Œuvres complètes de Lamartine: Histoire de girondinsL'auteur, 1861 |
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10 août accuse âme amis applaudissements armée armes Autrichiens avaient baïonnettes Barbaroux Barère bataillons Belgique Beurnonville bras Brissot Buzot c'était camp camp de Maulde canon cavalerie Chaumette citoyens Clairfayt Cléry cœur combat comité commissaires commission des Douze commune conspiration Convention crime cris Custine Danton déclare décret demande députés Desèze devant dit-il duc de Chartres Dumouriez ennemis EUVR Fernig force Garat général Gensonné geste Gironde Girondins gouvernement Guadet guerre heures hussards Isnard Jacobins Jemmapes jour juges justice l'anarchie l'armée l'Assemblée l'échafaud l'insurrection laisser Lanjuinais Legendre leva liberté Louis XVI lui-même Madame Roland main Malesherbes Marat membres ment mille hommes ministre Montagne mort murmures n'avait nation nationale Pache paroles patrie patriotisme pensée Pétion peuple Pitt porte président prince répondit république Révolution révolutionnaire Robespierre Roland royauté sabre salle salut public sang sauver séance sections sentiment seul soldats tête tion tribune trône troupes tyran vengeance vention Vergniaud victoire voix vote voulait
Popular passages
Page 298 - Eh que m'importe ma réputation ! que la France soit libre et que mon nom soit flétri! Que m'importe d'être appelé buveur de sang! Eh bien, buvons le sang des ennemis de l'humanité, s'il le faut; combattons, conquérons la liberté.
Page 349 - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 22 - XVI sache que s'il me choisit pour cette fonction , je suis prêt à m'y dévouer. Je ne vous demande pas de faire part à la convention de mon offre , car je suis bien éloigné de me croire un...
Page 100 - Peuple! dit Louis XVI d'une voix qui retentit dans le silence et qui fut entendue distinctement de l'autre extrémité de la place , peuple ! je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute ! Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France !.. » Il allait continuer; un frémissement parcourait la foule.
Page 31 - Je prie MM. de Malesherbes , Tronchet et Desèze , de recevoir ici tous mes remercîments , et l'expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi. « Je finis en déclarant devant Dieu , et prêt à paraître devant lui , que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.
Page 29 - ... autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur, qui souffrent depuis longtemps avec moi ; de les soutenir par sa grâce , s'ils viennent à me perdre , et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable.
Page 25 - J'en suis sûr, ils me feront périr; ils » en ont le pouvoir et la volonté. N'importe; occupons-nous » de mon procès comme si je devais le gagner , et je le gagnerai » en effet , puisque la mémoire que je laisserai sera sans tache.
Page 73 - Mais ce qui m'est plus impossible encore, c'est de supporter la honte de m'asseoir dans son enceinte avec des hommes de sang, alors que leur avis, précédé de la terreur, l'emporte sur celui des gens de bien ; alors que Marat l'emporte sur Pétion. Si l'amour de mon pays m'a fait endurer le malheur d'être le collègue des...
Page 29 - Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis , sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même qu'à ceux qui, par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m'ont fait beaucoup de mal.
Page 22 - Mais j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde; je lui dois le même service, lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.