Lettres, opuscules et mémoires de Madame Perier et de Jacqueline, soeurs de Pascal, et de Marguerite Perier, sa nièceVaton, 1845 - 490 pages |
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âme Arnauld assez assurer avez ayant besoin Blaise Blaise Pascal bonté c'était cardinal charité choses Clermont cœur collège d'Harcourt consolation continuellement crois demander demeure dessein dire disait divine donner douleur duc de Roannez Edit enfants épigramme esprit Étienne Pascal EUPHÉMIE eût faisait fasse fille frère fût grand-père Guerrier heures Idem omet j'ai j'avais JACQUELINE PASCAL jamais Jansénius Jésus-Christ joie jours l'Église l'esprit laisser lettre m'apprend m'en madame Perier mademoiselle MADEMOISELLE DE SCUDÉRY maîtresse maladie mander Marguerite Perier ment mère messieurs Mme Perier monde monsieur Montdory mort n'ai n'avait n'en n'était néanmoins non-seulement obligé occasion parler particulier PASCAL Robert père personne petites Port-Royal pouvait présent prières raison Recueil rendre rien Roannez Roberval Rouen s'il Saint-Cyran sainte couronne SAINTE EUPHÉMIE sentiments serait servir seulement Singlin SŒUR JACQUELINE soin sorte souffrir stances sujet supplie témoigner temps-là tion très-grand très-humble trouve V. C. omet vérité voulait voyant
Popular passages
Page 451 - Je ne puis pardonner à Descartes ; il aurait bien voulu, dans toute sa philosophie, pouvoir se passer de Dieu, mais il n'a pu s'empêcher de lui faire donner une chiquenaude, pour mettre le monde en mouvement : après cela, il n'a plus que faire de Dieu.
Page 398 - ... de souffrir quelque chose pour la justice. Mais peut-être on nous retranchera de l'Église : mais qui ne sait que personne n'en peut être retranché malgré soi, et que l'esprit de Jésus-Christ étant le lien qui unit ses membres à lui et entre eux, nous pouvons bien être privés des marques, mais non jamais de l'effet de cette union, tant que nous conserverons la charité, sans laquelle nul n'est un membre vivant de ce saint corps.
Page 321 - ... assez de différence entre les choses dont tu parles et celles dont le siècle parle, puisqu'il est sans doute qu'il suffit d'avoir appris une fois celles-ci et de les avoir bien retenues, pour n'avoir plus besoin d'en être instruit, au lieu qu'il ne suffit pas d'avoir une fois compris celles de l'autre sorte, et de les avoir connues de la bonne manière, c'est-à-dire par le mouvement intérieur de Dieu, pour en conserver la connaissance de la même sorte, quoique l'on en conserve bien le souvenir.
Page 323 - C'est ainsi qu'on ne doit jamais refuser de lire ni d'ouïr les choses saintes , si communes et si connues qu'elles soient; car notre mémoire , aussi bien que les instructions qu'elle retient, n'est qu'un corps inanimé et judaïque sans l'esprit qui doit les vivifier.
Page 47 - Il ne consiste pas seulement en un Dieu qui exerce sa providence sur la vie et sur les biens des hommes, pour donner une heureuse suite d'années à ceux qui l'adorent; c'est la portion des Juifs. Mais le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob...
Page 39 - Ne me plaignez point; la maladie est l'état naturel des chrétiens, parce qu'on est par là comme on devrait toujours être, dans la souffrance des maux, dans la privation de tous les biens et de tous les plaisirs des sens, exempt de toutes les passions qui travaillent pendant tout le cours de la vie, sans ambition, sans avarice, dans l'attente continuelle de la mort.
Page 348 - J'ai autant de joie de vous trouver gai dans la solitude que j'avais de douleur quand je voyais que vous l'étiez dans le monde. Je ne sais néanmoins comment M. de Saci s'accommode d'un pénitent si réjoui...
Page 41 - ... n'y ait aucune différence de lui à moi, afin que j'aie cette consolation de savoir qu'il ya un pauvre aussi bien traité que moi...
Page 47 - Dieu d'amour et de consolation : c'est un Dieu qui remplit l'âme et le cœur de ceux qu'il possède : c'est un Dieu qui leur fait sentir intérieurement leur misère, et sa miséricorde infinie; qui s'unit au fond de leur âme; qui la remplit d'humilité, de joie, de confiance, d'amour; qui les rend incapables d'autre fin que de lui-même.
Page 309 - C'est en quoi nous devons admirer que Dieu nous ait donné et la figure et la réalité de cette alliance. Car, comme nous avons souvent dit entre nous, les choses corporelles ne sont qu'une image des spirituelles, et Dieu a représenté les choses invisibles dans les visibles. Cette pensée est si générale et si utile, qu'on ne doit point laisser passer un espace notable de temps sans y songer avec attention.