Montesquieu |
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aimait ALBERT SOREL aurait autodafés beau Bossuet Brède Buffon c'est-à-dire caractère causes César chapitre Chardin chercher chie choses citoyens climat commerce conquête Considérations constitution critique définit démocratie despotisme dessein dire disait-il Dubos écrit esprit Esprit des lois États fiefs fond force forme gascon génie gloire goût gouvernement guerre historique hommes humaine idées institutions j'ai jamais l'amour l'Esprit des lois l'État l'Europe l'histoire l'humanité l'ouvrage lecture législateur Lettres persanes liberté poli livre lois civiles lois féodales lorsqu'il Louis XIV maximes ment moderne mœurs monar monarchie monarque monde Montaigne Montesquieu n'a montrer n'avait n'était nation nature ouvrage parle passé passions patrie pays pensée penseur peuple politique Pologne préjugés prince principe puissance quieu raison réformes religion république révolution richesses Romains Rome ruine s'en Saint-Évremond Sainte-Beuve science semble sentiment seul siècle sociale société sorte sujet Sylla Talleyrand Temple de Gnide tesquieu tiers état tion tique traits trouve Usbek vernement vertu Voilà Voltaire
Popular passages
Page 70 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 102 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 75 - La coutume fait toute l'équité, par cette seule raison qu'elle est reçue ; c'est le fondement mystique de son autorité. Qui la ramène à son principe, l'anéantit. Rien n'est si fautif que ces lois qui redressent les fautes ; qui leur obéit parce qu'elles sont justes, obéit à la justice qu'il imagine, mais non pas à l'essence de la loi : elle est toute ramassée en soi ; elle est loi, et rien davantage.
Page 146 - ... et plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le. caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 54 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde: on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui...
Page 105 - Tous les citoyens, dans les divers districts, doivent avoir droit de donner leur voix pour choisir le représentant, excepté ceux qui sont dans un tel état de bassesse qu'ils sont réputés n'avoir point de volonté propre.
Page 73 - Elles doivent être relatives au physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou paSteurs; elles doivent se rapporter au...
Page 162 - La multitude qui ne se réduit pas à l'unité est confusion; l'unité qui ne dépend pas de la multitude est tyrannie.
Page 72 - ... ni les règles ni les exceptions; je ne trouvais la vérité que pour la perdre.
Page 129 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.