Pensées et fragments inédits de Montesquieu, Volume 1G. Gounouilhou, 1899 - 655 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
auroient auroit avoient avoit ayent cardinal cardinal de Richelieu chap choses citoyen civile cœur commence connoissance crimes devoir Dieu Dieux Diodore de Sicile dire disois donner Énéide Espagnols esprit état étoient étoit Euvres complètes faisoit falloit faudroit femmes foiblesse fragments François gens gloire gouvernement grandeur Grecs guerre Histoire hommes Hugues Capet inédits de Montesquieu j'ai j'avois jamais l'auteur l'Empire l'Esprit des Lois l'histoire laisse Lettres Persanes ligne 11 ligne 17 ligne 20 ligne 23 ligne 7 livre loix Louis Louis XIV maladies ment ministres mœurs monarchie monde Montesquieu lui-même n'avoient n'avoit n'étoit n'ont pu entrer nations note ouvrage parle paroît passions pays Pensées manuscrites père personne peuples philosophie Pisistrate plaisirs Plutarque politique pourroit pouvoit presque prince puissance qu'un quieu raison réflexions Religion République Richelieu rien roix Romains seigneurs sentir seroit seul soyent sujets Tacite terre trouve vertu volume vouloit Voyez
Popular passages
Page 37 - D'ailleurs ces sortes de romans réussissent ordinairement, parce que l'on rend compte soimême de sa situation actuelle ; ce qui fait plus sentir les passions que tous les récits qu'on en pourrait faire.
Page 38 - ... l'auteur s'est donné l'avantage de pouvoir joindre de la philosophie, de la politique et de la morale à un roman, et de lier le tout par une chaîne secrète et en quelque façon inconnue.
Page 7 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime.
Page xxxiv - L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé.
Page xxxiv - Je m'éveille le matin avec une joie secrète de voir la lumière; je vois la lumière avec une espèce de ravissement; et tout le reste du jour je suis content. Je passe la nuit sans m'éveiller; et le soir, quand je vais au lit, une espèce d'engourdissement m'empêche de faire des réflexions.
Page 7 - ... rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose utile à ma famille, et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l'Europe, ou bien qui fût utile à l'Europe et préjudiciable au Genre humain, je la regarderais comme un crime.
Page 389 - Chaque société particulière vient à sentir sa force; ce qui produit un état de guerre de nation à nation. Les particuliers, dans chaque société, commencent à sentir leur force: ils cherchent à tourner en leur faveur les principaux avantages de cette société; ce qui fait entre eux un état de guerre.
Page 11 - J'aime Paris, parce que tout le monde y est grand. (II, f° 30). * Ce qui fait que j'aime à être à La Brède, c'est qu'à La Brède il me semble que mon argent est sous mes pieds. A Paris, il me semble que je l'ai sur mes épaules. A Paris, je dis : « II ne faut dépenser que cela. » A ma campagne, je dis : « II faut que je dépense tout cela.
Page 2 - Quant à mon métier de président, j'ai le cœur très-droit : je comprenais assez les questions en elles-mêmes ; mais quant à la procédure, je n'y entendais rien.
Page xii - Bien des gens en France, surtout M. de la Motte, soutiennent qu'il n'ya pas d'harmonie. Je prouve qu'il y en a, comme Diogëne prouvait à Zenon qu'il y avait du mouvement en faisant un tour de chambre.