Le Coin du feu: recueil de lectures amusantes et instructives, Volume 1, Issues 1-52

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Frechette & Cie., 1841 - 230 pages
 

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Page 460 - ... céleste : — Ne fuis pas ! Vois comme nos destins sont différents. Je reste , Tu t'en vas ! Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes Et loin d'eux, Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes Fleurs tous deux! Mais , hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne. Sort cruel ! Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine Dans le ciel ! Mais non , tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre Vous fuyez, Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre A mes pieds.
Page 29 - Au milieu de Paris enfler mes chalumeaux , Et , dans mon cabinet assis au pied des hêtres , Faire dire aux échos des sottises champêtres ? Faudra-t-il de sens froid , et sans être amoureux , Pour quelque Iris en l'air faire le langoureux , Lui prodiguer les noms de Soleil et d'Aurore , Et toujours bien mangeant, mourir par métaphore?
Page 378 - XIV fut un grand roi : c'est lui qui a élevé la France au premier rang des nations de l'Europe; c'est lui qui, le premier, a eu 400,00o hommes sur pied et cent vaisseaux en mer; il a accru la France de la Franche-Comté, du Roussillon, de la Flandre; il a mis un de ses enfants sur le trône d'Espagne; mais la...
Page 444 - Le grand homme vaincu peut perdre en un instant Sa gloire, son empire, et son trône éclatant, Et sa couronne qu'on renie, Tout, jusqu'à ce prestige à sa grandeur mêlé Qui faisait voir son front dans un ciel...
Page 189 - N'a vaincu ton bras calme et fort ; A Moscou, ce fut l'incendie ; A Waterloo, ce fut le sort. Que t'importe que l'Angleterre Fasse parler un bloc de pierre Dans ce coin fameux de la terre...
Page 28 - Où le naphte ruisselle, où fleurit le corail. Là, parmi les courants et les bancs du corail, Non loin du bord s'étale une île où les Génies Ont bâti leur villa : dômes, kiosques d'émail, Piliers, balcons à jour, capricieux travail Qu'ils cachent au regard des légions bannies. Heureux encor qui peut ouïr leurs harmonies ! Mais malheur à celui qui de ces harmonies Ayant senti l'attrait, aux festons du corail, Amuse trop ses yeux ; car ses rames bannies, Que d'un souffle jaloux repoussent...
Page 460 - ... hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne. Sort cruel ! Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine Dans le ciel ! Mais non, tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre Vous fuyez. Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre A mes pieds. Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore Luire ailleurs. Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore Toute en pleurs ! Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles, O mon roi. Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes...
Page 27 - Trois de ces portes paraissaient à l'oripnt, trois au midi, trois à l'occident, trois au septentrion. Ces portes ne se ferment point chaque soir. Car là il n'ya plus de nuit. La sainte cité n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer, parce que la gloire de Dieu l'éclairé, et que Jésus-Christ en est le flambeau. Les nations marcheront vers cette lumière, et les rois de la terre lui apporteront leur gloire.
Page 28 - S'arrêteront soudain; et son plus dur travail De ces ondes à peine aura rayé l'émail! Parfois quand le soleil frappe en plein sur l'émail Des feuillages touffus et peuplés d'harmonies Qui ferment ce refuge, aux marins en travail Une embrasure d'or fait voir que ce corail, Si riche et si fleuri, du trésor des Génies N'est rien que le rebut, les parcelles bannies. Pauvres nefs, que le sort sans retour a bannies, Regagnez votre rive.
Page 28 - Votre terre offre des harmonies, Offre des fruits de miel et des fleurs de corail Dont la conquête encor vaut des jours de travail. Un soir, sur les flots verts qu'il rase sans travail, Un chevalier, vêtu d'armes d'où sont bannies Toutes fausses couleurs, arrive; du corail...

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