Fénelon au XVIIIe siècle en France (1715-1820): son prestige, son influence |
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Popular passages
Page 96 - Ne montrez ni partialité ni prévention; contentez-vous d'appuyer la décision, quand elle sera faite : souvenez-vous qu'un, roi doit être soumis à la religion, et qu'il ne doit jamais entreprendre de la régler; la religion vient des dieux, elle est au-dessus des rois. Si les rois se mêlent de la religion, au lieu de la protéger ils la mettront en servitude.
Page 323 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime.
Page 96 - Les rois sont si puissants, et les autres hommes sont si faibles, que tout sera en péril d'être altéré au gré des rois, si on les fait entrer dans les questions qui regardent les choses sacrées. Laissez donc en pleine liberté la décision aux amis des dieux, et bornez-vous à réprimer ceux qui n'obéiront pas à leur jugement quand il aura été prononcé.
Page 579 - Ton temple est sur les monts, dans les airs, sur les ondes ; Tu n'as point de passé, tu n'as point d'avenir. Et, sans les occuper, tu remplis tous les mondes Qui ne peuvent te contenir.
Page 394 - Où le voyez-vous exister? m'allez-vous dire. Non seulement dans les cieux qui roulent, dans l'astre qui nous éclaire; non seulement dans moi-même, mais dans la brebis qui paît, dans l'oiseau qui vole, dans la pierre qui tombe, dans la feuille qu'emporte le vent. Je juge de l'ordre du monde quoique j'en ignore la...
Page 97 - ... se réduisent. Il faut savoir précisément quel est le but de la vie humaine, et quelle fin on doit se proposer en gouvernant les hommes. Ce but unique et essentiel est de ne vouloir jamais...
Page xiv - Les vains préjugés de notre temps avilissent de telles beautés : mais nos défauts ne diminuent point le vrai prix d'une vie si raisonnable et si naturelle.
Page xiv - J'avoue que l'émulation des modernes serait dangereuse, si elle se tournait à mépriser les anciens, et à négliger de les étudier. Le vrai moyen de les vaincre est de profiter de tout ce qu'ils ont d'exquis, et de tâcher de suivre encore plus qu'eux leurs idées sur l'imitation de la belle nature. Je crierais volontiers à tous les auteurs de notre temps que j'estime et que j'honore le plus : Vos exemplaria graca Nocturnâ versate manu, versate diurna. » Si jamais il vous arrive de vaincre...
Page 39 - ... l'institution des choses et l'usage que les saints en ont fait. Accoutumez donc les filles, naturellement trop crédules, à n'admettre pas légèrement certaines histoires sans autorité, et à ne s'attacher pas à de certaines dévotions qu'un zèle indiscret introduit sans attendre que l'Église les approuve.
Page 394 - C'est dans ce grand et sublime livre que j'apprends à servir et adorer son divin auteur. Nul n'est excusable de n'y pas lire, parce qu'il parle à tous les hommes une langue intelligible à tous les esprits.