De l'esprit des loix,Chez les Freres C. & A. Philibert., 1759 |
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Page v
... C'étoit un ouvrage en forme de lettres , dont le but étoit de prouver que l'idolâtrie de la plupart des païens ne paroifsoit pas mériter une damnation éternelle . vertueux , l'oracle de fa compagnie & de fa pro- DE M. DE MONTESQUIEU .
... C'étoit un ouvrage en forme de lettres , dont le but étoit de prouver que l'idolâtrie de la plupart des païens ne paroifsoit pas mériter une damnation éternelle . vertueux , l'oracle de fa compagnie & de fa pro- DE M. DE MONTESQUIEU .
Page xxxi
... C'étoit l'auteur d'une feuille anonyme & périodique , qui croit avoir fuccédé à Paschal , parce qu'il a fuccédé à fes opinions ; panégy- rifte d'ouvrages que perfonne ne lit , & apolo- gifte de miracles que l'autorité féculière a fait ...
... C'étoit l'auteur d'une feuille anonyme & périodique , qui croit avoir fuccédé à Paschal , parce qu'il a fuccédé à fes opinions ; panégy- rifte d'ouvrages que perfonne ne lit , & apolo- gifte de miracles que l'autorité féculière a fait ...
Page lix
... c'étoit la loi romaine , qui ren- doit le débiteur efclave du créancier : encore cette loi , pour être équitable , devoit borner la fervitude quant au degré & quant au temps . L'esclavage peut , tout au plus , être toléré dans les états ...
... c'étoit la loi romaine , qui ren- doit le débiteur efclave du créancier : encore cette loi , pour être équitable , devoit borner la fervitude quant au degré & quant au temps . L'esclavage peut , tout au plus , être toléré dans les états ...
Page lxvi
... c'étoit approuver une religion , que de la tolérer ; comme fi enfin l'évangile même ne profcrivoit pas tout autre moyen de la répandre , que la douceur & la perfuafion . Ceux en qui la fuperstition n'a pas éteint tout fentiment de ...
... c'étoit approuver une religion , que de la tolérer ; comme fi enfin l'évangile même ne profcrivoit pas tout autre moyen de la répandre , que la douceur & la perfuafion . Ceux en qui la fuperstition n'a pas éteint tout fentiment de ...
Page 65
... c'étoit quelque peuple vaincu qui l'exerçoit ; les Ilotes , chez les Lacédé- moniens ; les Périéciens , chez les Crétois ; les Péneftes , chez les Theffaliens ; d'autres ( d ) peu- ples efclaves dans d'autres républiques . ( a ) Liv . V ...
... c'étoit quelque peuple vaincu qui l'exerçoit ; les Ilotes , chez les Lacédé- moniens ; les Périéciens , chez les Crétois ; les Péneftes , chez les Theffaliens ; d'autres ( d ) peu- ples efclaves dans d'autres républiques . ( a ) Liv . V ...
Common terms and phrases
accufé affez aifé Athènes auffi auroit avoient avoit befoin c'eft c'eſt c'étoit Carthage caufe CHAPITRE VIII Chine chofes citoyen climat commerce conféquent conferver confidérable conftitution crime démocratie efclaves efprit enfans eſpèce eſt établi états defpotiques étoient étoit faifoit falique fe trouve feconde femble femmes fénat fent feroient feroit fervi fervitude feul figne fociété foient foit font fous fouvent François Pyrard fuivant fujet fur-tout fureté gens gouvernemens gouvernement defpotique Grecs guerre hommes Ibid Indes jufqu'à juger l'Afie l'argent l'état Lacédémone laiffe législateur liberté loix lorfque luxe magiftrats magiftrature marchandifes ment mer rouge mœurs monarchie monnoie Montefquieu n'avoit n'eft n'eſt nation nature néceffaire paffer paffions pays peine penfer Perfe perfonne peuple plufieurs Plutarque politique pourroit pouvoir prefque préteurs prince principe puiffance exécutrice puiffe raifon refte république richeffes rois Romains Rome Servius Tullius Strabon terre tion Tite-Live toyens tributs ufage vertu
Popular passages
Page 275 - Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps des principaux , ou des nobles , ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs : celui de faire des lois, celui d'exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers.
Page 106 - Dans ces états, on ne répare, on n'améliore rien (i) : on ne bâtit de maisons que pour la vie ; on ne fait point de fossés , on ne plante point d'arbres ; on tire tout de la terre , on ne lui rend rien ; tout est en friche, tout est désert.
Page 148 - Il est tous les jours accoutumé à craindre la honte : il falloit donc laisser une peine" qui faisoit porter une flétrissure pendant la vie. On a prétendu augmenter la peine, et on l'a réellement diminuée. Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes; on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire.
Page lxxxii - ... ni les règles ni les exceptions; je ne trouvais la vérité que pour la perdre. Mais quand j'ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi, et dans le cours de vingt années, j'ai vu mon ouvrage commencer, croître, s'avancer et finir.
Page 29 - Barrière toujours bonne, lorsqu'il n'y en a point d'autre : car, comme le despotisme cause à la nature humaine des maux effroyables, le mal même qui le limite est un bien.
Page lviii - C'est principalement par la nature et la proportion des peines, que cette liberté s'établit ou se détruit. Les crimes contre la religion doivent être punis par la privation des biens que la religion procure; les crimes contre les mœurs, par la...
Page 286 - Mais les juges de la nation ne sont, comme nous avons dit, que la bouche qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés qui n'en peuvent modérer ni la force ni la rigueur.
Page 24 - Les paroles ne forment point un corps de délit; elles ne restent que dans l'idée. La plupart du temps elles ne signifient point par elles-mêmes, mais par le ton dont on les dit. Souvent, en redisant les mêmes paroles, on ne rend pas le même sens : ce sens dépend de la liaison qu'elles ont avec d'autres choses. Quelquefois le silence exprime plus que tous les discours. Il n'ya rien de si équivoque que tout cela.
Page 41 - Je supplie qu'on ne s'offense pas de ce que j'ai dit : je parle après toutes les histoires. Je sais très-bien qu'il n'est pas rare qu'il y ait des princes vertueux; mais je dis que dans une monarchie il est très-difficile que le peuple le soit'.
Page lvi - C'eft ce qu'il faut maintenant développer. La loi commune de tous les gouvernemens , du moins des gouvernemens modérés, & par conféquent juftes, eft la liberté politique dont chaque citoyen doit jouir.