Portraits littéraires, Volume 1Didier, 1852 - Authors, French |
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... amis , dans les plaines de bruyères , et << quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs << et qui chantent . » Rien de tout cela chez Boileau . Que fait- il donc à Auteuil ? Il y soigne sa santé , il y traite ses amis ...
... amis , dans les plaines de bruyères , et << quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs << et qui chantent . » Rien de tout cela chez Boileau . Que fait- il donc à Auteuil ? Il y soigne sa santé , il y traite ses amis ...
Page 14
... amis meurent La Fontaine et Racine lui sont enlevés . Disons à la louange de l'homme bon , dont en ce moment nous jugeons le talent avec une attention sévère , disons qu'il fut sensible à l'amitié plus qu'à toute autre affection . Dans ...
... amis meurent La Fontaine et Racine lui sont enlevés . Disons à la louange de l'homme bon , dont en ce moment nous jugeons le talent avec une attention sévère , disons qu'il fut sensible à l'amitié plus qu'à toute autre affection . Dans ...
Page 40
... amis prêchent leurs sentiments , J'arrache quelquefois des applaudissements ; Là , content du succès que le mérite donne , Par d'illustres avis je n'éblouis personne . Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous ...
... amis prêchent leurs sentiments , J'arrache quelquefois des applaudissements ; Là , content du succès que le mérite donne , Par d'illustres avis je n'éblouis personne . Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous ...
Page 46
... amis ou ennemis , on les ad- mire et on les honore ; aux endroits pathétiques , ils ont des accents sublimes qui enlèvent et font pleurer ; mais ses rivaux et ses maris ont quelquefois une teinte de ridicule : ainsi don Sanche dans le ...
... amis ou ennemis , on les ad- mire et on les honore ; aux endroits pathétiques , ils ont des accents sublimes qui enlèvent et font pleurer ; mais ses rivaux et ses maris ont quelquefois une teinte de ridicule : ainsi don Sanche dans le ...
Page 55
... ami et substitut de Fouquet , emmena le poëte à Paris pour le présenter au surintendant . Ce voyage et cette présentation décidèrent du sort de La Fontaine . Fouquet le prit en amitié , se l'attacha , et lui fit une pension de mille ...
... ami et substitut de Fouquet , emmena le poëte à Paris pour le présenter au surintendant . Ce voyage et cette présentation décidèrent du sort de La Fontaine . Fouquet le prit en amitié , se l'attacha , et lui fit une pension de mille ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 406 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 108 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 160 - AUJOURD'HUI qu'au tombeau je suis prêt à des[cendre, Mes amis, dans vos mains je dépose ma cendre. Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul, Que les pontifes saints autour de mon cercueil, Appelés aux accents de l'airain lent et sombre, De leur chant lamentable accompagnent mon ombre Et sous des murs sacrés aillent ensevelir Ma vie et ma dépouille, et tout mon souvenir.
Page 60 - Si faut-il qu'à la fin de tels pensers nous quittent; Je ne vois plus d'instants qui ne m'en sollicitent. Je recule, et peut-être attendrai-je trop tard : Car, qui sait les moments prescrits à son départ? Quels qu'ils soient, ils sont courts ; à quoi les emploierai-je ? Si j'étais sage, Iris (mais c'est un privilège Que la nature accorde à bien peu d'entre nous).
Page 199 - D'un plomb volant percé, précipite ses pas. Il emporte en fuyant sa mortelle blessure ; Couché près d'une eau pure, Palpitant, hors d'haleine, il attend le trépas. VIII. Mai Û3 moins de roses, l'automne De moins de pampres se couronne, Moins d'épis flottent en moissons , Que sur mes lèvres, sur ma lyre, Fanny, tes regards, ton sourire, Ne font éclore de chansons. Les secrets pensers de mon âme Sortent en paroles de flamme , A ton nom doucement émus : Ainsi la nacre industrieuse Jette sa...
Page 108 - J'aime bien mieux sa prose que ses vers. Par exemple , l'Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est vrai que la versification...
Page 64 - J'ai su que vous souhaitiez La Fontaine en « Angleterre; on n'en jouit guère à Paris ; sa tête est bien « affaiblie. C'est le destin des poètes : le Tasse et Lucrèce « l'ont éprouvé. Je doute qu'il y ait du philtre amoureux « pour La Fontaine, il n'a guère aimé de femmes qui en
Page 213 - Combien de fois, près du rivage Où Nisida dort sur les mers, La beauté crédule ou volage Accourut à nos doux concerts ! Combien de fois la barque errante Berça sur l'onde transparente Deux couples par l'amour conduits ; Tandis qu'une déesse amie Jetait sur la vague endormie Le voile parfumé des nuits...
Page 27 - ... entrer en son auteur, s'y installer, le produire sous ses aspects divers; le faire vivre, se mouvoir et parler, comme il a dû faire; le suivre en son intérieur et dans ses mœurs domestiques aussi avant que l'on peut; le rattacher par tous les côtés à cette terre, à cette existence réelle, à ces habitudes clé chaque jour, dont les grands hommes ne dépendent pas moins que nous autres...