L'influence de Ronsard sur la poésie française (1550-1585) ...

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H. Champion, 1927 - French poetry - 776 pages

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Page 184 - AVRIL, l'honneur et des bois Et des mois, Avril, la douce espérance Des fruits qui sous le coton Du bouton Nourrissent leur jeune enfance ; Avril, l'honneur des prés verts, Jaunes, pers, Qui d'une humeur bigarrée Emaillent de mille fleurs De couleurs Leur...
Page 339 - Dieu que tant de bons espriz que je cognoy en France, en lieu de s'amuser à ces malheureuses inventions ou imitations de fantaisies vaines et deshonnestes, (si on en veult juger à la vérité) regardassent plustost à magnifier la bonté de ce grand Dieu...
Page 126 - C'est ou plus sagement il te fault maintenir. Il fault avoir tousjours le petit mot pour rire, II fault des lieux communs, qu'à tous propos on tire, Passer ce qu'on ne sçait, et se monstrer sçavant En ce que lon a leu deux ou trois soirs devant.
Page 80 - Ayant tousjours és mains pour me servir de guide Aristote ou Platon, ou le docte Euripide, Mes bons hostes muets, qui ne faschent jamais : Ainsi que je les prens, ainsi je les remais.
Page 199 - ... peu souvent, ne m'y voulant point monstrer affecté, comme plusieurs du jourd'huy, qui ne penseroyent pas avoir rien faict de bon, si à tous...
Page 101 - Et quand à ce, te fourniront de matière les louanges des dieux et des hommes vertueux, le discours fatal des choses mondaines, la solicitude des jeunes hommes, comme l'amour, les vins libres, et toute bonne chère.
Page 100 - Or, afin que je retourne à mon premier propos, voulant satisfaire à l'instante requeste de mes plus familiers amis, je m'osay bien avanturer de mettre en lumière mes petites poésies: après toutesfois les avoir communiquées à ceux que je pensoy...
Page 22 - Préserve moy d'infamie, De toute langue ennemie, Et de tout acte malin : Et fay que devant mon Prince Désormais plus ne me pince La tenaille de...
Page 10 - Mais quand tu m'appelleras le premier auteur Lirique François, et celui qui a guidé les autres au chemin de si honneste labeur, lors tu me rendras ce que tu me dois, et je m'efforcerai te faire apprendre qu'en vain je ne l'aurai receu.
Page 372 - À desrober mon art qu'à desrober mes vers, Tu dirois que ma Muse est pleine d'artifice, Et ma brusque vertu ne te seroit un vice. En l'art de Poésie un art il ne faut pas Tel qu'ont les Predicans qui suivent pas à pas Leur sermon sceu par cœur, ou tel qu'il faut en prose, Où tousjours l'Orateur suit le fil d'une chose.

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