Oeuvres complètes, Volume 2

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Contents

Comment la preuve par le combat sétendit
174
Origine du point dhonneur 480
183
Règles établies dans le combat judiciaire
184
Du combat judiciaire entre une partie et un des pairs du seigneur Appel de faux jugement
188
De lappel de défaute de droit 492
195
Observations sur les appels
198
Continuation du même sujet
199
Continuation du même sujet
200
Des dépens
201
De la partie publique
202
Comment les Établissements de saint Louis tombèrent dans Roubli
204
Continuation du même sujet
206
Continuation du même sujet
208
Flux et reflux de la juridiction ecclésiastique et de la juridiction laie
209
Continuation du même sujet
212
De la preuve par témoins
213
Des coutumes de France
214
De lesprit du législateur
216
Quil ne faut point séparer les lois de lobjet pour lequel
222
Mauvaise manière de donner des lois
228
Juste application de la loi des Bourguignons et de celle
234
CHAPITRES PAGES XIII Quelles étoient les charges des Romains et des Gaulois dans la monarchie des Francs
241
De ce quon appeloit census
243
Que ce quon appeloit census ne se levoit que sur les serfs et non pas sur les hommes libres
244
Des leudes ou vassaux
247
Du service militaire des hommes libres
248
Du double service
251
Des compositions chez les peuples barbares
253
De ce que lon a appelé depuis la justice des seigneurs
257
De la justice territoriale des églises
260
Que les justices étoient établies avant la fin de la se conde race
261
Idée générale du livre de lÉtablissement de la Monarchie françoise dans les Gaules par M labbé Dubos
264
De la noblesse françoise
267

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 318 - Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité; car quelle plus grande absurdité qu'une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?
Page 101 - C'est ce droit des gens qui fait que, parmi nous, la victoire laisse aux peuples vaincus ces grandes choses, la vie, la liberté, les lois, les biens, et toujours la religion, lorsqu'on ne s'aveugle pas soi-même.
Page 214 - JE le dis, et il me semble que je n'ai fait cet ouvrage que pour le prouver, l'esprit de modération doit être celui du législateur; le bien politique, comme le bien moral, se trouve toujours entre deux limites.
Page 429 - Je ne puis comprendre comment les princes croient si aisément qu'ils sont tout, et comment les peuples sont si prêts à croire qu'ils ne sont rien. Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie, contre des heures délicieuses.
Page 101 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci 384.
Page 139 - Posons donc pour maxime que, lorsqu'il s'agit du bien public, le iien public n'est jamais que l'on prive un particulier de son bien, ou même qu'on lui en retranche la moindre partie par une loi -'ou 'un règlement politique. Dans ce cas , il faut suivre à la rigueur la loi civile , qui est le palladium de la propriété.
Page 103 - Les principes du christianisme, bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts que ce faux honneur des monarchies , ces vertus humaines des républiques , et cette crainte servile des états despotiques.
Page 331 - Je n'examinerai donc les diverses religions du monde que par rapport au bien que l'on en tire dans l'état civil, soit que je parle de celle qui a sa racine dans le ciel, ou bien de celles qui ont la leur sur la terre.
Page 427 - Louis xiv , ni pacifique , ni guerrier : il avoit les formes de la justice, de la politique, de la dévotion , et l'air d'un grand roi. Doux avec ses domestiques , libéral avec ses courtisans , avide avec ses peuples , inquiet avec ses ennemis, despotique dans sa famille , roi dans sa cour, dur dans ses conseils , enfant dans celui de conscience, dupe de tout ce qui joue le prince, les ministres , les femmes et les dévots ; toujours gouvernant, et toujours gouverné, malheureux dans ses choix ,...
Page 338 - Nous sommes ici politiques, et non pas théologiens : et pour les théologiens mêmes, il ya bien de la différence entre tolérer une religion et l'approuver. Lorsque les lois d'un état ont cru devoir souffrir plusieurs religions, il faut qu'elles les obligent aussi à se tolérer entre elles.

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