Essais: avec les notes de tous les commentateurs, Volume 2Lefèvre, 1826 - French essays |
Common terms and phrases
aage aprez aspre aulcune aultre aureilles avecques avoient avoit ayant ayseement battaille besoing c'estoit Cæsar Caton celuy cettuy cy ceulx chascun cheval choses cognoissance d'estre dict Dieu DIODORE DE SICILE DIOGÈNE LAERCE disoit doibt doubte douleur Énéide enfants entreprinse Epist escripts estant esté estoient estoit estre eulx eust faict fault feit femmes feust feut fortune foys gents goust homme i'ay i'en iamais ie ne sçais ie treuve iecter ieune iour iugement iusques iuste iustice l'adventure l'ame l'aultre l'ay loing maistre malaysé Martin du Bellay matiere ment mesler mesme mieulx Montaigne mort oultre païs parfaicte parmy peult plaisir plustost PLUTARQUE poinct pourquoy premiere present prins publicque quoy raison reng sainct semble SÉNÉQUE seroit seulement soing soubdain soubs subiect SUÉTONE tantost TITE LIVE torments tousiours toutesfois traicts VALÈRE MAXIME veoid veoir veois verité vertu veulx vice vifve VIRG voylà vray yeulx
Popular passages
Page 11 - Parce que c'estoit <• luy 5 parce que c'estoit moy. » II ya , au delà de tout mon discours et de ce que i'en puis dire particulièrement, ie ne sçais quelle force inexplicable et fatale , médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous estre veus , et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 458 - Pour subvenir un peu à la trahison de ma mémoire et à son défaut, si extrême qu'il m'est advenu plus d'une fois de reprendre en main des livres comme récents et à...
Page 374 - Il me sembloit que ma vie ne me tenoit plus qu'au bout des lèvres; je fermois les yeux pour ayder, ce me sembloit, à la pousser hors, et prenois plaisir à m'alanguir et à me laisser aller. C'estoit une imagination qui ne faisoit que nager superficiellement en mon âme, aussi tendre et aussi foible que tout le reste, mais à la vérité non seulement exempte de desplaisir, ains meslée à cette douceur que sentent ceux qui se laissent glisser au sommeil.
Page 459 - ... de tant de mouvements et conseils, il n'en rapporte Jamais un seul à la vertu, religion et conscience, comme si ces parties là...
Page 308 - Cette duplicité de l'homme est si visible, qu'il y en a qui ont pensé que nous avions deux âmes * : un sujet simple leur paraissant incapable de telles et si soudaines variétés, d'une présomption démesurée à un horrible abattement de cœur.
Page 73 - ... des hommes pleins et gorgez de toutes sortes de commoditez , et que leurs moitiez estoient mendiants à leurs portes, descharnez de faim et de pauvreté ; et trouvoient estrange comme ces moitiez icy necessiteuses pouvoient souffrir une telle iniustice, qu'ils ne prinssent les aultres à la gorge, ou meissent le feu à leurs maisons.
Page 5 - Le pere et le fils peuvent estre de complexion entierement esloingnee , et les freres aussi : c'est mon fils , c'est mon parent ; mais c'est un homme farouche , un meschant ou un sot. Et puis , à mesure que ce sont amitiez que la loy et l'obligation naturelle nous commande , il ya d'autant moins de nostre choix et liberté volontaire ; et nostre liberté volontaire n'a point de production qui soit plus proprement sienne que celle de l'affection et amitié.
Page 12 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange, qui, ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne ; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous reservant rien qui nous fut propre, ny qui fut ou sien, ou mien.
Page 11 - En l'amitié de quoy ie parle , elles se meslent et confondent l'une en l'aultre d'un meslange si universel, qu'elles effacent et ne retrouvent plus la cousture qui les a ioinctes. Si on me presse de dire pourquoy ie l'aymoys , ie sens que cela ne se peult exprimer qu'en respondant, « Parce que c'estoit <• luy 5 parce que c'estoit moy.
Page 274 - Les païsans simples sont honnestes gents ; et honnestes gents, les philosophes, ou, selon que nostre temps les nomme, des natures fortes et claires, enrichies d'une large instruction de sciences utiles...