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Rentre avec sa famille, et vient nourrir son maître.
Nourris-la donc toi-même au milieu des hivers,
Et tiens sa maison chaude....

PAGE 18L, VERS 3.

C'est là que ces mortels, près de leurs noirs foyers Où brûlent des ormeaux et des chênes entiers, Aussi grossiers que l'ours qui fournit leur parure, Dans un morne loisir coulent leur vie obscure; Passent au jeu les nuits, et, bravant les hivers, Boivent un jus piquant, nectar de ces déserts.

IBID., VERS 28.

En des flots de nectar il transforme ces eaux.

PAGE 187, VERS 24.

Mais non, pères, enfants, tout périt sans ressource.

PAGE 191, VERS 17.

L'émail d'un vert gazon, l'asile d'un bois sombre.

IBID., VERS 22.

Dans leurs regards est peinte une morne tristesse ;
Leur flanc est décharné, leur pas se ralentit ;
Et, penché mollement, leur front s'appesantit.

VARIANTES

DU LIVRE QUATRIÈME.

PAGE 225, VERS 14.

Ne foule aux pieds les fleurs, et des feuilles humides Ne détache, en courant, les diamants limpides.

PAGE 227, VERS 5.

Un ruisseau transparent qui baigne leur séjour,
Et l'ombre d'un palmier impénétrable au jour.

PAGE 229, VERS 5.

Que l'if ne croisse pas près de leur édifice;
Loin d'elles sur le feu fais rougir l'écrevisse;
Crains les profondes eaux, les vapeurs du limon,
Et ces bruyants échos qui redoublent le son.

Mais le printemps renaît, l'hiver fuit, l'air s'épure, Et l'astre des saisons rajeunit la nature;

L'abeille prend son vol, parcourt les arbrisseaux;
Elle suce la rose, elle effleure les eaux.

C'est de ces doux tributs....

PAGE 235, VERS 25.

Interrompoit encor la course des ruisseaux.

PAGE 249, VERS 19.

Aristée autrefois vit mourir ses abeilles.
Des vallons du Pénée il part en soupirant;

Vers la source du fleuve il arrive en pleurant;
Il s'arrête, il s'écrie:" « O Cyrène! ô ma mère!
Si je puis me vanter....

PAGE 261, VERS 21.

A ses chants, accouroient du fond des noirs royaumes
Des spectres pâlissants, de livides fantômes;

Semblables aux essaims de ces oiseaux nombreux
Que chasse au fond d'un bois l'orage ténébreux;
Des vierges, des époux, des héros et des mères:
Des enfants, moissonnés dans les bras de leurs pères,
Victimes que le Styx, bordé de noirs roseaux,
Environne neuf fois de ses lugubres eaux.

L'enfer même s'émut dans ses cavernes sombres;
Le Cerbère oublia d'épouvanter les ombres;
Sur sa roue immobile Ixion respira,

Et, sensible une fois, Alecton soupira.

Enfin il revenoit des gouffres du Ténare, Possesseur d'Eurydice, et vainqueur du Tartare; Sans voir sa tendre amante, il précédoit ses pas; Proserpine, à ce prix, l'arrachoit au trépas.

Tout secondoit leurs vœux, tout flattoit leur tendresse; Soudain ce foible

amant....

PAGE 263, VERS 23.

Orphée, ah! cher époux! quel transport malheureux!
Dit-elle: ton amour nous a perdus tous deux.
Adieu; l'enfer se rouvre, et mes yeux s'obscurcissent,
Mes bras tendus vers toi déja s'appesantissent;
Et la mort, déployant son ombre autour de moi,
M'entraîne loin du jour....

FIN.

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