Oeuvres, Volume 4Lacrosse, 1834 |
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Page 17
... course vagabonde ; Là , mon œil voit régner le grand flambeau du monde ; D'un éclat emprunté brillant autour de lui , Les astres de sa cour lui prêtent leur appui . De là je redescends sur cette pauvre terre , Et dis à tous ces fous qui ...
... course vagabonde ; Là , mon œil voit régner le grand flambeau du monde ; D'un éclat emprunté brillant autour de lui , Les astres de sa cour lui prêtent leur appui . De là je redescends sur cette pauvre terre , Et dis à tous ces fous qui ...
Page 18
... course errante , Le buffle sans le voir se roule d'épouvante ; Si l'instinct est si prompt et si sûr dans ses lois , La sublime raison a - t - elle moins de droits ? Je sais que de l'instinct notre raison diffère : L'une agit librement ...
... course errante , Le buffle sans le voir se roule d'épouvante ; Si l'instinct est si prompt et si sûr dans ses lois , La sublime raison a - t - elle moins de droits ? Je sais que de l'instinct notre raison diffère : L'une agit librement ...
Page 43
... course Il voit un ruisseau pur , un beau lac , une source , Qui , du fond des rochers , du sein des antres frais , Tombe , écume et s'enfuit sous un ombrage épais , Il croit entendre encor cette eau bruyante et claire ; Il s'abreuve à ...
... course Il voit un ruisseau pur , un beau lac , une source , Qui , du fond des rochers , du sein des antres frais , Tombe , écume et s'enfuit sous un ombrage épais , Il croit entendre encor cette eau bruyante et claire ; Il s'abreuve à ...
Page 78
... L'ouragan prend sa course , et l'aigle son essor . J'interroge ces monts , je mesure en silence , Et leur vaste hauteur , et leur contour immense . 3 Leurs flancs , jusqu'aux enfers , vont cacher les métaux 78 L'IMAGINATION .
... L'ouragan prend sa course , et l'aigle son essor . J'interroge ces monts , je mesure en silence , Et leur vaste hauteur , et leur contour immense . 3 Leurs flancs , jusqu'aux enfers , vont cacher les métaux 78 L'IMAGINATION .
Page 84
... course agile , et ses flots bondissans . ( 2 ) Et toi , qui de Sénèque alarmais la sagesse , Que Properce interdit à sa jeune maîtresse , Lieu charmant , dont la mer , et la terre , et les cieux Formèrent à l'envi l'aspect délicieux ...
... course agile , et ses flots bondissans . ( 2 ) Et toi , qui de Sénèque alarmais la sagesse , Que Properce interdit à sa jeune maîtresse , Lieu charmant , dont la mer , et la terre , et les cieux Formèrent à l'envi l'aspect délicieux ...
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Common terms and phrases
adore affreux aimable aime amour arbrisseau arts autels beauté beaux berceau bienfaits bonheur brillans brillant champs chants char charme cher Cicéron ciel cieux cœur Condamine Condillac consolant course crime cruel débris DELILLE Dieu dieux Dithyrambe douce douleur doux DUCHESSE DE DEVONSHIRE Élysée encens enfans esprit essieu féconde feux fleurs flots fureur gloire goût hameaux Hélas Héraclite héros heureux Homère homme hymen idolâtre jeune jour l'ame l'amour l'Arioste l'art l'autre l'esprit l'homme L'Imagination l'onde l'orgueil l'univers larmes lieux loin lois long-temps lyre main malheur maux mœurs moisson monde monumens mort mortels muse nature nectar noble objets orgueil parens patrie peine peint peuple pinceau Pitié plaisir plaisirs plaît pleurs poëme poëte quelquefois rampans regards regret rians rois sage sang sauvage secret séjour seul sombre sort Sparte sublime sur-tout talens Tantôt temple tendre terre tombeaux traits tremblant trépas triste tyrans vertus vieux Virgile vois voix volcan yeux zéphyrs Zoroastres
Popular passages
Page 106 - L'astre heureux qu'il regrette a mesuré dix heures Depuis qu'il est errant dans ces noires demeures; Ce lieu d'effroi, ce lieu d'un silence éternel. En trois lustres entiers voit à peine un mortel ; Et, pour comble d'effroi, dans cette nuit funeste, Du flambeau qui le guide il voit périr le reste.
Page 120 - Molière! à ce nom seul se rassemblent les ris; Les fronts sont déridés; les cœurs, épanouis. Qui dans les plis du cœur surprend mieux la nature? Qui sait mieux lui donner cette adroite torture Qui rend le ridicule, ou le vice indiscret, Et fait, avec le rire, éclater leur secret? Quel naïf, et souvent quel sublime langage! O Molière! ô grand homme! ô véritable sage! Avec un vain amas de sots admirateurs Je ne te...
Page 107 - Qui vole avec la foudre et que pare la gloire ; Mais lente, mais horrible, et traînant par la main La faim qui se déchire et se ronge le sein. Son sang, à ces pensers, s'arrête dans ses veines.
Page 160 - Naïf, d'un vain faste ennemi , II sait parler en sage, et causer en ami. Heureux ou malheureux, à la ville, en campagne, Que son livre charmant toujours vous accompagne.
Page 107 - Cependant il espère; il pense quelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une voix. Il regarde, il écoute . . . Hélas! dans l'ombre immense II ne voit que la nuit, n'entend que le silence, Et le silence ajoute encore à sa terreur. Alors, de son destin sentant toute l'horreur, Son cœur tumultueux roule de rêve en rêve; II se lève...
Page 150 - La Crainte le reçut au sortir du berceau : La Crainte le suivra jusqu'aux bords du tombeau. Vous , qui de ses écrits savez goûter les charmes , Vous tous, qui lui devez des leçons et des larmes , Pour prix de ces leçons et de ces pleurs si doux , Cœurs sensibles , venez , je le confie à vous.
Page 159 - II laisse errer sans art sa plume et son esprit, Sait peu ce qu'il va dire, et peint tout ce qu'il dit...
Page 537 - Calmez , lui dit-il , vos alarmes ; « Si mon cœur suffit à vos vœux, « II vous reste bien plus de charmes « Qu'il n'en faut pour me rendre heureux. » Sans faire une épreuve nouvelle, L'amour, étonné du succès, A la fleur rendit ses attraits , Et l'oiseau seul fut aimé d'elle. De la rose facilement On devine la ressemblance, C'est moi qui suis l'oiseau constant, Mais je n'ai pas sa récompense.
Page 124 - I1 séduit d'autant plus, qu'il est séduit lui-même. Le chien, le bœuf, le cerf, sont vraiment ses amis; A leur grave conseil par lui je suis admis. Louis qui...
Page 86 - Après vingt ans d'absence, De retour au hameau qu'habita mon enfance, Dieux ! avec quel transport je reconnus sa tour, Son moulin, sa cascade, et les prés d'alentour ! Ce ruisseau dont mes jeux tyrannisaient les ondes, Rebelles comme moi, comme moi vagabondes ; Ce jardin, ce verger, dont ma furtive main Cueillait les fruits amers, plus doux par le larcin, Et l'humble presbytère, et l'église sans faste ; Et cet étroit réduit que...