Œuvres complètes de Montesquieu: De l'esprit des lois, livres XI-XXIGarnier frères, 1877 - Jurisprudence |
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Aristote Arrien auroit avoient avoit barbares besoin c'est-à-dire c'étoit Carthage Carthaginois chap Chine Chinois choses citoyens civil climat colonnes d'Hercule commerce d'économie connoissances constitution corps législatif côté crime de lèse-majesté Denys d'Halicarnasse despotique donner enfants esclaves établi États étoient étoit faisoient faisoit falloit femmes François Pyrard gens gouvernement Grecs Grégoire de Tours guerre hommes Ibid Indes l'Afrique l'Asie l'Égypte l'empire l'esclavage l'Esprit des lois l'État l'Europe Lacédémone liberté loi salique magistrats maître manières marchandises ment mer Caspienne mer Rouge midi modéré mœurs monarchie Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient nation nature navigation navires nord paroît particuliers patriciens pays Perse peuple Pline Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoir prince puissance de juger puissance exécutrice puissance législative punir qu'un raison religion république répudiation richesses rois Romains Rome sénat seroient seroit servitude Servius Tullius seul Strabon sujets sûreté Tacite Tartares terres Tite-Live tributs trouve tyrannie VIII Voyez
Popular passages
Page 7 - États modérés : elle n'y est que lorsqu'on n'abuse pas du pouvoir; mais c'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites. Qui le diroit! la vertu même a besoin de limites. . .Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.
Page 134 - L'impôt par tête est plus naturel à la servitude ; l'impôt sur les marchandises est plus naturel à la liberté, parce qu'il se rapporte d'une manière moins directe à la personne.
Page 10 - Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs : celui de faire des lois, celui d'exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers.
Page 64 - Ma, et que l'on acquerra dans d'autres, sur les -règles les plus sûres que l'on puisse tenir dans les jugements criminels, intéressent le genre humain plus qu'aucune chose qu'il y ait au monde.
Page 183 - On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu qui est un être très sage ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 10 - Il n'ya point encore de liberté , si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative , le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire; car le juge serait législateur.
Page 309 - Plusieurs choses gouvernent les hommes : le climat, la religion, les lois, les maximes du gouvernement, les exemples des choses passées, les mœurs, les manières ; d'où il se forme un esprit général qui en résulte.
Page 12 - La puissance de juger ne doit pas être donnée à un sénat permanent, mais exercée par des personnes tirées du corps du peuple1, dans certains temps de l'année, de la manière prescrite par la loi, pour former un tribunal qui ne dure qu'autant que la nécessité le requiert.
Page 9 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 20 - Mais les juges de la nation ne sont, comme nous avons dit, que la bouche qui prononce les paroles de la loi , des êtres inanimés qui n'en peuvent modérer ni la force ni la rigueur.