Traité des maladies mentales

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V. Masson, 1860 - 866 pages
 

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accès actes affections nerveuses aliénés Annales médico-psychologiques asiles auteurs Cælius Calmeil caractère causes morales causes prédisposantes cérébrale cerveau cervelet chronique circonstances cité classification complications congestion considérations convulsions d'autres dégénérescences délire démence déterminer diverses docteur doctrines douleur enfants épileptique époque Esquirol état étiologique exemples facultés intellectuelles femmes fièvre typhoïde folie fonctions fréquentes grossesse guérison Guislain hallucinations héréditaires Hippocrate hommes hypochondriaque hypochondrie hystérique idées individus influence intel j'ai jeune fille l'aliénation mentale l'épilepsie l'esprit l'état l'étude l'hérédité l'hystérie l'influence l'intelligence l'observation l'organisme lésions maladies mentales maladies nerveuses maniaque manie manière manifestations médecine légale médecins médicale mélancolie méningite menstruation ment morbides nature névropathiques névroses non-seulement observations ordinairement organes paralysie générale pensée période perturbations peuvent phénomènes pathologiques phthisie physiologiques physique et morale Pinel pneumonie prédispositions pronostic propres question raison rapport religieux remarquer sens sensations sensibilité sentiments seulement situation souvent spéciale statistique suicide symptômes système nerveux tantôt tempérament tendances tion traitement troubles intellectuels variété vésanie

Popular passages

Page 70 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit. C'est là le comble de ses difficultés, et cependant c'est son propre être : Modus quo corporibus adh&ret spiritus comprehendi ab hominibus non potest; et hoc tamen homo est1.
Page 229 - Bobespierre écrit à son inventeur une lettre si encourageante , que celui-ci reste comme immobile à cette lecture , et qu'il est bientôt envoyé à Bicêtre dans un état complet d'idiotisme. A la même époque, deux jeunes...
Page 431 - Se sentant alors incapable de détourner sa pensée de sa propre situation, elle peignait ce qu'elle souffrait; mais ce n'étaient plus ces idées générales, ces sentiments universels qui répondent au cœur de tous les hommes; c'était le cri de la douleur, cri monotone à la longue, comme celui des oiseaux de la nuit...
Page 412 - L'érotomanie est à la nymphomanie et au satyriasis ce que les affections vives du cœur, mais chastes et honnêtes, sont au libertinage effréné; tandis que les propos les plus sales, les actions les plus honteuses, les plus humiliantes, décèlent la nymphomanie et le satyriasis * : l'érotomaniaque ne...
Page 385 - ... est reconnue comme une illusion par la raison parfaitement intacte. Oui encore, et quoi qu'on ait pu dire. dans un grand nombre de cas, non moins authentiques, où l'hallucination a entraîné l'erreur de jugement sur la réalité d'un objet extérieur, qu'il est dans sa nature de motiver.
Page 67 - Le cerveau seul est donc l'organe de l'âme, et de l'âme dans toute la plénitude de ses fonctions; il est le siège de toutes les qualités morales comme de toutes les facultés intellectuelles, de la folie comme de la raison; il est le siège de...
Page 229 - A la même époque , deux jeunes réquisitionnaires partent pour l'armée , et dans une action sanglante, un d'entre eux est tué d'un coup de feu à côté de son frère ; l'autre reste immobile et comme une statue à ce spectacle : quelques jours après on le fait ramener dans cet état à...
Page 385 - C'est ainsi que peut s'expliquer l'intégrité de la raison conservée par les prophètes, les anachorètes et les saints, au milieu des illusions auxquelles leur imagination était si fréquemment en proie. C'est ainsi que peuvent être absous de l'imputation de folie, tant de grands et d'illustres personnages qui ont cru fermement, dans leurs hallucinations, n'être pas le jouet des illusions de leur imagination.
Page 333 - ... sans l'intervention des sens. » Dans les illusions, au contraire, la sensibilité des extrémités nerveuses est altérée, elle est exaltée, affaiblie ou pervertie ; les sens sont actifs, les impressions actuelles sollicitent la réaction du cerveau.

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