal à lui obéir. Car nous ne voyons pas que les animaux qui sont plus forts et plus adroits commandent aux autres et les fassent servir à leur usage. Les plus forts mangent les plus...
Page 573 - ... & élevé , fon attitude eft celle du commandement; fa tête regarde le ciel & préfente une face augufte fur laquelle eft imprimé le...
Page 156 - ... à son fils. Celle qui lui avoit rendu ce petit office s'étant nommée , Blanche , . au lieu de la remercier , la regarda avec dédain , mit le doigt dans la bouche du petit prince, et lui fit rejeter le lait qu'il avoit pris.
Page 79 - Princes en euflent , & qu'ils blanchifient d'écume le feul frein que ceux qui ne craignent pas les loix humaines puiflent avoir. Un Prince qui aime la religion & qui la craint, eft un lion qui...